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 A la recherche de ses racines (partie 2) [Terminé]

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MessageSujet: A la recherche de ses racines (partie 2) [Terminé]   A la recherche de ses racines (partie 2) [Terminé] EmptyLun 21 Mar 2011 - 4:25

Après plusieurs jours de marche, la petite troupe était arrivée dans la cité. Celle ci était le symbole de la réunification des peuples, le point de départ de leur nouveau monde, après la guerre des titans. Chacun, ici, avait sa place, en tant que citoyen du nouveau monde libre. Malgré cela, il existait toujours un clivage toujours frappant entre les différentes classes sociales. Toujours était-il que cette ville était magnifique, le joyau d'Oryenna. De grandes rues perpendiculaires se recoupaient pour former de grandes places qu'embaumaient les étals des marchands d'odeurs de pains tout juste sortis du fournil, des fruits juteux et sucrés, mélangées au senteurs suaves de la sueurs humaines, lycanique et nanesque. Les bâtiments étaient en pierres et en torchis, et les colombages atténuaient la froideur du roc, veinant les façades des maisons de grandes poutres vernies. La foule y était toujours présente, et dans celle ci se cachait toutes sortes de personnes: les plus miséreux comme les orphelins, les assassins et les voleurs, les plus aisés et les gardes...

Mais tout ceci, ce n'était que ce qu'Astriol en avait entendu. Il n'y avait jamais mis lui même les pieds, pour son plus grands plaisir. Mais avec le temps, les choses changent, il était bien placé pour le savoir.

Il devait être aux alentours de cinq heures, la nuit touchait à sa fin, et s'il ne voulait pas se trouver en compagnie d'une torche vivante, il lui fallait trouver une auberge au plus vite pour la journée. C'est donc sans bruits que les trois compagnons franchir les portes de la ville et se dirigèrent vers le quartier résidentiel, dans lequel devait logiquement se trouver de quoi dormir, même de jours.

Astriol ne se sentait pas vraiment à sa place, il avait toujours eu l'habitude de vivre au milieu de la forêt et cette ville lui paraissait morte, faite de pierres glacées et sans âmes. Perdu dans le fil de ses pensées, il ne remarqua pas l'ombre qui les suivaient,en sautant de toits en toits. La petite main de Faulk vint lui tirer l'oreille, le sortant de sa torpeur, et il lui dit:

« - M'sieur, j'crois qu'il y a un méchant là bas, i'fait que d'nous regarder et il est habillé comme si il voulait se déguiser en ombre, mais c'est pas carnaval, alors c'est nul comme déguisement... »

L'elfe sourit à la peluche rose sur son épaule et leva les yeux. Personne n'était visible, mais en tendant l'oreille, il parvenait à distinguer le bruit d'une respiration, lointaine, sur le toits d'une maison qu'ils avaient dépassés depuis quelques secondes. L'avantage d'être né elfe. Les sens aux aguets, il prit Mary par la main et accéléra le pas, cherchant à distancer l'étrange espion. Peut être n'était-ce qu'un soldat montant la garde, mais par précaution, il valait mieux tenter de fuir...pour le moment. Le trio prit d'abord a droite, puis tourna a gauche, deux fois, ils revinrent sur leurs pas, et accélérèrent jusqu'à un porche, sous lequel ils se cachèrent. Il envoya quelques mots dans l'esprit du vampire *On nous suit.* Puis il tendit l'oreille. La présence était toujours là, à quelques mètres au dessus de leur tête. D'un coup,le bruit cessa. Les muscles de l'elfe se contractèrent, et sa main vint saisir la dague, à sa ceinture. Un bruit étouffé, à quelques mètres d'eux, dans la rue, lui fit savoir que l'homme avait sauté au sol.
Un instant, plus rien ne se passa. Le calme envahit Astriol, la lune n'était plus visible derrière les bâtiments, une légère brise vint faire voleter ses cheveux, un frisson le parcouru,puis tout s'accéléra, son adversaire se rua sur lui, une sorte de scalpel dans chaque mains. L'elfe poussa ses compagnons contre le mur et se précipita dans la rue. Visiblement l'assassin était venu pour lui, et il n'allait pas le regretter. Astriol sentait son cœur battre de plus en plus rapidement, son ennemi lui faisait face, sa capuche et son foulard noir ne laissaient voir de son visage que ses yeux plissés,semblant tenter de déterminer comme mettre fin aux jours d'Astriol le plus lentement possible. Puis il sorti deux scalpels d'une bourse attachée à la ceinture et les lança.


*Il doit pas être bien renseigné sur la rapidité elfique celui là...*

Les petites armes ne furent pas difficiles à éviter, et tombèrent un peu plus loin.

*A mon tours...*

L'elfe resserra sa prise sur sa dague et courut vers la gauche de son assaillant, pour, au dernier moment faire un bond sur la droite. Une technique elfique peu connue, qui avait toujours porté ses fruits, à l'exception d'un combat d'arène contre un nain qui l'avait mit KO en deux coups de poings. Mais l'assassin qu'il avait en face de lui ne semblait pas connaître les coutumes et l'art de combattre de sa noble race, aussi prit il un air ahuri lorsqu'Astriol, tout en retombant à sa droite, lui mit un coup de pommeau sur la tempe, avant de retomber avec grâce et légèreté, tandis que l'autre tombait, assommé. Cette petite altercation n'avait pas pris plus de quelques secondes, et avait été réglée sans faire couler le sang. Le vainqueur ramassa les deux petites lames qui l'avaient manquées précédemment, puis, prit le corps du vaincu sur son épaule avant de se diriger dans une petite ruelle sombre, tout en faisant signe à Mary et Faulk de le suivre. Ayant posé le corps inerte au sol, il entreprit de lui faire les poches. Il trouva dans la bourse une dizaine de petits scalpels identiques, une fiole d'un liquide verdâtre, ainsi qu'une petite sarbacane. Dans une de ses poches se trouvaient de petites fléchettes, qui devaient être les projectiles de la sarbacane. C'était tout. Faulk qui était tout prêt, tira le foulard et la capuche de l'assassin, pour voir son visage. C'était une femme. Jeune, elle avait les cheveux d'un noir profond et la peau très pâle. Alors qu'Astriol était plongé dans la contemplation de celle qui avait voulu sa mort, elle ouvrit les yeux. Son premier réflexe fut de chercher un scalpel, mais l'elfe fut plus rapide, et lui saisit le bras avant qu'elle eut le temps de faire quoique ce soit.

« -Qui es tu, et pourquoi avoir tenté d'attenter à nos vies? Réponds, ou je me ferai le plaisir d'offrir à mon amie que voici, son petit déjeuner.

-Ouais, c'est une vampire la dame, et même qu'elle fait super peur, et qu'un jours j'ai fais pipi sur moi, parce qu'elle m'a montré ses dents, et elles sont super looonnnngues!

-Bon, d'accord, d'accord! Je parle! Je suis Azgard, j'étais missionné par l'ordre des assassins pour mettre fin à tes jours. Ne me tuez pas, je vous en supplie...

-L'ordre des assassins? Qui voudrait ma mort?

-Je ne sais pas, un homme est venu demander notre aide, en échange d'un gros sac d'or...Quand à l'ordre, je peux t'y conduire si tu acceptes de me laisser la vie sauve...Peut être pourra-tu en apprendre un peu plus en t'entretenant avec mon supérieur... »

Astriol était choqué. A peine avait-il mit les pieds en ville qu'on tentait de l'assassiner. Il saisit Azgard par le col et la releva. Puis lui fit signe de les conduire à son repaire. L'elfe commençait à sentir l'humidité du sol envahir les ruelles, signe que le jours allait se lever. Fort heureusement, L'assassin, au détour d'une ruelle, ouvrit une bouche d'égout et s'y engouffra. Les trois compagnons la suivirent. Une échelles pleine de moisissures permettait de faire le lien entre les réseau souterrain et le sol, à travers un boyaux de pierre. Arrivé au sol, il s'essuya les mains sur son pantalon, tandis que Faulk récupérait sa place sur son épaule. Azgard était là, et les attendait. Elle les promena dans le réseau d'égout jusqu'à arriver devant une grande porte en bois ouvragée, qui n'avait en aucun cas sa place dans un endroit si sale. Elle bascula sur ses gonds sans un bruit, et laissa entrevoir une grande pièce au milieu de laquelle trônait une table en chêne, entourée de grandes colonnes en marbres qui soutenaient le plafond. Un grand chandelier éclairait la pièce dans le moindre de ses recoins, et c'était la seule source de lumière avec la cheminée qu'on avait creusée dans un coin de la pièce. A un bout de la table siégeait un homme d'une trentaine d'années. Il prit la parole à leur entrée dans la pièce:

« -Alors comme ça, tu es toujours vivant, Astriol Zenhan.


-Pourrais-je savoir à qui j'ai affaire?

-Excuse moi, j'en oublis les bonnes manières. Je suis Ezio, maitre de l'ordre des assassins. Celui qui a demandé à Azgard de t'éliminer. Tu es le fils d'un des plus puissants mages noirs que le monde ait connu. Aussi, quand un homme est venu me demander de te faire disparaître, je m'y ai vu que du bon. Mais le simple fait que tu me ramène mon assassin est un geste très chevaleresque.

-Je ne suis pas comme mon père. Il a tué ma mère et mes frères. Et je suis à la recherche d'hommes et de femmes qui, comme moi, ont perdus des êtres chers par la faute d'Anorian, afin qu'il réponde de ses actes.

-Bien, voilà qui change la donne...Peut être que notre l'ordre pourra t'aider, si ce que tu dis est vrai...Pour le moment, allez vous reposer, toi la fille et l'animal. J'imagine que voyager de nuit avec une vampire, vous oblige à dormir de jours. Cela n'fait rien. Nous reprendront notre conversation demain soir. Azgard va vous conduire dans votre chambre. »

La conversation avait prit une tournure assez étrange. Sans même être sure de ce qu'avançait l'elfe, Ezio lui avait fait confiance. Lorsqu'ils furent dans leur chambre, Faulk sauta sur le lit et se roula en boule sur l'oreiller, tandis que Mary lui faisait face. Elle n'avait pas prononcé un seul mot depuis leur arrivée en ville. Il n'aimait pas ça. Il ne voulait pas qu'elle le quitte, pas maintenant. Et soudain, répondant à une pulsion qu'il n'avait jamais connu par le passé, il s'approcha de la jeune fille et déposa un baiser sur ses lèvres, l'effleurant à peine. Au contact de sa peau, il fut submergé par une vague d'émotion, il avait envie de chanter, de danser, de rire à s'en rouler par terre. Mais il n'en fit rien. Caché derrière ce masque de pierre, il détourna le regard et rejoint le galopin. Il s'allongea sur le lit et attendit. Qu'est-ce qui lui était passé par la tête...Décidément, la baronne lui faisait perdre l'esprit.
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MessageSujet: Re: A la recherche de ses racines (partie 2) [Terminé]   A la recherche de ses racines (partie 2) [Terminé] EmptyDim 10 Avr 2011 - 13:48

Astriol, ou mon super héros des temps modernes. A première vue, il semblait à Mary être plutôt fragile et incapable de se battre malgré son artillerie. Après tout, le temps avait eu raison des préjugés: l'armure ne fait pas le guerrier. Elle avait donc des doutes quant à sa capacité à la protéger en cas de problème. De toute façon, Mary était sûr d'une chose: elle n'avait besoin de personne. Si elle le suivait c'était par simple curiosité et en cas de problème elle pouvait aussi bien partir comme elle était venue. Enfin ça c'était en théorie. En vérité elle s'était beaucoup attachée à ses compagnons, ils étaient devenus sa seule famille. C'était les derniers qui la rattachait encore à quelque chose de rationnel, à un environnement social et affectif. Elle pouvait pour la première fois depuis le début du siècle se retrouver elle-même à travers et grace à eux. Elle n'imaginait plus les quitter et imaginait encore moins qu'ils puissent la quitter. Ils avaient réussis à refaire palpiter son coeur mort et n'avaient pas intérêts à en partir. Elle ne leur laissait de toute manière pas le choix.

Loin dans ses pensées elle s'était laissée guidée par Astriol qui suivait lui-même une parfaite inconnue qui n'inspirait aucune confiance à la jeune vampire. Après près d'une heure de marche vers un lieu de plus en plus reculé et sombre ils arrivèrent dans une salle où un homme se faisant appeler Ezio leur promis de les aider. Mary savait qu'il fallait plus encore se méfier de cet Ezio que d'un quelconque autre membre de cette confrérie. Après tout, c'était le maitre des maitres en l'art de la manipulation. Elle lui lança un regard noir et lourd de menace et se laissa conduire à sa chambre avec ses amis.

Elle jeta un regard dans la « chambre » qui ressemblait plus à un cachot qu'à une véritable chambre d'auberge. Une table de chevet et un lit cloué au sol pour seuls mobiliers de la pièce, l'obscurité renforçait cette impression d'enfermement. Faulk ne s'en préoccupa même pas et se jeta sur le matelas avec sa nonchalance habituelle. Avec une pointe de tendresse Mary lui adressa un sourire et s'allongea elle aussi à ses côtés. Elle ne prononça pas un mot et concentra son attention sur le plafond. Des planches vieillis par le temps et l'humidité qui rendait la pièce plus froide qu'elle n'aurait pu l'être.

La vérité, c'est que Mary Spring, baronne de Mavreah avait peur. Tout son être tremblait de perdre ses amis. Elle avait bien trop conscience que rien n'était jamais vraiment acquis. Elle avait peur de l'avoir laissé tomber dans la gueule du loups, peur qu'ils ne torture cet enfant de Faulk, peur qu'ils les sépare, plus que tout peur de trop s'attacher à celui qui s'allongeait maintenant tout près d'elle. Trop près d'elle pour qu'elle ne ressente rien. Son coeur cognait contre sa poitrine comme s'il voulait fuir, elle-même voulait fuir ces relations humaines trop complexes. Cela faisait un bon siècle qu'elle était restée de marbre et voilà qu'elle se sentait aujourd'hui plus paradoxale qu'elle ne l'avait jamais été. Minaj était une blague à côté de ce qu'Astriol provoquait en elle. La tirant de ses songes, ce même elfe balaya tout ses doutes d'un bref baiser.

Elle oublia les assassins qui étaient dans cette planque, elle oublia que cette quête pouvait les mener à la mort, elle oublia qu'elle pouvait les perdre. Aucune de ses craintes n'avait de sens. Les choses allaient bien. Elle prit la main fine de l'elfe dans la sienne et se blottit contre lui sans se soucier de ce qu'il pourrait dire. Ça n'avait pas d'importance, elle le vannerait demain pour se protéger des sentiments. Pour le moment, c'était comme ça. Les choses allaient bien. Faulk, certainement jaloux vint se coucher en boule non pas entre eux, mais avec eux. Mary était sûr d'une deuxième chose: Ils étaient et seraient ensemble pour le meilleur comme pour le pire. Un pacte qui n'avait nul besoin de paroles, une promesse du coeur valait mieux que tous leur papiers administratifs.
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MessageSujet: Re: A la recherche de ses racines (partie 2) [Terminé]   A la recherche de ses racines (partie 2) [Terminé] EmptyJeu 14 Avr 2011 - 19:05

Après que Faulk se soit endormi, en boule, les deux amants avaient changé de lit. S'était ensuivit une longue nuit d'amour. Vers dix neuf heures, un des membres de la guilde vint les réveiller, et les trouva serrés l'un contre l'autre, un sourire béat sur le visage. Le réveil fut difficile, et seul Faulk était tout guilleret lorsqu'on leur proposa de quoi manger. Après un repas léger, on les amena à nouveau face à Ezio.

« -On m'a raconté que vous aviez bien dormi?-il rit- Bon, toujours est- il que nous devons mettre en place un plan d'action pour arrêter ton père.

-J'aurais d'abord préféré être accompagné d'orphelins, dont les parents aurait été tués par Anorian. Si quelqu'un d'autre s'occupe de lui, ce crime n'aurait aucun sens. Seule la vengeance est une raison valable pour perpétrer un homicide.

-Bien, comme tu voudras. Mes espions vont se renseigner. Profitez de la nuit pour visiter la cité...ou...pour euh...enfin...faites ce que vous voulez. Nous avons appris que ton père, Anorian, se cachait dans le temple maudit, au nord d'Oryenna. Nous y avons envoyé plusieurs hommes, mais aucun n'en est jamais revenu. Nous ne savons même pas s'ils sont morts. Nous pensons qu'il en a convaincu certains de changer de bords et de travailler pour lui. Mais rien n'est sure. Lorsque tu iras à sa rencontre, Astriol, tu devras faire très attention, et protéger tant que tu le pourras les être qui te sont chers. Ton père n'hésitera pas à les torturer pour faire ce qu'il veut de toi. Allez visiter la cité, je dois donner l'ordre à mes espions de chercher ce que tu me demandes. Et attendez, par la même occasion, vous avez besoin de quelque chose?

-Je ne pense pas. Pas pour le moment.

-Bien. Je vous souhaite une bonne nuit et une belle visite de notre citée de l'aurore...Aurore que malheureusement tu ne pourras admirer ma belle enfant, ce qui est bien dommage puisque sa beauté est semblable à la tienne. »

Puis Ezio sortit, laissant le petit groupe seul avec Azgard , qui les conduisit jusqu'à la sortie des égouts.

« -Voilà, je vous laisse ici. J'ai une mission à mener à bien.

-Et...comment faisons nous pour revenir dans votre repaire?

-Ne vous inquiétez pas, les assassins sont partout et nulle part à la fois. Il y a aura forcement quelqu'un pour vous ouvrir. »

Puis elle grimpa sur le toit d'une maison et disparu dans la nuit, aussi silencieusement que la mort. Astriol se demandait ce qu'elle avait à faire. Récupérer des informations? C'était peu probable, elle était une combattante, et elle ne se serait pas résolue à effectuer une tâche si peu gratifiante. Non, elle devait éliminer quelqu'un cette nuit, mais qui? L'elfe ne préférait pas savoir. Il se tourna vers Mary, lui adressa un sourire et lui prit la main. Puis ils se promenèrent dans la ville. En tant normal, il n'aurait trouvé aucun charme à la cité, mais après la nuit qu'il venait de passer, tout n'était que beauté à ses yeux. Un sourire niais sur le visage, il serra la main de sa compagne, sans faire attention à la moue boudeuse du galopin sur son épaule.

Après quelques heures à déambuler dans les rues, ils se dirigèrent dans une sorte de parc. La vue d'arbre lui mit du baume au cœur et quelques vers lui vinrent à l'esprit en entendant le hululement d'une chouette.


« Au printemps le sommeil ne cesse dès l'aurore
Partout se font ouïr les gazouillis d'oiseaux
La nuit s'achève enfin dans le souffle des eaux,
Qui sait combien de fleurs seront tombées encore ? »


L'aurore, il n'avait pu la voir depuis longtemps, et les seuls oiseaux qu'il pouvait entendre désormais étaient les nocturnes. L'elfe ne regrettait pas d'avoir rencontrer Mary, mais il était tout de même évident que la sensation du soleil sur sa peau, du vent dans ses cheveux, portant l'odeur chaude et agréable des herbes de foret, des animaux parcourant les vastes étendues d'Evanya lui manquaient. Si seulement cette fille n'avait pas été vampire...Ils auraient pu faire de grandes choses.

Faulk vint tirer sur l'oreille de son compagnon.


« -Moi j'comprends pas pourquoi les fleurs elles tombent. Une fleur c'est pas vivant, alors elles peuvent pas s'emmêler les pieds et tomber, c'est nul tes phrases. »

Visiblement, le galopin n'appréciait guère que Mary remplisse désormais plus de place que lui dans le cœur de l'elfe, et cette jalousie fit sourire ce dernier. Jamais personne n'avait témoigné d'autant de sympathie à son égard. Tout cela étant surement due au manque de relations sociales. Depuis tout petit, Astriol n'aimait que très peu le contact des gens. Il préférait vivre seul, accompagné où qu'il soit par sa seule force et amie, La Nature. Il prit donc le boudeur dans sa main et le posa au sol, avant de sortir de sa poche un bout de viande qu'il avait récupéré chez les assassins. Le cadeau eut l'air de plaire et visiblement, l'éponge était passée.

Soudain, un bruit vint briser le silence nocturne. Un bruit de pas. Il envoya un avertissement à Faulk par la pensée, et d'un regard, prévint la baronne. Il se retourna doucement, la main sur sa dague. D'un coup d'oeil il vit la source du « danger ». A première vue, elle semblait humaine. Mais après observation, elle avait du sang d'elfe, ce qui lui procurait cette grâce et cette beauté. Elle semblait perdue, frigorifiée et visiblement en pleurs.

Astriol se leva, laissant sa lame à sa ceinture, après avoir écarté la possibilité que la femme qui se trouvait devant lui pouvait être une quelconque menace. Il se dirigea vers elle puis lui dit:

« -Bonsoir. Avez vous besoin d'aide? Vous avez froid? Faim? Soif? -Il détacha sa cape qu'il enroula autour des épaules de l'inconnue qui n'avait pas encore eut le temps de prononcer un mot- Venez avec nous, et racontez nous ce qui vous amène ici, n'ayez pas peur! »
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MessageSujet: Re: A la recherche de ses racines (partie 2) [Terminé]   A la recherche de ses racines (partie 2) [Terminé] EmptySam 16 Avr 2011 - 22:26

Il faisait nuit noire dans la citée de l'Aurore, une des rares nuits où le froid nous mord jusque dans la moelle. Dans la rue une belle demi-elfe marchait rapidement, totalement frigorifié. Elle n'avait pas prévu de telle nuit en quittant son pays et n'avait qu'une belle robe d'un bleu clair ornée d'aigues-marines et une cape légère qui flottait dans le sillon d'air qu'elle créait en marchant. Elle ne semblait pas chercher quelque chose de précis, prenant un chemin au hasard. Bien que la nuit était froide, elle avait le sourire et saluait les gens comme une bohémienne. Elle finit par s'aventurer dans les Cartier riches, voulant voir l'architecture et l'art humain à son meilleur, et tomba sur une jeune fille. Cette jeune fille lui ressemblait comme deux gouttes d'eau, ses yeux bruns comme les siens, sa longue chevelure ondulée qui lui tombait sur les épaules de la même manière. La ressemblance était à s'y méprendre, l'on aurait cru que l'humaine et la demie-elfe étaient soeur. Marie attendit quelques secondes que l'humaine s'éloigne et se mit à la suivre subtilement. Cette jeune humaine, 16 ans tout au plus, avait attisé sa curiosité. Elle la suivit pendant une dizaine de minutes sans découvrir quoi que ce soit, jusqu'à ce que l'humaine arrive à une maison. Les yeux de la jeune elfe se remplir d'eau lorsqu'elle reconnue la maison, la maison ou son père avait vécu. Cette jeune fille devait être sa nièce ou sa petite nièce, dépendant de qui était ses parents, les vies humaines sont tellement courtes. Elle fit demi-tour avec l'âme en peine, tant de souvenirs douloureux venaient de resurgir en quelques secondes.

Alors qu'elle marchait rapidement, des larmes commencèrent à couler le long de ses joues et le froid se mit à la ronger de l'intérieur. Elle était triste, jalouse, blessée émotionnellement. Elle ne cessait de se demander pourquoi les dieux avaient choyé sa famille alors que la sienne avait vécu dans la pauvreté et la misère pendant toutes ces années. Pourquoi il avait été récompensé de l'avoir abandonné elle et sa mère alors qu'il lui avait promis un bel avenir et du bonheur. Elle s'engouffra dans un parc et attendit d'être certaine que personne ne pouvait l'entendre avant de crier.


- Sale tricheur, menteur, manipulateur... si tu n'étais pas déjà mort, je te tuerais!

Elle fondit en larme, larmes de rage et de malheur, cet homme réussissait à la démolir même après la mort. Elle se mit à marcher tranquillement sans pour autant sécher ses larmes et finit par tenter de se mettre à l'abri du vent au pied d'un arbre. Alors qu'elle était perdue dans ses pensées, une voix d'homme l'interpella. Elle leva la tête tranquillement, le froid ralentissant ses mouvements, et le vit poser sa cape sur ses épaules pour l'aider à se réchauffer. Aux questions d'Astriol elle ne répondit que par un haussement d'épaules gêné, mais il pouvait bien voir qu'elle avait faim et était frigorifiée. Elle finit par lui dire d'une voix brisée par la tristesse et la rage.

- Désolé... De vieux souvenirs qui remontent, je ne veux pas vous embêter avec ça.
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MessageSujet: Re: A la recherche de ses racines (partie 2) [Terminé]   A la recherche de ses racines (partie 2) [Terminé] EmptyJeu 21 Avr 2011 - 18:10

L'amour, c'était donc ça? Mary n'en savait rien, sentiment aussi inconnu que menaçant. Elle frissonnait de plaisir, elle frissonnait de peur, elle était effrayée et Minaj souriait dans ses ténèbres. Mary se contenta d'adopter une attitude normale, elle avait longuement étudié ces humains qui se pavanent main dans la main en souriant de façon niaise. Mary se contenta de serrer la main de son amant parce qu'elle n'avait plus que lui à quoi se raccrocher. Le temps avait eu raison des êtres qu'elle avait aimé et Astriol n'y échapperait pas. Elle le savait et s'y préparait déjà. On ne peut lutter contre le temps, c'était un fait.

C'est donc côte à côte qu'ils se baladèrent dans la nuit de la cité. Le ciel était d'un noir d'encre, on aurait dit une toile d'un bleu sombre posé au dessus de leurs têtes. Seule la lune leur procurait un peu de lumière. Des ombres se dessinaient ça et là au fil de leur marche. On aurait pu y voir tout un scénario mais pas cette nuit. Mary était trop épuisée pour penser. Elle se laisser aller, tendant l'oreille au moindre bruit. Son ouïe fine perçue un cri au loin que le silence finit bientôt par recouvrir complètement. Il y avait une âme dans cette ville qui souffrait plus qu'aucune autre, elle en était sûre. Une douleur muette dans un corps fragile et seul. Surtout seul. C'était bien la pire des choses qui puisse arriver à un être humain autant qu'à une quelconque créature. De la solitude était née Minaj. Et rien ne la détruirait jamais plus.

Ils avancèrent encore sans que Mary ne se préoccupe plus vraiment de cette personne qui l'avait pourtant si intensément touchée. Cette fois plus audible, ils entendirent tous trois le bruit d'une respiration saccadée par des sanglots. Une silhouette se détacha de la nuit et Mary sentit plus proche que jamais cette souffrance qu'elle avait effleuré quelques temps plus tôt. Alors qu'Astriol offrait son aide, Mary dévisagea la jeune femme. Elle n'était pas simplement belle, elle avait du charme. Cet être fragile lui fit penser à un papillon, cet animal aussi fragile qu'éphémère. Il lui vint alors cette phrase: «  Vous ne toucherez point un papillon sans faire tomber la poudre qui colore ses ailes ». Il lui semblait que la toucher pouvait l'abimer, lui parler la corrompre. Sans en connaître l'origine, elle savait que sa douleur était pure et véritable. Ses larmes n'étaient pas là pour planter le décor, ses larmes venaient du plus profond de son coeur. C'était là la plus belle chose qu'elle avait vu depuis de nombreuses décennies.

Sans se préoccuper de ce qui se passait autour Mary s'avança en fixant la jeune femme. Elle s'immobilisa devant elle, s'accroupit et prit sa main. Que sa réaction soit déplacée ou incongrus n'importait pas à Mary pour le moment. Sa main était froide, aussi froide qu'un corps mort. Elle se demanda quelques instants si cette jeune femme n'était pas vraiment morte. Elle ne dégageait aucune chaleur. Mary plongea ses yeux inquiets dans ceux de l'elfe et s'en détacha soudainement. Elle se redressa brusquement, recula de quelques pas et lui murmura:

- Sèches tes larmes et relève toi. C'est pas en restant assise sur sa peine qu'on la résorbe.


Sans trop savoir pourquoi elle avait beaucoup de compassion pour cette femme et tenait à l'aider au moins à se relever. Elle lui tendit une main solide et son visage se détendit, laissant place à un sourire amical. Un sourire qui l'invitait vivement à prendre sa main au risque de la contrarier. Minaj n'était jamais loin derrière.
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MessageSujet: Re: A la recherche de ses racines (partie 2) [Terminé]   A la recherche de ses racines (partie 2) [Terminé] EmptyLun 2 Mai 2011 - 1:02

« - Dis, tu penses qu'il y a que moi qu'elle déteste? Parce qu'elle est gentille avec les autres, mais moi, elle me regarde tout le temps comme si elle allait me manger...Même desfois, on dirait qu'elle se lèche les lèvres quand elle me parle! Bon, quand elle te regarde aussi elle se lèche les lèvres, mais c'est pas trop pareil avec moi. »

Faulk, perché sur l'épaule de son compagnon observait la scène tout en faisant part de ses angoisses à Astriol. Ce dernier lui sourit et lui dit doucement qu'il n'aurait rien à craindre...tant qu'il serait avec lui. Le galopin ouvrit de grands yeux et commença à trembler de tous ses membres, se cramponnant à la longue oreille effilée.


Astriol jeta un regard aux deux femmes face à lui. L'inconnue avait saisie la main de Mary et s'était assise sur le banc, la cape toujours enroulée autours des épaules. Elle était belle. D'une beauté différente de la femme avec laquelle il avait batifolé la nuit précédente, mais d'une beauté certaine tout de même. De peur que la baronne se rende compte qu'il dévisageait la jeune fille, il détourna le regard et observa les environs. Au moment où ses yeux inspectaient les toits, une ombre dissimulée sur l'un deux sembla disparaître. Azgard avait raison, les assassins étaient toujours là, bien qu'invisibles. La perspective d'être toujours observé et protégé avait quelque chose de rassurant, mais mettait également le pauvre elfe très mal à l'aise. Lui qui avait toujours été le chasseur, voilà qu'à présent, il était dans la peau de la proie. Ici, à part les arbres du petit parc, il n'y avait que des bâtiments, et ce n'était en rien le milieu dans lequel Astriol était à l'aise.

Soudain, un petit cri vint troubler le silence nocturne, accompagné d'une vive douleur à l'arrière de la tête de l'elfe. Faulk avait glissé, et s'était rattrapé in extremis à une mèche de cheveux elfiques. La scène était des plus troublante: Une inconnue venait d'être récupérée par un couple vampire-elfe et sanglotait encore, tandis que le galopin était suspendu à un mètre cinquante au dessus du sol, se retenant seulement à la chevelure d'Astriol. Ce dernier crut apercevoir un petit sourire sur le visage de sa compagne, et lui même sentit une irrésistible envie de rire aux éclats. Mais tout ceci aurait été déplacé vis-à-vis de la jeune fille en pleurs. Aussi essaya-t-il de masquer ce rire en le faisant passer pour une quinte de toux. Heureusement, l'auteur de la facétie lui sauva la mise.


« -Hé, pourquoi t'as une lune dans le dos toi? Elle est dans le ciel la lune! T'aurais pu prendre une étoile, on aurait pu croire que c'était une vraie parce qu'il y en a plein, mais une lune, il y en a qu'une qui existe! »

Ayant offert la chaleur de sa cape, plus rien ne cachait son épaule marquée.

« -Je ne sais pas trop ce que c'est. J'ai ça depuis toujours il me semble. Parfois, cette marque me démange, mais ça passe au bout de quelques jours. J'ai vu un soigneur qui, à sa vue, n'a plus voulu m'approcher. Peut être que c'est une maladie contagieuse...Je n'en sais rien. Ce dont je suis sur, c'est que c'est la même que sur mon brassard. »

Il récupéra Faulk et lui montra la pierre en forme de lune sur son brassard, seul lègue de sa mère.


« -Ha ouais. Bah comme ça on sait que c'est à toi! C'est une marque de famille?

-Non Faulk. Je ne crois pas. Tu sais, je n'ai que très peu connu ma famille. Je n'ai jamais vu mon père, et la seule image que j'ai de ma mère et de mes frères, c'est celle de leurs cadavres. Deux de mes frères et un de ma mère.

-Moi non plus j'ai plus de frères ni de maman... »

Le galopin éclata en sanglot, toujours dans les bras de son ami. Oui, lui non plus n'avait plus de famille et, seul face à la cruauté des êtres de la nature, il fallait se débrouiller. La petite créature était trop faible et pas très intelligente, donc dans l'incapacité de subvenir à ses propres besoins. Astriol avait reconnu une part de lui même en Faulk. Enfin bref. Il fallait cesser de ressasser ces anciens souvenirs.
[HRP- t'as vu l'allitération de ouf'? \o/]

« -Mademoiselle, puis-je vous demander pourquoi tant de larmes coulent sur vos joues? »
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MessageSujet: Re: A la recherche de ses racines (partie 2) [Terminé]   A la recherche de ses racines (partie 2) [Terminé] EmptyMer 4 Mai 2011 - 23:00

La jeune femme regarda un moment la main qui lui était tendue, le visage de la femme qui la lui tendait était calme et serein, elle lui semblait amicale. Elle frissonnait sous la cape, son coeur avait été refroidi par la scène qu'elle venait de voir et ce sentiment froid s'était propagé dans tout son corps. Morte, non elle ne l'était pas, mais aurait cent fois préféré l'être en ce moment même. Morte pour ne plus entendre les gens lui dire qu'elle n'était qu'une erreur. Morte pour ne plus penser que son père était un salop et qu'elle ne pourrait jamais venger sa mère. Morte pour ne plus pleurer encore et encore. Son long voyage avait finalement été tout sauf bénéfique. Elle s'était frottée à des bandits de grand chemin et avait tout perdu son argent, n'avait pas réussite à trouver d'endroit décent où dormir et avait rencontrer la seule personne qui pouvait la faire tomber plus bas encore. Elle voulait mourir, pour que tout s'arrête. Cependant, ses pensées furent troublées par l'approche de la vampire. Elle était si belle, si invitante, comme si la vie venait de lui envoyer un signe, signe de rester en vie un peu plus. Ce visage lui disait de se relever, de faire un trait sur le passé. Elle se demanda alors comment faire pour mettre un trait sur le passé, comment tout oublier? Elle finit par prendre la main doucement en essuyant ses larmes et se relevait lentement dans un petit, soupire. Elle regarda alors l'elfe puis baissa la tête, s'assurant que sa capuche couvrait bel et bien ses oreilles qui trahissaient son origine douteuse.

Elle regarda alors l'elfe, retournant immédiatement à la vampire pour ne pas s'attarder sur l'elfe. Il était beau, d'un charme qu'elle avait rarement vu. En fait, elle avait déjà vu des beautés équivalentes, mais jamais un tel charisme, il était différent des autres et elle l'avait vu au premier coup d'oeil. Elle se demandit alors si elle ne venait pas d'interrompe un soirée de couple bien avancé, une soirée qui ne se finirait surement pas comme ils l'avaient prévu. Perdu dans ses réflexions nouvelles son corps semblait se réchauffer peu à peu sous la chaleur de la cape. Elle retourna son visage vers l'elfe qui lui posait une question et lui répondit en baissant les yeux, ne voulant pas rougir et indisposer sa compagne.


- Une vieille histoire... mais je ne veux pas gâcher votre soirée de couple...

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MessageSujet: Re: A la recherche de ses racines (partie 2) [Terminé]   A la recherche de ses racines (partie 2) [Terminé] EmptyMer 1 Juin 2011 - 22:05

Mary sourit à cette nouvelle appellation « couple ». C'était ce qu'ils étaient sans se l'être jamais dit semblait-il. L'amour qu'elle éprouvait pour Astriol était si naturel qu'il ne lui avait jamais parut nécessaire de l'officialiser. Mary, lasse de cette conversation qui tournait en rond depuis trop longtemps lui répondit presque durement:

- Vous ne gâchez rien, cessez de vous apitoyer et puisque vous n'avez plus rien à perdre, venez avec nous.

Elle était agacée par tant de larmes inutiles, mêmes justifiées, elle était agacée par cette sorte de dégoût de la vie qui émanait d'elle, agacée par ce manque de vitalité. Au yeux de la baronne, rien n'était plus exquis que le goût de la vie et l'on devait se réjouir de chaque instant, si triste soit-il. Ne dit-on pas à tout va que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort? Il serait temps de mettre en application nos belles convictions. Il était bien question de devenir plus fort aussi mentalement que physiquement dans ce vaste monde où la loi du plus fort régnait en maître sur toutes les autres institutions. Une brise d'air fraiche vint caresser la joue d'albâtre de la jeune femme qui se détendit à ce simple contact. Une simple sensation qui lui donnait l'impression d'être vivante, cette même sensation qui lui rappelait le soleil et les brises fraiches du matin qui lui avait jadis valut quelques bons rhumes.

- Allez bout d'chou, c'est pas avec des larmes qu'on soigne nos blessures. J'vais t'apprendre à être une vraie femme si tu veux!

Sur ces mots, Mary accompagnée de toute sa petite bande qui comptait alors un membre de plus s'éloigna dans la nuit, un sourire pendu à ses lèvres glacées.


[FIN DU RP, LA SUITE ICI]
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