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 Assoupisement au gré du vent. [Partie 1]

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MessageSujet: Assoupisement au gré du vent. [Partie 1]   Assoupisement au gré du vent. [Partie 1] EmptyDim 18 Aoû 2013 - 17:01

Que devons-nous faire contre l'invasion d'insecte au nord-ouest de Brittany ? C'était la seule question que son conseiller lui avait posé. A croire qu'il s'agissait que de problème mineur qui envahissait Oryenna, mais si seulement c'était que ça. Son conseiller n'était guère au courant de ce qu'il se tramait dans les profondeurs du système. Le général était au courant de tout … Le trfic de sang et d'esclave, les bandes organisées … Cela devenait un véritable problème, d'autant plus que cela se propage jusqu'à la politique, la plupart des ministres avaient les mains tachaient de sang et cela continuait gaiement

Il fallait faire quelque chose avait que cela ne gangrène la totalité de la contrée. Il était Général, certes, mais c'était délicat. Faire un coup d'éclat au grand jour n'était pas la solution et cela engendrait beaucoup trop de perte, d'autant plus que ses effectifs étaient amoindris. Valarhän traverse un couloir lambda, se dirigeant vers les écuries, bien décidé d'aller prendre l'air pour réfléchir à toute reposé. Pendant ce temps, son conseiller était en train de lui parler de la taxe sur le fromage de chèvre.

Il ne se souciait pas de ça et disait Oui oui sans vraiment réfléchir. Il connaissait à présent son conseiller, et contrairement aux autres, il était clair. Une fois arrivé au écurie, Le général demande qu'on fasse préparer son destrier , son conseiller le connaissait aussi par cœur et lui demande de rester au château, que les alentours n'étaient plus aussi sûrs qu'avant.


«-Ne t’inquiète pas ! Le travail sera fait en temps et en heure !»

Il grimpe sur son cheval alors que Nyïm, jeune homme désigné par le conseil pour le suivre absolument partout le regardait complètement dépité. Il fit claquer les rennes pour finalement disparaître assez rapidement. Contrairement aux autres conseillers, il n'envoie pas des soldats le rattraper, cela sera un échec, comme l'autre fois.

Assez rapidement, le général s'enfonce dans la forêt et cette fois-ci, il ne se dirige pas vers le lac de l'aube, mais plutôt vers la forêt du crépuscule. Il adorait l'ambiance qui régnait là bas, son air vivifiant.

En quelques heures, il y arrive sans trop de soucis. Il y a bien eu deux brigands qui ont essayé de le détrousser mais ils se sont très vite ravisés lorsqu'ils ont eu un aperçu de son maniement à l'épée. L'homme toujours armuré met pied à terre laissant son cheval libre de ses mouvements. De là où il était, il pouvait voir le lac en hauteur, une sacrée vue.

Il se pose tranquillement près d'un arbre et s'adosse contre son tronc. Cependant, avec le vent qui traverse le feuillage et les différents bruits qui animent la forêt, il s’assoupit sans aucune résistance. C'était un homme épuisé par les événements et il ne dit pas non à une légère pause.
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MessageSujet: Re: Assoupisement au gré du vent. [Partie 1]   Assoupisement au gré du vent. [Partie 1] EmptyDim 18 Aoû 2013 - 20:48



"Elle était si belle la poupée,
Elle est pleine de peine la poupée"
Laurianna

Assoupisement au gré du vent. [Partie 1] Illust10

La louve marchait depuis plusieurs jours et plusieurs nuits déjà, dépité, maigre, déprimé, elle était désormais seule pour encore un long moment. Ses pattes ne soutenaient plus vraiment son poids, ses griffes n’étaient pas des plus aiguisés et sa fourrures des plus belles, elle marchait sans vraiment savoir ou aller, cherchant un endroit calme ou se reposer. La chasse ne l’intéressait plus et même si ça avait été le cas, la rouquine n’en n’avait pas la force. De ses yeux marron/vert elle regardait les petites créatures de la forêt fuirent devant son passage, sa silhouette n’avait plus rien d’impressionnant et son regard semblait s’éteindre tout doucement.  C’est donc avec lenteur et sans destination que ses pattes tremblantes avançaient, elle ne recherchait pas le contact avec qui que ce soit  et avait finalement abandonné l’idée de rejoindre la meute de nord bois. Qu’est-ce qu’une meute aussi grande ferait d’une louve sans aucune notion de savoir vivre. De temps à autre et quand son petit corps fébrile céder sous son poids, l’animal s’autorisait une pause et sombrait dans un sommeil profond.

Cependant, les heures de répit restaient particulièrement rares et la lycanne reprenait rapidement la route, ne s’offrant aucune seconde de réconfort. La culpabilité grandissait au fur et à mesure que les cycles passaient et la vengeance semblait devenir sa priorité.  Les quelques averses lui permettaient de se rafraichir et de s’hydrater et les quelques cadavres d’animaux croisés sur la route la maintenait encore en vie. Observant l’environnement autour d’elle, la louve ne reconnaissait absolument plus rien, ni les odeurs, ni la forêt qu’elle parcourait actuellement. S’éloignant des sentiers habituels afin d’éviter toute rencontre elle avait fini par quitter sa contré d’origine, sans forcément sans rendre compte. Ses yeux se relevèrent vers une immense montagne, qu’elle finit par emprunter, glissant entre les pierres évitant la mort de justesse à chaque faux pas, c’est au bout d’un cycle qu’elle arriva enfin en haut. Épuisée par tant d’effort, ses quatre pattes la lâchèrent une nouvelle fois devant une petite étendue d’eau, après plusieurs heures de repos forcé, la lycanthrope s’accorda une petite baignade rafraîchissante bien mérité. Une fois ce moment de détente passé, elle reprit son périple attaquant la descente des roches, son arrivé en bas fut plus fracassante que jamais, plus qu’à quelques mètres de la terre elle chuta et termina sa descente en roulade jusqu’à un tronc d’arbre, couinant de douleur, elle resta plusieurs longues minutes sans bouger avant d’enfin se relever. Les pattes tremblantes et quelques touffes de poils en moins, elle reprit sa route plus lentement que précédemment. Une nouvelle forêt se dessina devant-elle et une étrange odeur lui fit se lécher les babines, avançant en frôlant le sol, un campement de petite taille se dressa devant ses yeux.

Pensant être parfaitement camouflée sa curiosité la poussa à s’avancer encore un peu, malheureusement un cri lui fit comprendre qu’elle était repérée et c’est dans un fracas impressionnant et le cœur palpitant qu’elle prit la fuite. Pourchassé pendant plusieurs heures, elle finit par franchir une frontière invisible qui sembla stopper les poursuivants, fièrement elle les nargua de quelques pas sur le côté la queue en panache, avant de se prendre ce qui ressemblait à un restant de flèche dans la cuisse. Couinant une nouvelle fois elle prit la fuite, provoquant un saignement presque invisible dans sa fourrure à la couleur identique. Abaissant les oreilles et soufflant, la louve retenait autant de grognement que possible, poursuivant son chemin en boitant, elle finit par se laisser tomber contre un arbre afin de lécher la plaie qui contenait toujours la flèche. Mordillant, léchant toujours plus rapidement elle finit par approfondir sa blessure lui arrachant un grognement sourd et relativement impressionnant. C’est à ce moment que le craquement d’une branche la fit sursauter tombant, nez à nez avec un homme qui semblait âgée. C’était la première fois qu’elle rencontrait une personne de la race humaine et on ne pouvait pas dire que cette rencontre allait être agréable. Armé d’une pelle qui balançait de gauche à droite avec violence, le papy lâchait des phrases que la louve ne comprenait pas et c’est à coup de : «  créature du diable, monstre, divinité folle, bouffeur de cadavre, boule de poil incendiaire… » qu’une nouvelle course poursuite s’entama.

Se relevant d’un bond et s’appuyant sur ses pattes avant et ne souhaitant qu’enfin un peu de tranquillité, la louve finit par montrer les crocs, espérant que par crainte l’homme face à elle prenne la fuite. Malheureusement pour elle, super papy ne l’entendait pas de la même oreille et c’est d’un coup de pelle dans la tête, qu’elle retrouva ses esprits.  Couinant, elle finit par prendre la fuite d’une course plutôt lente, tournant en rond espérant fatiguer le veille homme, elle fut abasourdis  par ses hurlements de rage, qu’elle ne comprenait pas :


- «  Viens la créature de l’enfer, j’vais montrer aux divinités que j’peux faire face à leurs épreuves. Je vais t’en foutre fourrure rouge et j’accrocherais ta peau à mon mur. Satané loup vous allez voir ! »


Tendant l’oreille et cherchant à changer de stratégie la louve emprunta un petit sentier cherchant à comprendre les quelques mots qu’elle connaissait : «  créature, peau, loup ».  Couinant à chaque fois qu’elle appuyait sur sa patte, la boule de poil tentait de fuir vainement, de faire abandonner le pépé, qui semblait vraisemblablement très hargneux.  Passant derrière un arbre, puis devant, elle cherchait une solution qu’elle ne trouvait pas, haletant faible et épuisé, elle avait l’impression que son heure était en train de sonner. L’homme, lui ne lâchait rien et continuait à hurler si fort que toute la nature devait l’entendre.

- «  Foutu poilus viens la que je t’embroche ! Je vais te faire voir ce que papy Raymond sait faire, viens ici dediou !! »

Couinant toujours plus fort, elle finit par tourner brusquement pour prendre un petit chemin de terre, avant de s’emmêler les pattes sur ce qui semblait être des jambes et de chuter jusqu’à un autre tronc, complètement sonné elle en finit par presque perdre connaissance. Le regard flou elle pouvait encore distinguer ce qui semblait être le vieux fou s’approcher d’elle toujours armé de sa pelle. L’animal ne devait plus ressembler à grand-chose sa fourrure rouge se mélangeait au sang, à la terre, ses yeux semblait éteint de toute vitalité, sa maigreur et sa fragilité n’était que parfaitement visible.

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MessageSujet: Re: Assoupisement au gré du vent. [Partie 1]   Assoupisement au gré du vent. [Partie 1] EmptyDim 18 Aoû 2013 - 21:55

Morphée l'avait littéralement enlevé de ce monde, il avait entamé un sommeil plutôt profond. Ses nuits étaient plutôt courtes, le droit à la sieste lui a été clairement refusé ! Enfin, c'était compréhensible. Oryenna, sa patrie était en pleine reconstruction, les réformes volèrent régulièrement, à croire que l'ancien Général n'avait rien fait pendant toutes ses années et que lui devait réparer toutes ses âneries. Son absence n'est pas passé inaperçue et heureusement que Valarhän est venu de lui même, sinon cela aurait été dramatique.

Toujours est-il, quelques chose le réveilla, une secousse au niveau du tronc. Le général avait le sommeil léger, c'est ainsi qu'il s'autorisa une sieste non loin de la route. Il entendit des paroles, ou plutôt des insultes proférée à l'intention d'une boule de poil … Un chat, un chien ? Il finit par se lever pour voir d'où venais ce raffut qui l'empêchait de fermer l’œil. Il contourne l'arbre est tombe nez à truffe avec un loup au pelage rouge/roux, plutôt inhabituel de voir un loup avec une fourrure aussi magnifique, et le général tombe sous le charme de cette brave bête.

C'est après une analyse plus approfondie de la bête qu'il voit qu'il est blessé sérieusement à la cuisse et que visiblement, quelqu'un lui voulait du mal. Il se tourne vers la personne du troisième âge qui visiblement, ne l'avait pas reconnu.


«-Et toi là ! C'est ma proie dediou ! Fous le camp avant de prendre un coup de pelle dans la tronche ! »

Bien que Valarhän avait un certain respect envers les personnes âgées, il commença à s'énerver tout seul. Il avait les choix, lui expliquer, l'engueuler, ou le tuer … Mais la dernière solution est inadaptée, il fallait se faire une raison. Pourtant, il ne pouvait pas nier le courage de grand-père, agressé un homme en armure et armé d'une épée, bien qu'elle ne soit pas tirée de son fourreau. Sans lui répondre, il regarda une dernière fois le loup qui est plutôt mal en point. Même si il parvenait à s'échapper, il ne ferra pas de vieux os. Une blessure à la cuisse, pour un animal qui ne peut que vivre que par la chasse, c'était couru d'avance, il décédera dans les trois jours, si il ne se fait pas chasser avant.

Le général se mit entre le vieux et sa proie. Il le regarde de haut et pris la parole, et cela n'allait sans doute pas plaire à Raymond qui voulait se faire une bonne couverture avec la fourrure du loup.

«-Désolé, mais tu vas devoir te passer de ce loup. »
«-Et en quel honneur ? »

La voix du vieux commença à grimper dans les octaves, signe d'un énervement imminent. Il fallait le dissuader de l'attaquer avec une pelle, et il a trouvé, il posa sa main sur le pommeau de son épée et toussotant pour qu'il puisse remarquer ce qu'il avait et que papy n'avait pas. Ce dernier grommela dans sa barbe avant de se retourner et de quitter l'endroit.

«-De mon temps, on se battait avec des bout de bois ! Le monde a changé dediou ! »

Un problème de régler, mais il préfère attendre qu'il soit parti avant de tourner son attention vers la créature. Il s'accroupit pour l'examiner davantage. Il passa ses doigts dans la douce fourrure de la louve, il venait de s'apercevoir que c'était une femelle.

«-Une flèche ... »

La pauvre bête a du se faire chasser, la Tribu de Tarik n'était pas loin, elle a eu de la chance de revenir qu'avec une flèche dans le corps, mais il ne pouvait rien faire ici. Il ne restait qu'une seule solution, l'amener au château pour lui donner les soins nécessaire pour sa survie.

Il ne voulait pas la laisser ici, étrangement, il était fasciné par son pelage rouge feu qu'il appréciait beaucoup. Sans aucune hésitation, il monta sur son cheval avec le loup sur ses épaules. Le général était un homme fort et la louve ne pesait pas beaucoup. Il allait devoir trouver un moyen pour expliquer calmement ce qu'il s'est passé et pourquoi il l'a ramené … Cela allait être ardu pour Valarhän.
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MessageSujet: Re: Assoupisement au gré du vent. [Partie 1]   Assoupisement au gré du vent. [Partie 1] EmptyLun 19 Aoû 2013 - 0:20

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