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 Égarée en terre hostile [Terminé]

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MessageSujet: Égarée en terre hostile [Terminé]   Égarée en terre hostile [Terminé] EmptyJeu 27 Juin 2013 - 23:06

****
'' Bien avant que le soleil ne se lève''


Il y a bien longtemps, que Naralith n'a pas quittée la taverne, assise dans un coin, seule et silencieuse. Elle écoute les conversations qui, tel un écho résonnent bruyamment entre les murs faits de vieux bois grisonnant. Un soupire flotte constamment sur ses lèvres, comme si elle avait perdu le goût de bouger. Non loin d'elle, un groupe d'humain, sûrement des voyageurs du à leurs multiples sacs et armes. Parlent à voix basse. Ce qui attire aussitôt son attention, pourquoi des gens prendraient-ils le temps et la précaution de ne pas se faire entendre? Parce qu’ils cachaient quelque chose. Elle prit donc son petit pichet d'eau et se rapprocha d'un pas léger, mais aussi discret que possible. Elle prit place sur une vieille chaise en face du foyer allumé à cette heure tardive. Elle n'avait point attiré l'attention sur elle, car les voyageurs avaient continué de discuter calmement, c'est avec un petit sourire mesquin qu'elle calma sa respiration afin de mieux entendre leurs voix.

- Nous l'avons cherché deux bonnes heures ! Mais pourtant toujours aucune piste..

L'un des hommes, assit au bout de la table, un vers à la main, le regard perdu, il poussa un long soupire avant de déposer sa coupe doucement sur la table.

- Demain nous retournerons dans la forêt du crépuscule pour trouver cet animal...

Le regard de Naralith se perdit alors dans les flammes qui dansaient dans ses yeux émeraudes, lui donnent un air sombre. Pourquoi cherchez pendant deux heures un animal... Autre que pour le manger... Elle chercha dans sa mémoire mais, il lui manquait des informations, elle ferma donc les yeux pour ne pas perdre la moindre information possible. Les hommes étaient plongés dans le silence, se regardant les uns après les autres. Se fût le plus vieux qui brisa le voile.

- Comment allons-nous séparer les profits ?

Un large sourire apparu sur les lèvres de Naralith, ce sourire n'avait rien de joyeux, mais plutôt, elle était satisfaite. Elle quitta donc le foyer pour remonter à sa chambre temporaire pour prendre son sac et pour enfiler d'un geste brusque sa cape noire, déposant son large capuchon sur ses épaules afin de cacher son doux visage. Elle souffla doucement sur l'unique source de lumière qui plongea aussitôt dans le néant. Elle referma la porte et quitta la taverne sans plus.

Le soleil commençait doucement à pointer le bout de son nez, lorsqu'elle pénétra dans la forêt du crépuscule. Ses yeux pétillent d'excitation cherchaient des traces d'hommes, avant tous, elle devait suivre la même piste que les voyageurs. Une fois trouvée, elle s'immobilisa avant de continuer. Elle observa autour d'elle le silence... Les oiseaux devaient encore dormir à cette heure matinale. Elle prit une grande respiration, son cœur se débattait dans sa poitrine, elle était heureuse de pister des animaux. Elle adorait tout ce qui l'approchait de la mort. Elle accorda un dernier regard derrière elle, avant de suivre les traces encore fraiches.

Elle marcha deux heures dans la forêt avant que les traces ne disparaissent. Naralith  s'immobilisa levant les yeux en direction de la voute créée par les branches des arbres garnis de feuilles. Son coeur lui disait de continuer, car elle n'avait pas encore trouvée trace de cet animal. Mais son jeune esprit avait peur et lui dicta de rebrousser chemin. Elle secoua la tête..

- Je trouverais cet animal... Bien avant eux...

Sur ces mots remplis d'assurance, elle continue sa marche, la forêt n'était point sombre, car il y avait entre les branches des percés de lumière qui s'était faufilés. Créant ainsi une atmosphère féérique. Mais cette beauté, n’affectait nullement Naralith, qui continuait son chemin aveuglaient.

***
'' À la tombée de la nuit''


Le soleil doucement se couchait à l'horizon, laissant le ciel être déchiré par le crépuscule et la nuit, qui gagnait de plus en plus de terrain, noircissent l'espace, d'une encre sombre comme les ténèbres. Naralith était épuisé, elle avait marché toute la journée, mais elle n'avait jamais trouvé la moindre trace d'animal. Certes, des traces de renard, de lièvre, d'oiseaux et même de chat... Mais aucune trace d'animal qui pourrait rapporter cher. Assise contre un arbre, elle assistait impuissante à l'envahissement de la noirceur. La lumière était complètement disparue, la plongeant ainsi dans le noir. De plus, les arbres qui l'entouraient n'avaient plus rien de féérique, au contraire, depuis environ une heure, Naralith avait constaté que les arbres avaient changés. Ils n'étaient plus de la même espèce que sur les terres D'Oryenna. Avait-elle quittée les terres des hommes.. ? À cette question, un frisson lui parcouru alors le dos. Mais sûr qu’elle terre avait-elle mis les pieds ?

Elle ne perdit pas confiance, la peur l'avait peut-être envahis, mais elle continua sa route, même si elle était épuisée et qu'elle ne voyait rien. Plusieurs fois. Elle trébucha même sur des troncs morts sur le sol. À bout de nerf elle poussa un petit cri de rage ! Les larmes lui étaient même montées aux yeux, elle se retrouvait allongé face contre terre, mais ne bougeait plus, elle était terriblement fâchée, avait froid et elle était fatiguée.... Elle se redressa, pour s'appuyer contre un arbre, les genoux contre son petit corps, Ses yeux mouillés regardaient dans toutes les directions, le noir était partout. Elle ne put empêcher ses sanglots de remonter dans sa gorge, elle avait terriblement peur et se sentait terriblement seule. Ses sanglots se mélangeraient aux sons de la nuit, elle cacha son visage dans le creux de ses genoux, cherchent à fuir le cauchemar dans lequel elle s'était mise encore une fois les pieds.

Après un court moment, elle remonta la tête... observant les ombres qui bougeaient autour d'elle, ayant une grande imagination, elle eut aussitôt peur..

- P... Partez... Qui que vous ... soyez !

Mais ce ne fut que le vent qui répondit à son avertissement. .. Elle réalisa donc, qu'elle était réellement seule... Ce qui calma légèrement sa panique. Les sanglots avaient un peu disparu, mais certains remontaient encore dans sa gorge, créant un hoquet interminable. Elle appuya donc sa tête contre l'arbre, placent un peu mieux sa cape pour ne pas avoir froid... Puis elle ferma les yeux murmurant du bout des lèvres pour elle-même

- Je ne vais pas dormir seulement fermer les yeux... Deux secondes...


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Emerence De Gainbourd
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Emerence De Gainbourd

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MessageSujet: Re: Égarée en terre hostile [Terminé]   Égarée en terre hostile [Terminé] EmptySam 29 Juin 2013 - 17:44



Parfois, seul le coeur comprends notre comportement.

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Le domaine commençait à être invivable voir même étouffant, entre les discussions avec les domestiques –certes agréable mais trop récurrente- et les courtoisies avec la duchesse de Màvreah –qui visiblement n’avait pas l’intention de quitter le domaine de l’impératrice-, l’ambiance devenait particulièrement tendue pour Emerence, qui n’allait certainement pas tarder à perdre patience. De plus l'absence de Dante l'angoissait particulièrement et elle ne parvenait plus à rester calme. Elle avait beau avoir des obligations dû à son titre cela ne lui enlevait en rien ses pulsions meurtrière qui devenaient de plus en plus récurrente –beaucoup moins vis-à-vis de Dante que vis-à-vis de la Duchesse-, certes l’impératrice lui avait proposé une chambre mais ce n’était que de la politesse, elle n’avait pas imaginé que la jeune Amy allait prendre ses aises aussi longtemps.

L’impératrice avait donc ouvert les yeux de mauvaise humeur -sans pour autant se lever du mauvais pied-, elle avait à peine salué Dante qui était encore dans sa chambre –décidément il se prenait vraiment pour son ombre, ce qui était loin de lui déplaire- avant de lui annoncer qu’elle sortait et sans lui.  Devant la tête incrédule du vampire qui ne tarda pas à lui rappeler le contrat qu’il avait signé tous les deux, l’impératrice lui rappela qu’elle était seule à décider et qu’une partie de chasse solitaire ne lui ferait pas de mal, bien au contraire. Après quelques brefs échanges plus calmes, elle sortit afin d’annoncer à ses domestiques qu’elle partait et qu’à son retour le domaine devait être resplendissant et que le jardin devait être tout aussi beau. Emerence avait envie de rose rouge, des roses partout, devant derrière, elle voulait que le rouge imprègne l’extérieur du domaine et quand ses yeux intense fusillaient le jardinier, celui-ci n’allait pas la mettre davantage de mauvaise humeur. Le décorateur vampirique extérieur avait donc simple hoché la tête, signe que tout serait exactement comme elle le souhaitait à son retour.  Satisfaite, Emerence remonta dans sa suite afin de vêtir une armure légère.Un haut légère doré recouvrant parfaitement ses courbes, un bas noir sublimant ses longues jambes, des bottes noirs un peu surélevé recouverte de lame doré (click pour voir la tenue complète). Emerence était comme à son habitude très attirante  mais particulièrement dangereuse.

C’est donc dans son armure favorite que la jeune impératrice avait quitté le vampire afin d’effectuer son occupation favorite, chasser. Cela faisait plusieurs jours, que le sang d’humain ne lui n’avait pas parcouru les lèvres, plus par principe que par envie, elle ne voulait pas déclencher une nouvelle guerre. Pourtant, elle avait promis à sa jeune servante de l’emmener en Oryenna sous peu afin de chasser ensemble du sang-chaud. Parcourant la forêt, Emerence n’était concentré que sur les différentes odeurs, cerfs, lapin, chouette, chauves-souris, humain… Humain ? Immédiatement elle dévia sa trajectoire sauta dans un arbre proche, avant de se déplacer dans les différents feuillages, certaine que personne ne pourrait la voir. Rapidement elle surplomba sa cible, l’observant avec envie. Une jeune humaine, ou plutôt une enfant, que faisait-elle seule dans la forêt de Màvreah ? Curieuse, l’impératrice préféra attendre, observer avant de tirer des conclusions.

Pauvre petite humaine sans défense parcourant à l’aveugle une grande forêt, l’odeur de la peur qu’elle dégageait ne pouvait que satisfaire davantage le vampire qui prenait un malin plaisir à la regarder chuter sur le sol. Face contre terre, le repas sur patte finit par craquer, fondant en sanglot avant de hurler de rage… Pauvre petite créature sans défense, la voilà perdue, comprenant enfin que la solitude et la noirceur l’entourant était sa seule compagnie. Enfouissant sa tête dans ses genoux, calmant peu à peu ses sanglots l’humaine attendait que quelque chose se passe, mais rien ne vint. Observant les ombres qu’elle prit pour des personnes elle finit par hurler encore, ordonnant aux fruits de son imagination de partir. Alors que l’enfant commençait à s’endormir, tentant lamentablement de lutter contre le sommeil un autre vampire sortit des ombres atterrissant proche d’elle. Sautant immédiatement sur le sol un grognement retentit de la gorge d’Emerence :

- «  Si j’étais toi, je ne te toucherais pas cette enfant. Elle est à moi, je te laisse trois secondes pour disparaître de ma vue… Dépêche-toi ma patience est relativement courte. »

Observant son impératrice le vampire se mit immédiatement à genoux, présentant ses excuses avant de disparaître. S’approchant doucement de l’humaine, Emerence la regarda avec un semblant de tendresse.  Comme pouvait-on laisser un enfant seul ici. Grognant elle finit par se résoudre à l’apporter avec elle jusqu’au domaine, le chemin allait être long, elle ne pourrait pas courir que marcher. S’abaissant silencieusement, l’impératrice prit dans ses bras la jeune fille endormis, faisant attention à ce que les différentes lames constituant l’armure ne la blessent pas.  Une seule égratignure lui serait fatale, le sang-froid ne résistant pas à l’appel du sang.  Sentant la petite chose bouger dans ses bras, Emerence finit par prendre la parole d’une voix froide :

- «  Qu’est-ce que tu fais en Màvreah petite ? Tu as conscience que tu aurais pu te faire dévorer ? Ou sont tes parents ? »

Les questions étaient simple, savoir si oui ou non il y avait d’autre humain sur le territoire vampire. Observant les le visage de la jeune fille, qui ne devait pas vraiment comprendre la situation. Emerence soupira tout en poursuivant la marche, elle finirait bien par prendre la parole pour donner des explications. Une autre question parcourait l’impératrice, pourquoi ne l’avait tel pas directement tué ? Avait-elle encore des remords à s’en prendre à des enfants, des êtres faibles ?




Dernière édition par Emerence De Gainbourd le Ven 12 Juil 2013 - 20:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Égarée en terre hostile [Terminé]   Égarée en terre hostile [Terminé] EmptySam 29 Juin 2013 - 20:52

 
Les yeux fermés,  débordant encore de larme,  Naralith senti ses membres commencer à s’engourdirent.  Le vent de plus en plus froid, lui transperçait sa lourde cape, tel des lames de couteaux qui effleurent sa délicate peau.  Ses lèvres légèrement teintées  de bleu tremblaient  de froid.  Elle finit toutefois à basculer dans le sommeil, une dernière larme cristalline à l’œil, qui termina sa course à son menton, avant de venir mourir sur le sol.

Naralith tenait fermement entre ses doigts, les rebords de sa sombre cape, repliés sur elle, afin qu’elle ne se déplace pas lors de sa petite sieste. La tête légèrement inclinée sur le tronc majestueux de l’arbre, elle ne cherchait plus à lutter contre la fatigue. Elle préférait lui laisser gagner cette bataille, souhaitant intérieurement que le soleil ne tarde pas trop à montrer son joli museau. Les yeux fermés, la pauvre jeune fille avait l’esprit embrouillé par une multitude de souvenir, qui à chaque nuit la hantaient.  Les larmes lui remontèrent aussitôt aux yeux, une nouvelle étincelle de tristesse et de rage avait vu jour dans son  cœur, qui recommençait à accélérer de plus en plus, lui qui avait retrouvé un rythme normale quelques minutes plutôt.

 
Autour d’elle, quelques parts dans l’obscurité de cette vaste forêt, se déroulait sous ses yeux fermés, une scène qui l’aurait sûrement effrayé.  Deux vampires se tenaient fièrement l’un devant l’autre, ayant chassé la même proie, ils s’observaient, l’affront du regard ne dura qu’un court moment, avant qu’un d’entre eux, prit la fuite dans la nuit sans même réclamer son dut.

Toujours plongés dans son néant intérieur, la pauvre jeune fille sentie, sous elle quelque chose la soulever… Ce qui la tira aussitôt de sa stupeur. Elle ouvrit un peu les yeux, qui cherchèrent aussitôt à se refermer, elle pouvait sentir le vent sur son visage, elle appuya sa tête contre la froide armure métallique de la jeune femme… Écoutant ses paroles qui résonnaient tel un rêve dans son esprit…

 
- «  Qu’est-ce que tu fais en Màvreah petite ? Tu as conscience que tu aurais pu te faire dévorer ? Ou sont tes parents ? »
 
 
Elle chercha à ouvrir un peu plus les yeux… Afin de voir la femme qui lui parlait… Mais la fatigue la rattrapait à chaque fois, elle entrouvrit  donc les lèvres pour murmure d’une voix plutôt endroit et sanglotant…
 
- Màvreah…
 
Elle poussa un profond soupir referment ses yeux… Elle venait de réaliser dans quel merdier elle venait de se mettre les pieds.. Puis elle continua, avec un ton de voix un peu moins triste, même presque rieur.

- Mes  parents… Ils sont morts ….
 
Elle sentie la fatigue lui asséner un violent coup, la tête lui tourna légèrement, puis elle sombra dans l’inconscience. Son petit corps n’en pouvait plus, elle avait eu si peur et cette peur ne partira pas d’aussitôt. Même inconsciente, son cœur se débattait.  Elle avait le visage caché dans son capuchon et semblait dormir profondément.  Mais ses rêves n’avaient rien de rose.

Dans les arbres coassaient des corbeaux noirs comme la nuit, qui volant d’une branche à l’autre suivait la vampire à la trace. Ils semblaient rire de la situation, donnant ainsi à la forêt un air encore plus lugubre.  Ces oiseaux de malheur, épiaient les moindres gestes du vampire, de leurs yeux globuleux.

La respiration de Naralith devient alors irrégulière, dans ses rêves elle se débattait, les larmes lui inondèrent le visage.  Même si elle se débattait dans son rêve, son corps resta parfaitement immobile dans les bras de la dame.  Sa respiration changeante était soulignée par la vapeur qui s’échappait d’entre ses lèvres, preuve du temps qui était particulièrement froid.
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Emerence De Gainbourd
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MessageSujet: Re: Égarée en terre hostile [Terminé]   Égarée en terre hostile [Terminé] EmptySam 29 Juin 2013 - 22:31





Parfois, seul le coeur comprends notre comportement.

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La petite créature finit par bouger, et entrouvrit les lèvres pour laisser entendre une voix encore remplit de sanglots. Emerence l’écouta sans un mot, l’enfant répéta le nom de la contrée, ce qui n’étonna pas l’impératrice. Après tout le sang-froid ignorait le temps que la petite avait passé dehors, elle devait avoir faim ou même froid. Même si la sensation de fraîcheur ne touchait plus le vampire depuis longtemps, Emerence ne l’avait pas oublié pour autant. Resserrant la somnolente contre elle, l’impératrice se contenta d’écouter la suite qui n’était pas réjouissante. Une orpheline, il fallait qu’elle tombe sur orpheline humaine sur le territoire vampirique. Soupirant, la jeune femme resta silencieuse.

Alors que l’enfant sombrer dans un coma profond ou plutôt certainement dans les abysses des rêves, Emerence continuait à marcher, soutenant le corps endormit de l’humaine. Autour d’eux des petits yeux jaunes les observaient avancer, accompagnant le craquement du bois sous les pieds d’Emerence par des coassements des plus agréables –ou désagréable tout dépend le point de vue-. Toujours sans aucuns mots, les pas de l’impératrice restaient réguliers, observant le paysage, la forêt qu’elle aimait tant. Alors que les créatures du malheur les suivaient, passant de branche en branche, la buveuse d’hémoglobine esquissa un sourire, annonçant à voix haute que l’humaine n’était pour l’instant pas un repas.

Doucement, le ciel s’assombrit encore, avant de laisser tomber sur la marcheuse et sa passagère, une pluie rafraîchissante. Soupirant, Emerence fit une pause afin de détacher sa cape et de recouvrir l’enfant afin que la pluie ne la touche pas. Rapidement le tonnerre gronda et un éclair s’abattu au loin, sans un bruit et sans davantage d’inquiétude la jeune femme poursuivit sa marche silencieuse, plus rapidement cette fois avant de mettre à l’abri l’humaine.  L’impératrice se demandait ce qu’elle allait bien pouvoir faire d’une chose aussi fragile qu’un humain, si elle ne ferait pas mieux de l’abandonner dans un coin et de partir. Mais une femme reste une femme que ce soit un vampire ou une autre race et abandonner un enfant reste une chose inimaginable dans l’esprit d’Emerence. L’impératrice connaissait la solitude et cette impression d’avoir tout perdu et observer une innocente ressentir la même chose n’était pas évidente. Après tout, une domestique de plus ou de moins, cela ne changerait rien. 
Alors que la chevelure du sang-froid commençait à coller son visage et accompagner la pluie qui dévaler sur eux, le domaine commençait à se dessiner au loin et une silhouette connu de l’impératrice se précipita à sa rencontre afin de l’abriter… Ne cachant pas sa surprise à la vue de l’humaine.


- «  Madame… Venez vite… » 

Confiant l’enfant à la domestique, tout trois rentrèrent rapidement dans le domaine afin de s’abriter. La voix d’Emerence retentit une nouvelle fois, devant les têtes étonnées des servantes :


- «  Mettez là dans une chambre, trouvez lui des affaires propres et faites-lui chauffer de l’eau qu’elle prenne un bain chaud. Le temps de me changer et je vous retrouve dans la chambre. Pas de question. » 


L’enfant passa de bras en bras sans un mot ni une interrogation à haute des voix des servantes. Alors que la plus âgée attendrit par la petite créature se chargea de la monter au troisième étages, les autres courraient déjà partout afin d’obéir et de ne pas faire attendre l’impératrice. Apportait enfin dans une chambre et déposé avec délicatesse sur le grand lit double par une domestique, la jeune fille fut recouverte et réchauffé, alors que d’autre monté une grande bassine remplit d’eau chaude, tous attendez le réveille de la charmante enfant.   

[FIN DU RP SUITE AU DOMAINE ]
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