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 La salle des souvenirs.

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MessageSujet: La salle des souvenirs.   La salle des souvenirs. EmptyJeu 1 Mar 2012 - 15:00

En entrant dans la pièce c’est un souffle froid qui vous englobe. Un murmure parvient à vos oreilles et vous chuchote mille et une histoires de la lignée des Vlad.
Du commencement et ce pour l’éternité, c’est dans le sang qu’est contenue les délicieuses fables des Vampires de cette lignée.
Alors allez-y, entrez. Laissez les esprits du passé vous guider à travers les brumes de l’éternité.
Ne tremblez pas, peut-être qu’ils vous laisseront repartir entier ?

Quelques pas plus loin vous pouvez voir le mur du fond. Un mur grand qui s’étend haut au dessus de votre tête. Un arbre a été gravé dans la pierre, chaque branche porte une inscription.
Il s’agit d’un langage que vous ne comprenez pas néanmoins une petite vitrine à votre hauteur préserve un document récent.
Il s’agit du même arbre, un arbre généalogique. Dessiné proprement et de façon lisible les noms inscrits sont ceux de la lignée complète des Vlad.

La salle des souvenirs. Famili10

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MessageSujet: Re: La salle des souvenirs.   La salle des souvenirs. EmptyMar 6 Mar 2012 - 16:08

Théodose Vlad Grisevue.
Nouveau membre.
Fils d'Isâ Vlad Zelbreth, frère de sang de Leïlana Zelbreth. Oncle de sang de Ëmie Zelbreth. Petit fils de Jäwell Zelbreth.
Petit fils par adoption de Yasukun Vlad Lucifer.


Sexe : Masculin
Âge du personnage : 60 ans
Race : Nain./ devenu vampire.

Moi, Théodose Grisevue, âgé de soixante années vous conte mon histoire. Je suis né dans l'auberge d'Azgal d'une mère malade et d'un père brigand. Je me souviens, c'était au premier étage dans une chambre miteuse. Les vents hurlaient à l'extérieur, personne n'assistait cette brave et rude femme mis à part son mari grandiloquent. Cette soirée-là, l'alcool avait coulé comme à l'accoutumée. Tandis que les uns chantonnaient, que les autres jouaient, dansaient ou visitaient quelques naines imbibées de bière, ma mère, elle, souffrait et mourrait à petits feux. L'accouchement avait duré plusieurs heures, et ce fut au bout de la troisième qu'il daigna enfin traîner son corps rongé par les vices jusqu'à la chambre consacrée. Il avait fallu huit heures, un tiers d'une journée entière pour permettre à ma mère de me laisser inscrire mon empreinte sur le monde et effacer la sienne : elle mourut d'épuisement quelques minutes après que je naquisse.

Tout porte à croire que je fus élevé par mon père, mais il n'en était rien. Ce nain indigne à sa race daignât prendre soin de moi à a seule aube de ma vie, après quoi il m'échangea contre je ne sais quel bien aux nains des collines. Il est vrai, j'ai certes été élevé par les nains des collines mais l'ethnie à laquelle je suis lié par le sang m'est inconnue, encore à ce jour. "Grisevue" n'est pas le patronyme assigné à mes "parents" adoptifs, c'est un surnom que l'on m'a attribué dès la naissance : ma vue est constamment troublé par un voile gris et l'iris de mes yeux est teinté de cette couleur. Mon enfance n'a pas été un véritable havre de paix. Bien sûr, j'ai été élevé à la dure, comme chaque Nain : on m'envoyait chercher du bois, j'ai été initié à la maîtrise de la hache et du marteau par celui qui me servait de père. A première vue je n'aurais pas de quoi me plaindre, néanmoins la vérité est tout autre. A l'extérieur de leur cabane se trouvait une petite cavité rocheuse où allaient parfois se réfugier les animaux en période de froid intense ou lorsqu'ils voulaient échapper à quelque prédateur que ce fut. Et bien, on m'envoyait dormir là-bas, parmi eux. Pourquoi ? Il n'invoquait aucune raison, à peine eus-je ouvert la bouche que je me fusse pris un coup de manche de sa hache dans le dos. Les nombreuses cicatrices parsemant mon corps proviennent en grande partie des attentats physiques et mentaux que j'ai subi de la part de ce bourreau. Je pense que c'est là que vient ma particularité, mon aptitude à ne pas raisonner avec le cerveau primitif que l'on assigne communément aux Nains et à m'élancer vers les lettres : la quête des origines, le rejet d'un palliatif mortifère. Ce sont les raisons qui me semblent les plus vraisemblables, et personne n'a à se prononcer dessus.

Je ne fréquentais pas beaucoup les autres Nains : on ne me laissait sortir que pour aller dans cette maudite grotte ou bien pour remplir les tâches les plus ingrates mais qui m'ont permis de m'endurcir et me faire être ce que je suis à ce jour. Je ne m'étalerai pas sur un passé larmoyant, et souhaiterai arriver directement à un évènement qui a été le tournant le plus radical de ma vie. Je commençais à grandir et à nourrir un sentiment de rancœur et de rébellion de plus en plus fort vis-à-vis de ce tyran et l'occasion de ma vengeance s'était présentée d'elle-même. C'était durant un hiver très froid, la neige nous arrivait aux genoux et nous nous combattions comme d'habitude. Quelques passes, attaques, parades, techniques et ça s'arrêtait là. Étrangement, cette fois-ci il voulait aller plus loin : une simulation d'un combat à mort. Je ne pouvais refuser, l'opportunité de mesurer l'étendue de mes capacités me tombait dans les mains. Le duel était vraiment égalisé, comme si tout avait été prévu, enfin presque. Ayant baissé sa garde, pensant que je ne lui assènerais pas de coup critique, je lui assénai un coup de hache dans les côtes. Ses cris déchiraient littéralement la blancheur de l'hiver. Pour rien, il hurlait comme un dément mais personne ne l'entendait. Le tyran, le despote, le mal face à l'esclave en train de se libérer. Son sang était l'unique tâche de la blancheur immaculée de l'hiver. Épuisé par le combat, il ne put me rendre de coup et tomba. Alors qu'il essayait de se relever, je lui brisai la nuque avec ma hache et c'en fut fini. Mon faux père était mort et j'avais cinquante ans.

Je ne pouvais que rentrer dans cette cabane désormais libérée de l'emprise d'un pareil dément. Sa femme reçut la nouvelle mortuaire avec un grand stoïcisme, sa seule réponse fut "il n'a eu que ce qu'il méritait, je rentre chez moi. Pars, nous n'avons plus rien à nous dire". Cette femme qui me lançait toujours des regards compatissants bien que durs, qui m'avait dispensé de plusieurs autres blessures venait de couper les ponts en une seule phrase. C'était une bonne chose, je n'aurai pas de remords. Cette femme m'avait rendu la vie supportable, je l'ai libéré d'un mari psychologiquement pourri. Il n'empêche que c'était bien beau de dire "pars" à un Nain qui n'avait que pour connaissance du monde extérieur que le puits et les lisières des forêts les plus proches. Aussi étrange que cela puisse paraître, Théodose n'avait jamais mis un pied dans un des villages alentours. Il était donc grand temps de s'y mettre.

Et c'est ainsi que depuis plusieurs années, je me traîne de villages en villages. Aujourd'hui je suis un nain adulte, robuste, endurci par une vie enviable en rien mais je n'ai ni ami, ni famille. Je suis Théodose Grisevue, Nain vieux de soixante années, et ma véritable histoire commence ici.
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