Du Vent, De La Pluie Et Un Autre Loup [PV:Sébastian Whright] [ Abandon ]

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Staya, comme toujours, depuis la mort de son père décida de retourner voir un clair de lune, de lune entière.

La soirée de la veille avait été mouvementée, non seulement elle ne se souvenait pas de tout mais en plus, un mal de crâne certain l'habitait. La beuverie n'avait pas été énorme, simplement qu'elle avait fait une mauvaise rencontre ... Ce Gabriel D'Argent lui avait donner une belle frousse. A peine était'elle entrés dans la taverne que cet homme l'abordait pour qu'il discutent, mutuellement ils avaient parlé d'eux. Cocasse il l'avait inviter a prendre un verre, à même le culot de la bouteille. Elle s'était abandonner à ses grands airs de capitaine des mers. Ça l'avait mis hors d'elle, dés que la proximité avait était de trop elle s'était jeter sous sa forme de louve dans la nuit. C'était de sa faute qui plus est.

Sous sa forme humaine, Mlle Vinbieth quitta son nid, chaque soir elle se trouvait un nouvel endroit, cette nuit ça avait été la foret des sanglots. Simplement pour le son que produisait les arbres quand la pluie commençait de tombée, des bruits pleurs. Non pas que la jeune femme était triste mais ça l'apaisait de savoir que certain étaient plus seule qu'elle, plus malheureux. Car elle ne l'avait jamais vraiment été. Simplement triste. Elle n'avait pas connu sa mère louve, morte seule feu son père sait où, embrochée par un cerf lancé à pleine allure. Staya était trop jeune, elle n'avait que six mois ... Enzo, son père lycanthrope s'était occupé d'elle, durant douze longues années il s'est laisser mourir, petit a petit, sans que la fillette qu'elle était à l'époque s'en rende vraiment compte. La mort avait était douce, cette fois ci. Le vent battait ses cheveux roux, très sombre, ondulant car elle n'avait pas eu tout le temps nécessaire pour les brossés. Sa tunique noire trop grande voletait autour d'elle, la vent battant ses jambes nues.

Dés que Staya senti la pente sous ses pieds elle n'hésita pas une seule seconde et, sur d'être sorti de l'endroit ou elle pouvait croiser d'autres espèces. Elle se jeta la tête la première dans ses envie animales. Elle fit un bond, prodigieux et la transformation fut progressive, suivant la courbe du saut, les oreilles s’allongèrent, ses crocs poussèrent et son museau se prolongea. Ses bras devant elle prirent de noirceur et des poils vint les recouvrirent. Elle avait oublier de se déshabiller et ses vêtements craquèrent quand son torse s'agrandit, ses hanches devinrent plus longue et qu'une queue lui sorti du bas du dos, suivant l'os de sa colonne. Ses pattes arrières prirent leur angle et s'affinèrent au mollet pour ne donner qu'un cartilage. Déjà ses antérieurs touchaient le sol et un rugissement bas sorti de sa gueule. Avec une force prodigieuse pour elle et une finesse sans égale due à sa fine taille Staya se lança droit jusqu'en haut du rocher.

Ses foulés étaient longues, ses antérieures la tiraient finement, dirigeant ses pas a travers les différent obstacles, évitant les grosses pierres et bondissant plus haut que les herbes folles, alors que ses postérieurs la poussaient avec puissance. Na nuque et sa tête suivaient le rythme, balançant au rythme des pas, tout son corps demandait à aller plus vite, rien n'y faisait, mais ses pattes ne pouvaient pas. pas à cause du manque d’énergie, sa petite taille l'handicapait. En tant qu'humaine ça allait mais louve ... Qu'elle galère ! L'horizon s'ouvrit devant elle, grand, un panorama sans égale, elle distinguait la nuit et la pluie s'abattu. Sans prévenir, elle tomba du ciel noir d'où ne sortait qu'une lune blanche et ronde. Elle se refléta dans la pupille jaune de Staya, ponctuée de paillettes noir. Elle stoppa net. Juste au bord du rocher. Il y en avait bien d'autre en bas, mais elle n'avait aucune envie de les rencontrés.

Staya se sentait bien, elle leva la tête vers le ciel, les yeux fermés, l'eau de la pluie vint nettoyer son visage. Son pelage très sombre devint plus lourd, elle se secoua. Le soulagement n'était que temporaire mais tant pis. Elle n'allais pas abandonner une nuit de pleine lune si belle. Son humeur était neutre, physiquement ça allais, elle n'avait rien. Au fond d'elle, elle se sentait tranquille, paisible mais ce n'était pas se ressort. Tout pouvait basculer. Jusqu'à la chasse, le sang et la mort. Elle s'assit et, rebaissant la tête elle ouvrit grand les yeux pour admirer l'étendue des terres Lycanthrope. Il n'y avait pas de nuage mais, la pluie tombait abondamment, la lune laissait passer sa lumière pâle qui donnait des airs d'argent à la fourrure de la louve. Rose.

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Le lycan avait erré des jours durant suite au bal organisé par l'impératrice Sophie-Anne Ancestry en Mavréah. La soirée avait été assez étonnante, il s'était surpris à apprécier le goût particulier des vampires mais plus que tout sa soirée en compagnie de Enyëlle lui avait offert une nouvelle fois des instants inoubliables. Mais sa haine envers ce peuple resta intacte car toute faste, cette splendeur dont étaient capables ces suceurs de sang montrait la façade derrière laquelle ils se cachaient pour tromper tout leur monde. Des êtres fourbes, manipulateurs, menteurs et froids. Au retour de la soirée, Sébastian n'avait pas raccompagné comme il l'aurait souhaité la louve mais pris la peine de l'escorter jusqu'à la frontière entre Evanya et Thaodia...en lieu sûr en somme. Puis il se rendit sur la terre de son enfance, là où tout basculer dans sa vie. Une fois arrivé sur place, dans cette étendue verdoyante qu'est la forêt d'Evanya il pu s'apercevoir que rien ou presque n'avait changé. L’herbe avait poussé, a végétation s'était faite plus dense...mais les ruines étaient toujours bien présentes, encore marquées de l'incendie. Il resta là, sous forme humaine comme par précaution, pendant des heures durant...puis s'en y prêter attention, trois jours défilèrent. Ni la faim, ni la soif et encore moins la pluie ne l'avaient sorti de son mutisme. Il se ressassait sans cesse les images qui restaient encrées dans sa mémoire....se revoyant jouer avec son père, apprendre à chasser comme lycan puis comme le font si bien les elfes. Il se remémorait ses premières peurs de louveteau lorsque son père le laissa seul 1 semaine entière dans la forêt afin qu'il puisse développer seul ses instincts de survie.....soit il reviendrait grandi, soit il n'en reviendrait pas. Sébastian ne ressentit pourtant plus la même peine qu'auparavant, les longues discussions sur la vie avec Enyëlle l'avaient sans nu doute aidé à appréhender le cycle de la vie différemment. Mais sa haine, elle, était toujours là, à l'affût...prête à bondir et frapper avec le marteau de la justice. Ce jour viendrait....

Trois avaient passé quand le chef de la meute de hurle-vent reprit la route verts Thaodia...un lourd travail l'attendait. Il pénétra alors 1H plus tard sur ses terres et plutôt que prendre la direction de l'Est, vers la cicatrice, il piqua vers le nord instinctivement...vers le Rocher du Clair de Lune. Ce lieu offrait une vue panoramique de Thaodia...Terre merveilleuse marquée des souffrances du passée. Les chefs s'en servaient de lieu de rassemblement lors de conflits entre meutes ou pour préparer une guerre à venir. Mais la raison pour laquelle il aimait s'y rendre était sa hauteur. D'en bas, ce rocher était positionné en trompe l'oeil, mais une fois le sommet atteint, le lycan ressentait cette impression de proximité avec le ciel. Son père lui avait souvent parlé de ce lieu comme étant le sanctuaire des lycans tombés pour la défense de Thaodia. De là haut ils veillaient désormais sur leurs semblables. Cette vérité était plus qu'hypothétique mais il aimait y croire. La pluie redoublait d'intensité alors que la nuit s'abattait peu à peu sur les terres. Plus il gagnait en altitude plus l'air se refroidissait mais en ce jour sébastian n'avait pas le coeur à se transformer. Son éépais pelage blanc lui aurait pourtant fournit la chaleur nécessaire. C'est donc pieds nu et torse nu que le chef de meute grimpa. Il finit par atteindre la dit Rocher. D'ici il pourrait trouver la paix et la concentration nécessaire pour réfléchir. Tant de choses arrivaient ces derniers temps.Mais plus encore...le chef des crocs noirs qu'il croyait avoir péri depuis des semaines avait prit contact avec lui. Ne sachant comment il avait survécu ni où il se terrait depuis tout ce temps. Il avait requis l'aide de Sébastian pour reprendre sa place...celle qui était la siège...sur le trône de la meute de crocs noirs.

Mais les espoirs de calme du lycan tombèrent vite dans l'oubli....une odeur lui parvint au nez...celle d'un autre lycan....l'odeur était encore bien présente et laissait soit présager qu'il était encore là ou qu'il venait de partir. Il s'avança encore, ses pieds foulant le sol rocailleux, les gouttes de pluie perlaient sur sa peau. Son pantalon de voyage imbibé d'eau et son sac en bandoulière le protégeaient plus. Arrivé sur le plateau il scruta les environs et aperçut une silhouette non humaine aux abord de la falaise.Une louve et non un loup. L'odeur de la pluie sur le pelage dégageait une odeur particulière. Sans motif d'inquiétude il reprit sa marche en avant, lentement, les bras ballants.

"Que faites vous ici, seule ? Ne savez vous pas que nos terres ne sont pas sures ces derniers temps?Je suis un des gardes de la sécurité en Thaodia...déclinez votre identité je vous prie?"

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Staya, ou non, plutôt Rose, c'est a ce petit nom qu'elle répondait aux intimes sous sa forme de louve. Une louve pas très grandes, aux allures souples, rapides comme une rafale de vent, insaisissable, impénétrable. Mais son physique, ce n'était pas la seule chose qu'elle avait. Ses manières simples mais si peu communes, trop classiques, trop belles, trop douces, mais avec un potentielle de réussit tellement élevé qu'elle attirait les jalousies. C'est ça d'avoir un passé tellement simple, tellement commun. Trop normal, donc invisible et particulier. Quelques choses de contraires mais qui vont ensembles. Son père lui avait enseigner d'être calme, sage et patiente. "Tout vient à point à qui sait attendre". Une phrase qu'il avait tirer elle ne savait où mais qui avait tout son sens en ce moment. Elle aurait voulu du calme, le bonheur d'être tranquille et dans un lieu sains, ou elle pourrait voir la nuit bougée, la lune dérivée jusqu'à l’apparition du soleil. Annonçant a Rose l'heure de retourner se coucher. Pour le moment, seul comptait la lune, douce lumière vibrant sous les asseaux de la pluie, zébrés par des nuages invisible, dans un ciel pourtant lumineux, Rose n'aurait pas put le dire ... peu être que Staya, sous forme humaine, plus sage, plus réfléchie ... Elle avait cette fichu manie de faire une différence entre sa forme de louve, sa mère l'avait appeler Rose, et son père, un vrai lycanthrope Staya. Ils avaient fait un compris, il y aurait deux fille, en une seule. Jamais de réunion. Rose, fille de louve, Staya fille de lycanthrope.

Elle souffla, se retournant juste au bon moment pour voir grimper vers elle un homme. Il était grand, sa présence imposait un respect. A vrai dire, elle était tombée des nus en le voyant. Pied sans semelle sur le gravier, a même la pirre, torse nu, sac en bandoulière balançant contre son buste muscler par les années de labeur, de transformations, c'était un homme-loup. la pluie battant contre les oreilles trop sensibles de la jeune louve, elle dut déchiffrer les paroles de l'homme sur ses lèvre :

"-Que faites vous ici, seule ? Ne savez vous pas que nos terres ne sont pas sures ces derniers temps?Je suis un des gardes de la sécurité en Thaodia...déclinez votre identité je vous prie?"

Il s'approchait d'elle, lui posant sa question, elle ne sut pas comment lui répondre. Rose, c'était sa vie, sa façon de vivre, la forme sous laquelle elle se présentait le plus souvent, dans ce corps puissant et invincible à quatre pattes elle se sentait parfaitement bien. Elle était d'abord née louve, plus heureuse ainsi. mais la forme humaine était la plus légale, la plus universelle, la façon commune à tout les êtres pour converser, échanger et vivre. Ainsi elle n'eu pas le choix. pour se faire comprendre elle devait retrouver la jeune femme qu'elle était. Nue sous sa fourrure noire. Elle avança sa patte droite qui repris un aspect humain, prolongeant la perte des poils sombres dans son dos, puis son antérieur gauche, produisant la même lardée de peau claire en partance de l'épaule. Elle se redressa, son buste retrouva sa peau pâle et douce, tour a tour chacune de ses jambes reprirent leurs formes svelte et élancées, elle aussi dénudée de tout vêtements. Elle s'était transformée à nue, oubliant ce qu'elle avait sur le dos. En quelques seconde, juste le temps pour l'homme de respirer elle fut nue en face de lui, sous la lumière pâle de la lune, ses yeux ambres brillants d'une lueur animale. Tout deux droit, elle ne lui donna aucune expression, son visage resta de marbre.

"-Je ne suis plus seule à parement, mais j'aurais aimer le rester. Bien que je ne sache rien de ce qui se passe en ce moment je n'ai besoin de rien. Mais si vous insister, pourtant que votre grade m'importe peu, je m'appelle Staya Vinbieth, lycanthrope, je n'ai pas de meute particulière."

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La jeune femme était calme, posée. Pensait elle qu'il cherchait à l'intimider ou l'effrayer? Elle aurait tort le cas échéant. Sébastian prenait son rôle à coeur, de par sa position de chef de Meute mais aussi comme garant de la sécurité en Thaodia. Elle était nue, sous la pluie. Pourtant cela ne paraissait pas le gêner plus que ça. Le lycan s'approcha jusqu'à se retrouver à un peu moins d'un mètre de la louve. Il la fixait du regard, ne prêtant pas attention à sa nudité pour ne pas l'offenser. Tout comme lui elle avait trouvé refuge sur le rocher en espérant la paix. Il était vrai que cet endroit offrait une vue magnifique sur la terre des Lycans, peut être le plus beau paysage. La lycane était visiblement de celle qui errent sans meute. Sébastian avait eu l'occasion d'en rencontrer bon nombre ces dernières semaines. Il lui tendit sa main pour la saluer.

Staya Vinbieth, je suis Sébastian Whright. Ne voyez pas mon attitude un quelconque comportement agressif, mais seulement une mise en garde. J'arpente nos Terres pour m'assurer de leur sécurité et j'avertis toujours les loups solitaires. Ce sont souvent les plus exposés.

Il s'approcha un peu plus et se retrouva à quelques centimètres à peine d'elle. Il regarda dans son sac de voyage, fouillant et remuant ses affaires puis en sortit une large couverture. Il la déplia et indiqua du regard un renfoncement dans la roche, sorte de caverne pouvant servir d'abri. Il la lui posa sur le dos puis se rendit en silence sous l'alcôve laissant la louve seule décideur de le rejoindre ou pas.

Ne restez pas ici sous cette pluie, venez me tenir compagnie si le coeur vous en dit.

Il s'assied dans un coin et sortit de quoi grignoter. A vrai dire Sébastian se contentait d'être courtois, du moins de paraître sociable. Tout comme elle en effet il aurait voulu être tranquille. Ce lieu lui permettait de méditer et de réfléchir, de retrouver une certaine proximité avec la nature. La meute de Hurle-Vent occupait désormais une partie de ses pensées, sa vie s'était accéléré. Lui qui il y a quelques mois menait la même vie que cette lycane. Il errait à son gré, sans rendre compte à personne de ses actes, sans se soucier de son avenir ni de sa vie. Mais la réalité des choses le poussa à revoir ses positions. Les guerres qui éclataient partout, la méfiance grandissante entre les différentes meutes l'avaient amené à changer. Il n'aurait jamais penser reprendre une meute. Mais celle ci était particulière. Arriérée, sauvage, cette meute était à son image. Il éprouvait une certaine passion mais aussi de la peine pour celle qui avait tant souffert pendant des siècles durant. Les nombreux génocides l'avait meurtri au plus profond de son âme. C'est pourquoi il avait décidé de la reprendre en charge, lui donner un second élan mais aussi la place qu'elle méritait en Thaodia.

Qu'est ce qui vous a amené ici, sur ce rocher ? Avez vous trouvé réponses à vos questions ?

Sébastian sortit une lampe à huile et une pierre amadou pour éclairer la voute. Il avait hâte de regagner ses terres pour poursuivre la reconstruction de la meute. Il regrettait que les lycans solitaires ne rejoignent pas une meute. Ensemble les lycans étaient plus forts. Il leur manquait cette unité qui faisait la force des autres peuple. Le chef de meute redoutait les conséquences futures. Il fallait rassembler le maximum de lycans sous la même coupe. Déjà qu'entre meutes les relations étaient des plus tendues, si en plus les loups se mettaient à repousser l'idée d'intégrer un clan, l'avenir de Thaodia allait être des plus sombre. Le constat était difficile à encaisser mais on ne pouvait plus le renier. Les lycans semblaient être la seule race à s’autodétruire, par fierté, par orgueil. La lumière éclaira le visage de Sébastian dans l'obscurité caverneuse. Il ne quittait toujours pas la louve du regard.

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