Quand le dessin se réalise... (Yasukun Vlad Lucifer) [terminé]

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La nuit était profonde, et la forêt lugubre et inquiétante. Nombreuses étaient les légendes obscures qu’elle avait entendu sur cet endroit durant son périple. Quand il n’y avait pas un bruit, le silence était lourd et glacial. Les ombres étaient reines et l’inquiétude aussi. L’air était étouffant et froid en même temps. Une personne sensée ne serait jamais venue ici de son plein gré. Donc soit Ellana était irresponsable, soit elle était suicidaire, ou alors incompréhensible. En tout cas, elle était bel et bien dans la Forêt des murmures, en Màvreah. Paisiblement assise dans une clairière, d’où elle pouvait voir la lune que la cime des arbres essayait de toucher. Elle était installée au centre, une proie facile pour un vampire. Agenouillée dans l’herbe mouillée, elle prenait une souche d’arbre pour support. Que faisait-elle ? Humaine et seule qui plus est ? Insouciante aux éléments ? Tout simplement elle dessinait. Aussi étrange que cela puisse paraître la jeune femme était bien là.

Un étrange aura de pureté l’entourait, la rendant lumineuse dans les ténèbres, la rendant Ange dans les enfers, la rendant fragile et vulnérable. Elle était entièrement concentrée sur son esquisse. Elle n’entendait pas le hurlement des bêtes sauvages dans la nuit. Elle entendit alors un bruit anormal dans ce coin de la forêt, comme un froissement d’étoffes comme si quelqu’un se déplaçait rapidement. Elle scruta la forêt sombre, mais elle ne vit rien. Elle reprit son activité sans paraître plus inquiète que cela. Elle se dit que son imagination lui avait joué un tour. Elle releva la tête et se mit à sourire à la lune. Elle regarda les étoiles quelques instants. Son dessin était fini, il ne lui restait plus qu’à attendre. Attendre quoi ? Que son dessin se réalise. Elle ferma les yeux et laissa échapper un petit rire quand elle entendit de nouveau le froissement d’étoffe…

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Un animal se trouvait non loin de là. Son sang frais suffirait au vampire. Le chasseur se lança à sa poursuite, il bondit sur la bête, et plantant ses crocs dans son cou, se nourrit de son liquide vital. Cet endroit demeurait son lieu de chasse favori, un terrain de jeu immense et mystérieux...

Son repas fini, Yasukun se releva, repu, et effaça son air sauvage. La brume semblait épaisse, on ne voyait ni les arbres, ni la faune environnante. La forêt des Murmures regorgeait de tant de légendes étranges que peu se risquait à une escapade. La plupart du temps, les voyageurs se hâtaient de faire demi-tour, effrayés par les faibles voix, les plaintes ou les murmures apaisants que l'on pouvait entendre. Seuls les vampires s'y aventuraient sans crainte....

Cependant, l'immortel sentit un arôme humain. Que pouvait-il bien faire en cet endroit ? Il se mit à suivre l'odeur, se déplaçant avec fluidité et rapidité. C'est lorsqu'il vit la silhouette d'une jeune femme se découpait dans la brume qu'il le crut enfin. Une humaine, ici... Soit elle est folle, soit elle veut mourir, pensa Yasukun. Il l'observa un moment. Elle demeurait d'une grande beauté, mais elle paraissait fragile sous son apparence sombre. Un étrange symbole dans son cou attira l'attention du vampire. Qu'était-ce ? Il ne pouvait répondre...

La nuit était depuis longtemps tombée, le froid régnait... La brume entravait la possible vue sur un ciel étoilé. A cette heure, les vampires chassaient sûrement tous, recherchant du sang frais, humain ou animal, pour s'abreuver. La jeune femme ne craignait rien pour oser s'aventurer dans ces bois. Elle se trouvait penchée sur une souche d'arbre. Elle dessinait...Étrange... Vlad se rapprocha, tentant d'apercevoir l'art de l'humaine. Il se déplaçait discrètement, de peur de la faire fuir, se retrouvant près de cet être solitaire et insouciant.

« - Quelle imprudence... »

Sa voix n'était que murmure. Le vampire afficha un sourire malsain, avant de reporter sa curiosité sur l'étrange dessin...

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Sentit d’abord le souffle du nouveau venu dans son cou, elle entendit ensuite un murmure:

"-Quelle imprudence… "

Elle cessa de sourire, posa inconsciemment sa main sur sa dague sachant pertinemment qu’elle ne lui serait d’aucune utilité face à un vampire. Elle n’avait en théorie, aucune chance de s’en sortir. En théorie. De toute façon, il ne devait pas y avoir de sang versé ce soir. Quelque chose allait se passer. Elle ne savait quoi, mais elle le pressentait. Une excitation sourde montait en elle.
Elle se tourna vers le vampire sans aucune crainte, elle le vit détourner les yeux de son tatouage. Et elle lui répondit d’une vois cristalline et chantante :

"Laquelle?"

Elle lui offrit un sourire tranquille.
La brume s’était levée et un vent frais s’amusait à faire voler sa chevelure d’ébène. Quelques fleurs blanches des arbres environs voletaient autours d’elle. C’était une belle nuit. Elle frissonna. Encore à cause de l’événement qui se préparait. Elle observa l’homme quelques instants. Etait-il un vampire de sang pur ? Elle ne pouvait pas y répondre.
Elle descendit gracieusement de sa souche et se posta à quelques pas du visiteur non sans avoir mis une pierre sur la feuille pour ne pas qu’elle s’envole. Elle le détailla des pieds à la tête sans aucune gène, et sans discrétion. Elle ne savait comment se comporter face à un vampire. Du coup, elle laissait les bonnes manières de côté un instant.
Elle pencha la tête sur le côté et resta ainsi pendant deux minutes à observer ses yeux. Elle savait que le regard est un portail vers l’âme d’une personne. Elle lui sourit entendant une réponse.

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Posant une pierre sur son art, la jeune femme se leva. Elle était parfaitement proportionnée, et ses vêtements mettaient en valeur ses formes avantageuses, rappelant au chasseur celles de son ancienne femme. Cette taille fine où il aimait déposer ses mains, notamment lors des valses alors qu'elle était vêtue de merveilleuses robes et ornées des plus belles parures. Effaçant cette image de son esprit, Yasukun revient à observer l'humaine. A sa peau blanche et ses lèvres rouges, on aurait dit une vampire.

« - Laquelle ? »

Sa voix paraissait douce, elle ne parlait pas, elle chantait, et son ton semblait naïf. La main de l'humaine reposait sur une arme semblable à une dague. Si elle espère se protéger avec ça, elle est bien dupe, pensa Yasukun. Elle s'approcha, gardant tout de même une certaine distance avec l'immortel. De ses yeux sombres cernés de noir, elle semblait le reluquer, sans aucune gêne. Aurait-elle oublié les bonnes manières, s'indigna le vampire. La légère brise soulevait ses longs cheveux, donnant à cette humaine un air de sorcière...

Curieux, Vlad se rapprocha de la jeune femme. Elle le regardait, souriante. Une enfant naïve, insouciante, tellement étrange, pensait le vampire, que fait-elle là, à l'heure où les suceurs de sang cherchent à s'abreuver ? Il ressentait comme... de la pitié. Il répondit alors à ses interrogations :

« -Une humaine dans la forêt des Murmures en pleine nuit...Seule qui plus est... Voilà la pire des imprudences. »

La nuit semblait calme, mystérieuse... Le temps restait en suspens. On aurait dit que même les plaintes légendaires se turent, guettant la moindre réaction des deux êtres...

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Ellana baissa les yeux se rendant compte que son attitude avait sans doute été gênante pour le vampire. Elle prit sa dague et la lança sur l’herbe un peu plus loin signifiant ainsi qu’elle n’avait aucune envie de se battre. Elle savait ce qu’il pensait d’elle. Elle n’était pas idiote. Toute son attitude était calculée pour tromper. Mais elle n’avait aucune envie de se voiler ce soir-là. Elle sourit en entendant la réponse du vampire:

« -Une humaine dans la forêt des murmures en pleine nuit... Seule qui plus est... Voilà la pire des imprudences. »

.Elle leva de nouveau la tête vers lui. Elle recula d’un pas, plus par habitude que part réelle prudence. Elle se demanda à quoi pouvait penser le vampire à l’instant d’avant…
On lui avait souvent dit qu’elle était imprudente. Elle s’en fichait. Et son «imprudence» l’avait souvent mise dans l’embarra… Elle songea à la fois où elle avait suivi un couple de faucons dans la montagne jusqu’à leur nid. Elle avait sauvé sa peau grâce à son agilité et sa connaissance des lieux. Elle sourit à ce souvenir. Elle reporta son attention sur le vampire qui semblait tendu.

« -Mais cette humaine sait très probablement ce qu’elle fait, elle a fait bien plus dangereux et s’en est toujours sorti indemne… »

Le vent se calma. Plus aucun bruit ne troublait l’étrange silence qui s’était installé. La forêt elle-même semblait retenait son souffle. Qu’attendait-elle? Prise d’un doute, Ellana jeta un coup d'oeil circulaire afin de voir si le vampire était venu accompagné. Elle ne discerna rien d’autre que les arbres aux branches épaisses. Elle était tout de même inquiète. Elle entreprit de dévisager le jeune homme mais plus discrètement cette fois…

Elle se mit à lui tourner autour pendant qu’il était perdu dans des pensées sans doute peu agréables car quelques gouttes de sueur perlaient sur ses tempes comme s'il se défendait dans un combat intérieur. Il était grand et semblait peu musclé. Ses cheveux étaient d’un noir d’encre. Il portait un habit sombre. Normal, pour quelqu’un qui vient donner la mort perpétuellement. Elle savait que lui aussi était agile, ses mouvements respiraient tout de même une certaine élégance. Elle revint se placer devant lui satisfaite par l’examen qu’elle avait fait de lui. Elle lui sourit de nouveau. Puis elle tourna la tête vers un coin de la forêt et pris prit attitude pensive autorisant le personnage à la dévisager à son tour…

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La jeune humaine lança sa dague dans un geste pacifiste. Le vampire comprit : pas de conflit ce soir, la nuit serait calme. Elle recula, agrandissant la distance qui séparait les deux êtres. Soudain, un sourire s'afficha sur son visage. Etrange...

« -Mais cette humaine sait très probablement ce qu’elle fait, elle a fait bien plus dangereux et s’en est toujours sorti indemne… »

La femme semblait inquiète, elle lançait des regards méfiants dans les environs. Elle se mit à tourner autour du vampire, comme un chien cherchant à reconnaître son maitre. Son inspection finie, elle recula de nouveau, et détourna le regard de l'immortel. Cette humaine n'est vraiment pas comme les autres, pensa-t'il.

Yasukun devait faire vite. Où il faisait de la jeune femme sa proie, où il la protégeait des autres chasseurs. Il pressentait le danger, d'autres vampires rôdaient, attirés par l'odeur du sang humain. Elle était sienne, premier arrivé, premier servi ! Il ne pourrait rien seul contre plusieurs de ses congénères, il le savait, même si son esprit provocateur lui disait de combattre. Ainsi, il profita de la distraction de l'humaine pour s'approcher. Souriant d'un air sournois, il attrapa une mèche des cheveux sombres de la jeune femme et jouant avec, il murmura :

« - Et comment se nomme cette imprudente demoiselle ? »

Il ne cherchait pas à l'effrayer, son ton semblait doux, mais on pouvait y déceler une pointe de cruauté. Il ne la regardait pas directement, son regard demeurait plongé dans le cou de l'humaine. Humains... La race la plus éphémère parmi celles existantes en Ephaëlya. Et pourtant, ces êtres s'accrochent si fort à leur vie, craignant en secret une mort inévitable...

Le vampire ne ferait rien, du moins il l'avait décidé. Il contrôlait sa bête... La jeune femme ressortira de cette forêt vivante, saine et sauve, et cette certitude demeurait. Attendant sa réponse, son identité, l'immortel guettait les environs, et dans ses yeux se lisait une méfiance sans pareille.

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Ellana remarqua qu’il guettait quelque chose aussi. Elle frissonna quand il s’approcha d’elle et toucha ses cheveux.

« - Et comment se nomme cette imprudente demoiselle ? »

Ellana discerna dans son ton qu’il ne pensait pas vraiment ce qu’il voulait faire croire. Et, elle n’arrivait pas à capter son regard. Elle releva le menton du vampire, afin qu’il regarde ses yeux et non son cou, de ses doigts fins, et froids :

« - Regardez-moi quand vous me parlez. »

Elle savait qu’elle n’aurait pas dû lui parler ainsi mais elle ne put s’empêcher d’ajouter :

« - Ce soir, il n’y aura pas de sang versé. »

Le vent se mit à souffler plus fort et la lune fut voilée par un nuage. C’était ce moment exact. Leurs âmes étaient maintenant aussi proches que leur corps un instant auparavant. Son dessin glissa et voleta jusqu’à l’étrange couple. C’était une représentation exacte d’eux, à l’instant précis !

« - Et pour répondre à votre question, mon nom n’a guère d’importance. Du moins, pour l’instant. »

Elle sourit et s’éloigna du vampire, elle fit quelques pas en direction de la forêt puis se ravisa et revint vers le centre de la clairière. Le vampire lui paraissait étrange, elle n’arrivait pas à discerner ses intentions… Voulait-il d’elle ou tout simplement jouer un peu et la manger après... ?
Elle savait qu’il ne s’abaisserait pas à ce niveau, mais trop d’hommes avaient joué avec elle sans qu’elle ne vit rien venir. Pour la première fois de sa vie, elle avait honte… Honte d’elle-même. Ce vampire remettait pas mal de choses en doutes… Elle passa ses doigts sur son tatouage, il la brûlait...
Elle n’aimait pas vraiment ça.

Ellana poussa un léger soupire et s’assit sur un rocher. Elle ferma les yeux et sourit à la lune…

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La jeune humaine releva la tête du vampire, l'obligeant à la regarder.

« - Regardez-moi quand vous me parlez. »

Quelle insolence ! Avant même que Yasukun ne puisse rétorquer, elle ajouta :

« - Ce soir, il n’y aura pas de sang versé. »

Son ton semblait sûr, comment pouvait-elle parler avec autant de certitudes ? La nuit devint noire, la lune paraissait dissimulée par un nuage. A ce moment-là, le dessin de l'humaine vola et vint se poser près des deux êtres. C'étaient eux... Sur la feuille, l'immortel aperçut l'instant présent. Quelle ne fut pas sa surprise ! Cette femme possédait-elle un don ? Ainsi, voici la cause de ses certitudes...

« - Et pour répondre à votre question, mon nom n’a guère d’importance. Du moins, pour l’instant. »

Pourtant, un nom importe. Il nous identifie, nous qualifie... Un prénom est le premier cadeau de nos parents. C'est ce que pensait l'immortel. Pourquoi ne pas décliner son identité ? Son comportement est peu commun, pensa Yasukun. Elle sourit, et s'éloigna avant de revenir, et de prendre place sur un rocher, puis elle ferma les yeux. Le vampire s'approcha, la surplombant. Il voulait savoir, il s'interrogeait :

« - Comment se fait-il que vous prévoyez l'avenir ? »

Il continua, baissant la voix :

« - C'est incompréhensible. Êtes-vous vraiment...humaine? »

Sorcière... C'est le premier mot venant à l'esprit du vampire. Elles n'existent pourtant pas...Se pourrait-il que certains humains soient dotés de dons de voyance ? Yasukun se laissa emporter par ses pensées, rêvant de communiquer avec les morts, avec sa défunte épouse... Tout cela n'était rien d'autres que ses chimères, ses utopies. Des rêves irréalisables, des illusions... La nuit demeurait noire, le vampire paraissait figé, face à cette humaine, tout comme le temps, attendant une réponse concrète, un mot lui retirant tout espoir...

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Ellana sourit devant la surprise du vampire quand il découvrit le dessin. Elle savait déjà ce qu’il allait lui demander. Et la question ne fut pas longue à venir.

« - Comment ce fait-il que vous prévoyez l’avenir ? »

Elle préféra attendre un peu avant de répondre, mais il reprit la parole tout de suite après :

« - C’est incompréhensible. Êtes-vous vraiment… humaine ? »

Ellana rigola. Son rire frais et chantant résonna dans la forêt et sembla l’illuminer. Elle se demanda ce qu’il cherchait vraiment à savoir. Ses yeux pétillants se posèrent alors sur lui.

« - J’ai des visions d’un avenir proche qui arrivent aléatoirement. Et je suis une humaine tout ce qu’il y a de plus normal, je suis aussi une proie pour les vampires, un jouet dans les mains du destin. Un être éphémère, une poussière dans l’univers, peut-être une erreur maintenant source de bonheur. Je suis une humaine, donc un être faible, mais tellement plus fort que tous les vampires réunis. Car j’ai ce que vous êtes obligé de voler. J’ai ce que vous n’aurez plus, ou ce que vous n’avez plus. J’ai ce liquide précieux qui me garde en vie tant dis que vous, il vous fait vous sentir envie. Vous n’êtes en fait qu’un amas de poussière qui court après ce qui fait la gloire de l’homme. »

Elle savait qu’elle risquait de l’énervé en disant ça. Elle savait qu’elle le paierait sans doute de sa chair et de son sang. Mais, il fallait que quelqu’un le dise. C’était vrai. Chaque mot était gravé de sincérité et d’honnêteté. Elle sourit, évitant de croiser le regard du vampire. De peur de ce qu’elle lirait à l’intérieur. Elle ressentit alors une violente douleur dans le cou. Comme si on lui avait enfoncé un poignard dans la chair. Elle poussa un cri de douleur porta la main à l’endroit la plaqua comme pour empêcher la douleur de continuer. Quand elle l’enleva, il vit du sang sur sa main. Le sang avait la forme de… Du papillon, de son tatouage ! Son tatou saignait ! Il la brûlait. Ellana ferma les yeux et serra les dents. Elle commença à murmurer une phrase dans un autre langage. En elfe. La douleur reflua peu à peu. Et elle sombra dans l'inconscience, épuisée par la douleur et l’énergie qu’elle avait dû libérer pour la renvoyer.

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Suite du rp : Oryenna > vallée nocturne > caverne de la nuit

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