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 Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis]

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MessageSujet: Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis]   Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis] EmptyVen 8 Juil 2011 - 23:27

La nuit arrivait à grand pas sur la forêt du crépuscule, l’air était frais. Cet endroit particulièrement dangereux attirait les aventuriers en quête de gloire. Un homme en robe noire s’y promenait, mais ce n’était pas un de ses aventuriers braillard. Il n’avait que pour seule arme une dague en os, qui n’en était pas vraiment une d’arme. C’était plus un objet de rituel qu’autre chose pour dire la vérité. Dernier nécromancien encore en vie, le jeune homme cherchait quelque chose de bien précis dans cette forêt dangereuse. Il était à la recherche de solitude et de calme pour améliorer son art.

Baltor aimait souvent se retrouver dans des moments de calme pour entrer en communion avec la mort. Il fermait les yeux et ressentait l’énergie nécrotique à des distances incroyables, quand il était au mieux de sa forme et de son esprit. Le soleil déclinait lentement, cédant place à la nuit si calme et si mystérieuse. En effet, la nuit il ressentait mieux l’énergie nécrotique que la journée pour une raison encore inconnue.

La forêt du crépuscule était réputée pour le nombres d’humains qui n’en étaient jamais revenu en vie. Le jeune homme s’était dit que de nombreux ossements devaient joncher le sol ou être enfoui sous la terre. Marchant lentement, Baltor était à la recherche d’os. Ce composant si précieux, il pouvait le ressentir et le modeler par l’esprit. C’était la base de son art pour créer des guerriers squelettes et un incroyable passe-temps pour se détendre. Quoi de plus beau et de plus calme, que de voir l’os plier à sa volonté et s’étirer en des formes étranges pour finalement ressembler à la perfection à ce que voyait l’esprit.

Soudain, l’homme s’arrêta net. Il avait trouvé son bonheur caché sous un arbre. Ce n’était plus qu’un amas d’os parfaitement nettoyé par le temps et avec quelques insectes qui grouillaient dessus, mais il était encore intact. Le squelette d’un humain probablement tué par un vampire qui était allongé contre l’arbre. Le nécromancien lui arracha le crâne et le prit avant de s’éloigner quelque peu. Posant le crâne sur le sol nu et ses mains sur les côtés, il ferma les yeux et entra dans un état de méditation profonde. Le crâne prenait lentement forme sous les doigts de l’homme. D’abord il se tordit pour former une sorte de globe, puis il devint un oiseau et enfin une petite statuette d’homme. Cet homme était la seule vision qu’avait Baltor du dernier grand maître nécromancien qui lui avait légué ses pouvoirs. Baltor ne cessait d’admirer cet homme et aimait lui rendre hommage en créant son corps dans de l’os.

Les heures s’étaient écoulées et maintenant la lune était haute dans le ciel. Le jeune homme n’avait pas vu l’heure passer comme d’habitude. Après tout, il n’était qu’un humain et avait besoin de repos. Un événement inattendu vint troubler sa quiétude. Un bruit se fit entendre, puis un petit couinement de douleur. Un rat avec ses yeux brillants n’était qu’à quelques mètres du nécromancien. C’était une chose très très rare qu’un animal supporte sa présence. D’habitude les animaux fuyaient sa compagnie ressentant son étrange aura de mort et de nécromancie. Les rats étant des charognard suivaient leur instinct et devaient épier l’homme dans le noir à l’affût d’un cadavre à manger. L’animal semblait hésiter et était apeuré. Mais après un autre couinement, il se rapprocha de Baltor qui pouvait le toucher. Le rat saignait gravement, probablement à cause d’un rapace affamé. L’animal était intelligent et savait que cet étrange humain pouvait soigner. C’était encore une des choses que le nécromancien avait à apprendre sur ses origines et ses réels pouvoirs. Touchant l’animal, de la fûmée noire sortit de lui cicatrisant et soignant la blessure. C’était la récompense pour le petit rongeur qui avait pris le risque de l’approcher. Aussitôt soigné, le rat fila sans demander son reste. Cet humain devait lui paraître trop étrange pour qu’il apprécie sa compagnie.

« File petit animal et profite de ta chance. »
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MessageSujet: Re: Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis]   Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis] EmptySam 9 Juil 2011 - 1:34

La peur, la colère et la haine. Voilà ce que je ressentais. La colère envers cet homme, mon beau père qui avait détruit ma vie, qui l'avait réduite à néant. Ma transformation avait eu lieu il y a maintenant une semaine environ. Je haïssais plus que tout cet homme qui avait tué de sang froid mon amour, mon lycan, mon sauveur,celui qui avait adoucit ma sombre vie durant des mois qui me paraissaient trop courts à présent. Celui avec lequel je voulais vivre pour toujours, mon prince charmant issu d'un conte de fée, assassiné par mon horrible beau père. Ce moins que rien qui abusait de moi, qui me maltraitait. Le nuage sombre avait fini par avoir mon soleil, et m'avait par la suite réduite à néant.

La peur de mon avenir. Qu'allais je devenir maintenant? Comment allais je survivre? J'allais devoir être autonome puis lorsque je me sentirais prête aller à Thaodia je le ferais. Mais j'avais aussi peur de moi même, de ce que j'étais devenue. En apparence, j'étais la même, une jeune femme grande et belle mais quand je prenais ma forme animale je devenais une autre. Je devenais agressive, violente, sanguinaire. Le lycan qui m'avait transformée m'avait prévenue, il m'avait dit qu'il faudrait que j'apprenne à maîtriser mes instincts, que j'apprenne à me débrouiller avec des sens bien plus développés. Maintenant j'allais devoir faire ça seule. Je n'arrivais pas à me contrôler et cela me faisait peur...

La lune se levait, emplissant le ciel de sa douce lumière blanche, fantomatique, presque spectrale. J'avais décidée de me faire une petite virée meurtrière nocturne, pour tenter de calmer un peu mes envies de meurtre. J'étais dans forêt, une forêt que je connaissais bien et pour cause, elle était à une heure de mon ancienne demeure. C'était là qu'il était mort. Des larmes ont coulées le long de mes joues. Je me suis transformée en louve. Le sol, recouvert d'herbe tendre et de feuille faisait un doux tapis sous mes coussinets. J'ai hurlé à la lune, un hurlement plein de douleur, de peine, de chagrin. Plein d'amour. J'ai entendue un bruissement. Un lapin détala dans les buissons près de moi, je l'ai poursuivit avant de l'attraper et de lui briser le cou, d'un coup de dent net et précis à la trachée. Le sang chaud du mammifère coula dans ma gorge et je me suis repue de l'animal, ne laissant que des os derrière moi. Je suis restée immobile, écoutant avec attention les bruits environnant, sentais avec délice les odeurs environnantes. Un rat. J'ai sentis un rat, je l'ai pisté et une fois trouvé, je me suis approchée de lui lentement. En une fraction de seconde je le tenais entre mes pattes. La pauvre créature couina, tentant de s'enfuir, chaque essai fut soldé par un coup de dent ou un coup de griffe. La petite bête etait en sang et cela m'amusait. Je me délectais de sa souffrance, de sa douleur. Soudain je me suis figée, j'ai sentis une odeur horrible. Une odeur de mort, de cadavre, mais vivant. Le rat en profita pour s'enfuir, vers la source de cette "puanteur". Je l'ai observé, en silence, l'animal se dirigea vers un homme, celui dont provenait ces relents de charogne. L'homme soigna le rat qui fila illico presto. Il lui dit de profiter de sa chance, mais c'était lui qui allait avoir besoin de chance.

Je suis lentement sortie des buissons, mes yeux dorés devaient luire me donnant un air effrayant, du moins je l'esperais, que j'ai accentué par un grondement sourd, un grondement qui annonçait la mise à mort de cet inconnu. J'ai montré les dents. J'allais passer à l'attaque sous peu, que cet homme soit sorcier ou non de toute façon dans le pire des cas je trouverais la mort et je rejoindrais mon transformateur, et nous serions réunis pour de bon cette fois. Dans le meilleur des cas, je le tuerai et sortirais donc victorieuse de ce combat. Je me suis mise en position pour bondir, à moins qu'il ne dise quelque chose qui lui mériterait un sursis, quelque chose qui pourrait allumer mon intérêt
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MessageSujet: Re: Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis]   Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis] EmptySam 9 Juil 2011 - 20:51

Un grondement sourd se fit entendre. Baltor se tourna en direction du bruit. Un loup semblait en colère de le voir. L’animal avait des yeux dorés qui brillaient dans la nuit. Il semblait prêt à passer à l’attaque. Ha bien y regarder, c’était plus une louve qu’un loup. L’animal dégageait une impression assez étrange. On aurait dit qu’il cherchait la confrontation par pur plaisir. Le jeune homme n’avait jamais vu de loup garou, mais il en avait déjà entendu parler. Une autre chose étrange, c’était le comportement de la louve. Pourquoi une louve seule décidait de s’en prendre à lui ? D’après ses connaissances, le nécromancien savait que cet animal chassait en groupe et ne s’en prenait pas à l’homme, sauf si celui-ci était blessé ou le menaçait. Cette hypothèse était encore plus vraie que les animaux le fuyaient généralement, à l’exception des charognards. Ce qu’il avait devant lui n’était donc pas une louve, mais un lycan. Il en aurait mis sa main à couper tellement l’attitude de l’animal était étrange. Décidant de garder cette conclusion pour lui, l’homme testa sa théorie et décida de parler avec la louve.

« Qu’est-ce qui t’amène ici ma petite ? L’odeur de la mort te plairait-elle ou bien cherches-tu à protéger tes petits de ma présence ? »

Baltor n’avait pas peur de la confrontation, si confrontation il y avait. La mort faisait partie de la vie et il l’acceptait. Mais une chose était clair dans son esprit, ce n’était pas ce soir qu’il y passerait. Il avait encore trop à découvrir et ne comptait pas se laisser faire. Fouillant dans ses poches, il sortit un petit morceau de viande sèche qu’il avait amené pour manger en route. Il le prit dans sa main et s’approcha de la louve. Sa manœuvre avait un faux objectif qui venait de germer dans son esprit calculateur. Le premier objectif était de le faire passer pour un faible humain tentant d’amadouer une bête féroce. Avec de la chance cette stratégie marcherait, mas le jeune homme n’y croyait pas trop. Le deuxième objectif était de gagner du terrain sur la louve et de la faire hésiter avec le morceau de viande. Le nécromancien n’était pas idiot, il savait que l’animal pouvait courir très vite et donc augmenter ses chances de le surprendre. En se rapprochant lentement comme il le faisait, il espérait lui couper un peu l’herbe sous le pied. Après tout c’était d’une logique imparable, si la louve n’avait pas un grand espace pour s’élancer et gagner de la vitesse, elle serait plus prévisible et plus facile à abattre. Cachée dans une de ses nombreuses poches, il avait sa dague d’os. Pour une fois elle servirait à autre chose qu’à effectuer un rituel de communication avec les esprits défunts.

« Tu veux le morceau de viande hein ? Viens le prendre, je ne te ferai pas de mal. »

L’homme ne mentait pas en disant ça. Il ne cherchait pas le conflit, bien au contraire. Si la louve acceptait de partir ou devenait moins aggressive, il était prêt à la laisser filer sans dommages. Si la dague ne suffisait pas, il était même prêt à user de magie pour venir à bout de l’animal. Fixant la louve dans les yeux, il essayait de devinner ses pensées. Ayant déjà parcouru quelques mètres en avant, il s’arrêta et s’accroupi légèrement toujours avec son morceau de viande séchée à la main. En adoptant cette attitude il se rendait vulnérable, c’était un piège de plus pour se faire passer pour un faible. Baltor avait l’esprit fourbe après tout, rien ne lui faisait plus plaisir que de faire croire à son ennemi que tout était acquis. L’homme se mit à fredonner une chanson attendant que la louve attaque, s’approche ou tout simplement confirme sa théorie et se retransforme en être humain. Cette balade, il la détenait des souvenirs du dernier grand maître nécromancien, avant que son corps ne soit couvert de coups et que son esprit s’envole dans un autre plan.

« La lune est sombre, l’avenir incertain. Mais qu’attends-tu dans le noir ?
File petit humain, préserve toi du malin. L’ombre pourrait bien s’abattre sur ton regard.
La sentance est levée, tu dois te dépêcher. Il existe une sortie pour qui n’a pas peur.
Le jugement est tombé, tu ne peux y échapper. Ne perd pas courage, il n’aura pas ton coeur.
»
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MessageSujet: Re: Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis]   Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis] EmptySam 9 Juil 2011 - 22:46

L'homme me regarda, sans aucune crainte apparente. N'importe quel humain digne de ce nom aurait déjà prit ses jambes à son cou et serait mort, dix secondes après m'avoir tourné le dos. Pas celui ci. Son odeur étrange, ainsi que son comportement me laissèrent perplexe. Mais qui diable était cet homme? Il commença à me parler. Ni sa voix ni son odeur étrange ne laissaient transparaître la peur qu'il aurait du ressentir. J'eu envie de rire quand il me demanda si son odeur me plaisait, mais quand il termina sa phrase je n'avais plus qu'une seule envie, lui briser la nuque. Alors que la surprise avait presque reussi à mettre de côté mon envie meurtrière, cette dernière revint au galop. Protéger des petits? Après avoir été violée par mon beau père aucun homme ne m'avait touchée, aucun homme mais un lycan avait réussi avec patience et amour à me redonner confiance. Il comprenait mon désir de ne pas porter d'enfant. Sans le savoir ce nécromancien venait d'enfoncer un couteau dans une blaie béante qui n'avait même pas commencée à cicatriser.
Je me suis ramassée sur moi même prête à bondir quand l'homme fouilla dans sa poche pour en sortir un morceau de viande séchée. Pas de bol mon ami, je venais de manger et je n'avais absolument plus faim. Quoiqu'un simple morceau de cet homme me tenterais bien, avant de laisser le reste de son corps aux charognards. Il commença ensuite à s'avancer lentement, étais il totalement stupide? S'il voulait mourir tout de suite autant qu'il me tende la gorge, en une fraction de seconde tout serait réglé. Il me tendit sa main sans cesser de s'approcher. Il voulait que je vienne prendre la viande séchée. J'ai reniflé, la viande ne sentait rien en particulier, pas d'odeur suspect laissant suposer qu'elle avait été empoisonnée.
Sans m'en rendre compte, j'avais baissée légèrement ma garde, si tel était son plan, il avait réussi. Il disait ne pas vouloir me faire de mal et je sentis que c'était la vérité. Il me regarda dans les yeux, cherchant à sonder mon esprit car comme tout le monde le sait, les yeux sont le miroir de l'âme, à supposer que j'en avais encore une. Il s'accroupis, a quelques mètres de moi, en un seul bond je pouvais l'atteindre. Soudain, il fit quelque chose qui me surprit. Il se mit à fredonner, puis a chanter. En entendant ce chant et ces paroles, je me suis senti faiblir. Sans m'en rendre compte, j'étais redevenue humaine,sous l'effet de la surprise et d'une détresse que je ne ressentait habituellement plus sous forme lupine. J'avais les larmes aux yeux, de rage et de tristesse. J'ai donné un grand coup dans la main qu'il me tendait, envoyant valser la nourriture. Je l'ai défié du regard.

Qui... qui êtes-vous réellement? Comment avez vous fait pour soigner ce rat?

J'étais totalement perdue. Cet homme que j'avais voulu tuer était plein de ressource, il était surprenant. Je ne savais plus ou j'en étais, en l'espace de quelques instants, il avait réussi à semer le doute dans mon esprit. Il était bien plus puissant qu'il n'en avait l'air. Il n'avait pas l'air perturbé le moins du monde alors que moi, j'étais passée par tellement de sentiments contradictoire. Il avait semé le doute en moi, il m'avait manipulé comme un pro. J'ai réalisé que je n'étais finalement qu'un jouet entre ses mains.


Dernière édition par Jessica K. Nokomis le Mer 13 Juil 2011 - 20:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis]   Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis] EmptyDim 10 Juil 2011 - 15:18

La ruse du nécromancien semblait porter ses fruits. L’animal grognait, mais n’attaquait toujours pas. C’était le signe de l’hésitation, mais aussi de la victoire pour l’homme en robe noire. Continuant à fredonner sa chanson, il vit l’impensable. La louve semblait pleurer, comme si cette balade la touchait. Puis vint enfin le moment qu’attendait tant Baltor, la louve repris son apparence humaine, confirmant sa théorie. Prenant le temps de l’observer rapidement comme à son habitude, il avait à faire à une jeune fille pas encore tout à fait adulte. Elle avait des cheveux noirs de jais et des yeux noisettes. Sa beauté était indéniable, mais n’attirait pas le jeune homme qui avait plutôt des penchants vampiriques. La jeune femme était nue, mais ne semblait pas s’en aperçevoir. Cela amusa quelque peu l’homme qui après quelques secondes à se rincer rapidement l’œil, eu la délicatesse de se retourner. A bien y réfléchir, c’était plus une tentative pour l’amadouer que de la politesse.

« Qui... qui êtes-vous réellement? Comment avez vous fait pour soigner ce rat? »

Sa voix semblait légèrement tremblotante et elle avait les larmes aux yeux d’après ce qu’il avait remarqué. Soit il avait touché un point sensisble chez elle, soit elle était complètement dépassée par les événements. Il y avait sûrement un peu des deux là dedans. L’homme avait toujours le dos tourné à la jeune fille et commença à marcher lentement dans l’herbe avant de répondre. Il aimait faire durer le suspens pour évaluer à qui il avait à faire.

« Je suis Baltor Valdrak, le dernier grand maître nécromancien qui foule cette terre sur laquelle nous nous trouvons pour vous servir jeune lycante. »

L’homme marqua une petite pause, il cherchait un moyen de redonner un peu de dignité à la jeune fille apeurée qui lui faisait face. Ayant enfin trouvé son bonheur, il saisit l’objet. Une vieille cape poussiéreuse et sale était encore à côté du cadavre qu’il avait trouvé et à qui il avait arraché le crâne. Il tendit l’objet sans regarder derrière attendant qu’elle prenne l’objet. Par chance l’objet était suffisament grand pour servir d’habit de fortune. De son autre main, il fouilla rapidement dans ses poches et en sortit un petit bout d’os qu’il modela rapidement en une sorte d’épingle de fortune pour faire tenir la cape. Il tendit également cet objet en arrière sans regarder.

« Comment j’ai fait pour soigner le rat ? C’est très simple, je possède le pouvoir de manipuler l’énergie nécrotique qui est en chaque être mort de ce monde. Grâce à elle, je peux soigner aussi bien les animaux que les autres créatures qui foulent cette terre. Mais n’ayez rien à craindre de moi, seuls les vampires me craignent. »

Baltor décida de se retourner, il avait suffisamment attendu qu’elle enfile ce qu’il lui avait proposé. Après tout si elle voulait rester nue, c’était son problème pas le sien. Le nécromancien plongea son regard plein de malice dans le sien, elle semblait réellement déboussolée. Le jeune homme devinna qu’elle était une jeune lycante complètement dépassée par ses pouvoirs. Lui aussi avait eu quelques difficultés avant d’accepter ce qu’il était. Il en aurait presque ressenti un sentiment étrange, comme une sorte d’inquiétude ? Non à bien y réfléchir, c’était plus de la compassion pour la jeune fille.

« Tu n’acceptes pas ce que tu es pas vrai ? Je peux peut-être t’aider à y voir plus clair. En tant que nécromancien, j’ai une vision des choses relativement différente de ceux de mon espèce. Le grand cycle de la vie n’a aucun secret pour moi. »

Baltor lui fit un sourire qui se voulait encourageant et lui tendit la main. Malgré sa nature et ses pouvoirs qualifiés de démoniaques, il conservait encore sa part d’humanité.
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MessageSujet: Re: Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis]   Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis] EmptyDim 10 Juil 2011 - 18:44

Après ma transformation, j'ai senti que l'homme étai fier de sa victoire. Il m'avait testée afin de savoir si je n'étais qu'un animal ou une lycante. Après ma transformation, il me détailla de la tête au pied avant de finalement me tourner le dos. Il ignorait royalement ma question. J'ai serré les poings, tentant de contrôler ma colère montante. Il avançait lentement, comme s'il cherchait quelque chose. Mais quoi? Et puis pourquoi me tourner le dos ainsi sans explication? J'ai baissé les yeux et je me suis rendue compte que j'étais nue comme un vers. Je comprenais mieux à présent l'amusement qui amusait l'homme.

"Je suis Baltor Valdrak, le dernier grand maître nécromancien qui foule cette terre sur laquelle nous nous trouvons pour vous servir jeune lycante."

Un nécromancien? Finalement, j'avais bien fait de ne pas le tuer. Il... Non je ne pense pas. Il faudrait que j'essaye, mais après, il faudrait que j'en ai le cœur net. Il pourrait peut être m'aider. Mon esprit se mit en marche. Baltor se pencha et attrapa une cape, qu'il me tendit, toujours sans me regarder. J'ai pris le vêtement sans un mot, je l'ai un peu dépoussiéré avant de l'enfiler. J'ai eu un léger frisson, au niveau du cou et j'ai retirer une chenille que j'ai envoyée valser. Il me donna également une épingle pour fermer mon habit de fortune. Il faudrait d’ailleurs que je réfléchisse sérieusement à ce problème. Je n'y avais pas fait réellement attention pour le moment, étant donnée que j'avais passée la quasi totalité de la semaine sous forme animale. En parlant d'animaux, il répondit enfin à la seconde partie de ma question. Ce nécromancien n'était pas pressé de répondre, ce qui avait tendance à m'énerver un peu.

Comment j’ai fait pour soigner le rat ? C’est très simple, je possède le pouvoir de manipuler l’énergie nécrotique qui est en chaque être mort de ce monde. Grâce à elle, je peux soigner aussi bien les animaux que les autres créatures qui foulent cette terre. Mais n’ayez rien à craindre de moi, seuls les vampires me craignent.

Il s'est retourné vers moi, et m'a regardé droit dans les yeux. Cette révélation me coupa l'herbe sous le pied. Si j'avais connu Baltor avant aurai il pu éviter cette tuerie et le sauver? Aurait il eu le pouvoir de changer ma vie du tout au tout? Étais ce seulement trop tard pour changer cela? Je le craignais, car il ne devait rester que des cendres de mon bien aimé à l'heure qu'il est. En repensant à lui je me suis à nouveau sentie flancher. Cet homme me le rappelait trop avec son regard plein de malice, à la limite de l'espièglerie, à tel point que je ne savais plus quoi penser. J'avais perdue tout mes repères, ou plutôt le peu de chose que je connaissais.

Tu n’acceptes pas ce que tu es pas vrai ? Je peux peut-être t’aider à y voir plus clair. En tant que nécromancien, j’ai une vision des choses relativement différente de ceux de mon espèce. Le grand cycle de la vie n’a aucun secret pour moi.

Le problème n'étais pas que je n'acceptais pas ce que j'étais devenue, je l'avais voulu, j'étais consentante, sans ça, jamais je n'aurais été un loup garou. Le cycle de la vie n'avait plus de secret pour lui réellement? Non, ça n'avait aucune utilité de savoir s'il aurait pu le sauver ou pas, il était trop tard et je devais vivre avec son absence à présent. Si cet homme pouvait m'aider alors, je devrais mettre mon orgueil de coté, il fallait que je surpasse cette douleur, que je sois forte et que je continue d'avancer, c'était ce qu'il aurait voulu pour moi, c'était ce que je devais faire pour lui.

J'accepte ce que je suis. Mais... Je... Foutue fierté,je n'arrivais pas à terminer ma phrase. Depuis ma transformation j'étais devenue bien orgueilleuse, je voulais être indépendante, j'avais un besoin de liberté par ma part de louve qui dormait plus ou moins en moi actuellement. J'ai inspiré un grand coup avant de répondre d'une traite J'accepte ce que je suis mais je n'arrive pas à me contrôler.

Voilà. Je l'avais dit. L'homme me sourit et me tendit la main. J'ai resserré la cape autour de moi dans un mouvement nerveux. Je me suis avancée vers lui. Il voulait m'aider à y voir plus clair? Soit. J'ai pris sa main, en espérant que je ne regretterais pas le peu de confiance que je plaçait en cet homme.

Tu peux m'aider à y voir plus clair, mais de qu'elle façon? Comment peu tu m'aider, alors que tu ne me connait pas, alors que tu ne sais rien de moi. Tu dois surement avoir bien mieux à faire que d'aider une gamine incapable de se débrouiller seule, une gamine qui a voulu devenir une lycante mais qui ne sait rien faire seule. Une imbécile. Tu ne dois pas avoir de temps à perdre avec un déchet dans mon genre.

Car oui c'était ce que j'étais devenue, un déchet, une moins que rien, je ne valais déjà pas grand chose auparavant mais maintenant, je ne représentait plus rien. J'ai relâchée sa main et je me suis éloignée de lui,j'allais partir, retourner à ma vie misérable jusqu'à ce qu'un humain me tue, et que je meurs, comme un vulgaire gibier. Une larme coula sur ma joue, et je l'ai essuyée rapidement, sans qu'il le voit ou du moins je l'espérais. J'ai inspirée profondément, il fallait que je me calme. Je me suis arrêtée, puis je me suis retournée vers le nécromancien et changeant encore une fois d'avis comme une girouette, je lui ai adressé une dernière demande, d'une voix calme et assurée en avançant vers lui.

Aide moi.
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MessageSujet: Re: Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis]   Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis] EmptyLun 11 Juil 2011 - 19:01

La jeune femme semblait touchée par ce que disait Baltor, c’était bon signe. Elle semblait pendue à ses lèvres, le jeune homme n’en demandait pas tant.

« J'accepte ce que je suis. Mais... Je... »

La lycante bafouillait, encore un signe de l’émotion qui la submergeait. Le nécromancien n’esquissa pas un geste, il attendait la réponse patiemment.

« J'accepte ce que je suis mais je n'arrive pas à me contrôler. »

Baltor en était sûr. C’était une jeune lycante et donc elle avait du mal à contrôler son pouvoir. Il avait ressenti la même chose, lorsque lui-même avait hérité des siens. La jeune femme avait du cran pour lui avouer cette faiblesse. Elle devait également être terriblement désespérée. S’avançant avec un sourire et prenant la main de celle qui avait voulu le tuer quelques minutes plus tôt, l’homme demeurait perplexe. Maintenant qu’elle avait confiance en lui et qu’elle était sous sa forme vulnérable, pourquoi ne pas mettre un terme à son agonie et s’en débarasser d’un coup de poignard ? Quelque chose de simple l’en empêchait : la compassion. Le jeune homme avait trop souffert de sa vie de dernier maître nécromancien qui lui était tombé dessus. Des fois il se surprenait à espérer n’avoir jamais eu ce don et mourir avec ses parents lors de l’attaque des vampires sur son paisible village.

« Tu peux m'aider à y voir plus clair, mais de qu'elle façon? Comment peu tu m'aider, alors que tu ne me connait pas, alors que tu ne sais rien de moi. Tu dois surement avoir bien mieux à faire que d'aider une gamine incapable de se débrouiller seule, une gamine qui a voulu devenir une lycante mais qui ne sait rien faire seule. Une imbécile. Tu ne dois pas avoir de temps à perdre avec un déchet dans mon genre. »

La jeune femme lâcha sa main et commença à partir. Etait-elle folle ? Baltor ne le pensait pas. L’homme pouvait réellement l’aider, mais il ne l’obligerait pas contre son gré. Déjà qu’il avait du mal à accepter l’idée de venir en aide à une lycante qui avait voulu le tuer.

« Aide moi. »

La jeune femme venait de s’avouer vaincu par le désespoir, vaincue par le fait de devoir confier sa peine et son destin à une personne peu fréquentable dont elle ignorait tout. C’était largement compréhensible pour le jeune homme. Sa voix était calme et assurée, elle désirait vraiment qu’il lui vienne en aide.

« Je comprends ta douleur. Tu possèdes tes pouvoirs qui te dépassent et qui prennent le dessus sur toi. Pour cela je ne puis t’aider, n’étant moi-même pas un lycan. »

Baltor essayait d’être honnête avec elle, car le type d’aide qu’il allait lui proposer n’était peut-être pas ce don elle avait besoin.

« Je possèdes certains pouvoirs comme tu dois l’imaginer, dont celui de parler avec les morts. Je ne garanti pas que cela apaisera ta peine, mais je peux te permettre de communiquer avec l’esprit défunt d’un de tes proches. »

Le nécromancien aimait particulièrement cette expérience, de forcer un esprit défunt à venir dans le plan des vivants. Mais avant d’offrir ce servirce à la lycante, il devait être sûr qu’elle en valait la peine. Son énergie était précieuse et sa magie n’était plus qu’un mythe. Malgré toute la compassion qu’il avait pour la jeune femme, il voulait voir si elle en valait la peine.

« Avant que j’accomplisse ce miracle pour toi, dis moi sincèrement lycante, qu’est-ce que ça t’apportera ? Sache que tout a un prix également. Si tu me prouves ta valeur, tu devras m’aider à ton tour. »

Baltor attendait une réponse bien précise, dans le cas contraire il n’accéderait pas à sa requête. Il souhaitait aider la jeune femme à se libérer de ses démons par la parole. Mais tout avait un prix quand on pactisait avec un nécromancien, il saurait lui rappeler après l’accomplissement du rituel.
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MessageSujet: Re: Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis]   Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis] EmptyMar 12 Juil 2011 - 0:52

-Je comprends ta douleur. Tu possèdes tes pouvoirs qui te dépassent et qui prennent le dessus sur toi. Pour cela je ne puis t’aider, n’étant moi-même pas un lycan

Je m'en fichais qu'il la comprenne ou non. Je ne voulais pas de la compassion, je voulais de l'aide. Je n'en avais que faire de sa compassion à la limite de la pitié. Je ne voulais pas qu'il me plaigne. S'il ne pouvait m'aider à apprendre à vivre ma nouvelle nature que pouvais t'il donc faire?

-Je possèdes certains pouvoirs comme tu dois l’imaginer, dont celui de parler avec les morts. Je ne garanti pas que cela apaisera ta peine, mais je peux te permettre de communiquer avec l’esprit défunt d’un de tes proches

Qu'avait il dit? Il pouvais le faire revenir? Ne serait ce que quelques minutes? Je ne pouvais y croire. Si seulement tout cela était possible, mais j'en doutais. Comment un simple humain pouvait il accomplir ce miracle digne d'un dieu? Comme pourrait il aire revenir d'entre les morts mon défunt amour? Je voulais y croire mais quelque chose en moi me disait de rester sur mes gardes. Seulement ma joie de le revoir fut la plus forte. Il avait soigné ce rat. Je l'avais vu de mes propres yeux, il l'avait fait. Alors que cette vermine était mortellement blessé il l'avait guérie, comme si elle n'avait eu aucune blessure. Ramener un mort parmi les vivants n'était pas la même chose mais je croyais en cet homme. Après tout il s'était présenté comme étant un nécromancien, comme le dernier grand maître nécromancien pour reprendre ces paroles. Je voulais croire en lui, croire que ce miracle était possible. Seulement comme je m'y attendais, ce n'étais surement pas un acte désintéressé car il me posa deux conditions.

-Avant que j’accomplisse ce miracle pour toi, dis moi sincèrement lycante, qu’est-ce que ça t’apportera ? Sache que tout a un prix également. Si tu me prouves ta valeur, tu devras m’aider à ton tour.

Ces dernière paroles calmèrent un peu mon excitation. Lui dire ce que cela m'apporterais? Cela ne le concernait pas mais je doutais que cette réponse lui fasse plaisir, et dans mon propre intérêt, il valait mieux que je ne le froisse pas. Quand à l'aider pourquoi pas. J'étais réellement prête à tout pour revoir ne serait ce qu'une dernière fois Cam'

- Ce que ce miracle m'apportera? C'est bien cela ta question? Pour tous te dire je m'en veux. Je m'en veux à m'en dégouter de moi même. Je me haïs, je haïs ma faiblesse, mon incapacité, et surtout mes caprices. Le proche que j’aimerais faire revenir n'est autre que celui qui m'a transformé. Celui qui m'a permis de découvrir le sens du mot "amour". Cet être qui m'a redonné la joie de vivre, qui m'a fait reprendre confiance en moi et qui m'a aimé sans aucune contrainte, sans menace comme l'avaient fait les hommes auparavant. Celui qui à changé ma vie à tout jamais qui n'a pu en profiter avec moi, ne serait ce qu'une seule minutes. Tout cela peut te paraitre ridicule et je ne vais pas me perdre en détail assommant mais s'il est mort c'est par ma faute et je veux savoir s'il m'en veut encore. Je eux savoir ce que je dois faire pour que son âme puisse trouver le repos qu'elle mérite avant que je ne le retrouve un jour. Je pourrais certes me débrouiller seule mais le fait d'avoir lâchement abandonné son corps ainsi, de l'avoir laissé à la merci de cet ordure me ronge de l'intérieur. Si tu me permet de pouvoir avoir une dernière conversation avec lui, alors tu pourras faire de moi ce que tu désire. Ton prix sera le mien. Je n'ai qu'une seule parole et je la tiendrais. Si ma réponse te satisfait, nous avons donc un pacte, si ce n'est pas le cas et bien soit, tel sera ton choix mais sache que l'espoir que tu viens de me donner ne se brisera pas de si tôt, je remuerais ciel et terre jusqu'à pouvoir faire cette ultime conversation avec lui même si je dois en mourir.

Sur ce j'ai terminé ma tirade. Tout ce que j'avais dit était vrai. J'étais prête à tout. Même au pire pour le revoir, qu'importe le prix, qu'importe les conséquences.
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MessageSujet: Re: Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis]   Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis] EmptyMer 13 Juil 2011 - 17:02

L’homme attendait patiemment la réponse de la jeune femme. Il continuait de l’observer de son éternel air calme et patient. La lycante passa de l’excitation à la conviction. Baltor devina aisémment qu’il avait touché un point sensible. Avait-elle perdu un être cher qu’elle souhaitait revoir, même l’espace de quelques minutes ? C’était possible, et surtout c’était en son pouvoir. Voilà encore une différence entre les nécromanciens et les autres races guidées par l’émotion. Les nécromanciens acceptaient la mort. Eventuellement ils pouvaient la pleurer, mais rarement ils cherchaient à parler une dernière fois aux esprits défunts. Car ce que la jeune lycante ne savait pas, c’est que ce procédé était contre-nature. En effet, il fallait forcer l’esprit à venir d’un autre plan d’existence, pour le plier à sa volonté et l’obliger à répondre sans mentir à d’éventulles questions. C’était aussi douloureux pour l’esprit que pour le nécromancien, qui néanmoins prenait souvent du plaisir à cette torture psychique. Si Baltor réalisait le souhait de la jeune femme, ça serait plus une punition pour la personne qu’elle avait aimé qu’un acte d’amour, mais il se garderait bien de la prévenir.

« Ce que ce miracle m'apportera? C'est bien cela ta question? Pour tous te dire je m'en veux. Je m'en veux à m'en dégouter de moi même. Je me haïs, je haïs ma faiblesse, mon incapacité, et surtout mes caprices. Le proche que j’aimerais faire revenir n'est autre que celui qui m'a transformé. Celui qui m'a permis de découvrir le sens du mot "amour". Cet être qui m'a redonné la joie de vivre, qui m'a fait reprendre confiance en moi et qui m'a aimé sans aucune contrainte, sans menace comme l'avaient fait les hommes auparavant. Celui qui à changé ma vie à tout jamais qui n'a pu en profiter avec moi, ne serait ce qu'une seule minutes. Tout cela peut te paraitre ridicule et je ne vais pas me perdre en détail assommant mais s'il est mort c'est par ma faute et je veux savoir s'il m'en veut encore. Je eux savoir ce que je dois faire pour que son âme puisse trouver le repos qu'elle mérite avant que je ne le retrouve un jour. Je pourrais certes me débrouiller seule mais le fait d'avoir lâchement abandonné son corps ainsi, de l'avoir laissé à la merci de cet ordure me ronge de l'intérieur. Si tu me permet de pouvoir avoir une dernière conversation avec lui, alors tu pourras faire de moi ce que tu désire. Ton prix sera le mien. Je n'ai qu'une seule parole et je la tiendrais. Si ma réponse te satisfait, nous avons donc un pacte, si ce n'est pas le cas et bien soit, tel sera ton choix mais sache que l'espoir que tu viens de me donner ne se brisera pas de si tôt, je remuerais ciel et terre jusqu'à pouvoir faire cette ultime conversation avec lui même si je dois en mourir. »

En disant cela la jeune lycante venait de faire deux erreurs. La première était qu’elle venait d’avouer ses sentiments et la profondeur de sa tristesse à l’homme. Or, il était passé maître dans le fait de jouer avec les sentiments des autres. Sa deuxième erreur était son obstination, elle était prête à tout pour parler une dernière fois à l’homme qu’elle avait aimé. Ca se lisait dans son regard, cette conviction plu à l’homme qui avait des « projets » pour elle.

« Bien, alors pactisons. Je vais pouvoir exhausser ton souhait. Je te préviens seulement qu’il me faudra quelques heures de préparation. Quand celui que tu as aimé sera là, tu ne dois en aucune façon me déranger ou me toucher est-ce clair ? »

Le nécromancien ne voulait prendre aucun risque. Au moindre mouvement, le rituel était brisé et lui serait gravement affecté par cela. Il lui fallait toute son énergie pour maintenir l’esprit dans ce plan d’existence.

« Quand au prix, tu le découvriras après le rituel. J’espère que tu es bien sûre de toi, une fois commencé tu ne pourras plus faire marche arrière. Manipuler les forces occultes a un coût que tu devras assumer. »

En disant cela, Baltor laissa échapper un sourire de triomphe peu encourageant. La lycante pactisait avec des forces qui la dépassaient. L’homme attendait un signe de tête et il était prêt à commencer. Il avait une petite idée sur le prix à payer. Il avait toujours rêvé d’un animal de compagnie assez féroce pour le protéger et assez fidèle pour le servir. Il venait de trouver les deux en même temps, l’heure du paiement allait bientôt arriver. En plus il allait excercer son passe-temps favori : manipuler les esprits défunts. Quoi de mieux que d’allier l’utile à l’agréable ?
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MessageSujet: Re: Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis]   Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis] EmptyJeu 14 Juil 2011 - 1:04

Je vis dans le regard de Baltor que ma réponse l'avait satisfait.

-Bien, alors pactisons. Je vais pouvoir exhausser ton souhait. Je te préviens seulement qu’il me faudra quelques heures de préparation. Quand celui que tu as aimé sera là, tu ne dois en aucune façon me déranger ou me toucher est-ce clair ?

Quelques heures à attendre? Ce n'était rien, strictement rien pour apaiser mon malheur, pour me calmer, ce n'était définitivement rien et c'était même acceptable. Et puis pourquoi irais-je le toucher ou le déranger alors que Cam' sera là ? J'aurais des choses bien plus intéressantes et plus importantes à accomplir lorsqu'il serait là, déranger le nécromancien ne ferait donc pas parti de mes priorité loin de là. J'ai acquiescé en silence, montrant que j'acceptais ces premières règles, car je sentais que le mage n'allait pas en rester là.

-Quand au prix, tu le découvriras après le rituel. J’espère que tu es bien sûre de toi, une fois commencé tu ne pourras plus faire marche arrière. Manipuler les forces occultes a un coût que tu devras assumer

Découvrir le prix seulement après le rituel? Pas de problème. J'étais sûre de ma décision toutes ces recommandations futiles ne servaient à rien, elles ne me feraient pas revenir sur ma décision. Une fois que j'avais décidée quelque chose je changeais rarement d'avis et encore moins lorsque cela concernait mon lycan alors de ce côté là il pouvait être tranquille également. J'ai vu un léger sourire apparaitre sur les lèvre du mage après cette dernière phrase et cela me mit la puce à l'oreille.

-Écoute moi bien, Baltor, j’apprécie toutes les recommandations que tu me fait mais sache que rien ne me fera changer d'avis, ma décision est prise depuis le moment ou tu m'as dit que tu pouvais le ramener. Je me doute que cet acte ne sera pas dénué de conséquence, et qu'il te faudra de l'énergie pour l'accomplir. Seulement car il y a un mais, que me cache tu? Ton sourire en dit long, même plus que ce que tu en penses. Je sais que tu ne me dit pas tout, je le sens, alors dit moi.

Il y avait un je ne sais quoi qui me poussais à me méfier de cet homme, mais la proposition qu'il me faisais était le genre de proposition qu'on ne pouvait refuser, le genre de proposition qu'on à qu'une seule fois dans sa vie, alors à partir du moment ou ma décision dut prise, je n'ai plus voulu la changer, qu'importe le prix demandé. J'étais une jeune fille de parole, quand je garantissais quelque chose, jamais je ne revenais sur ma parole, quoiqu'il en soit.

-Qu'importe ce que tu me demandes en échange, je te le donnerais, je n'ai qu'une parole et je ne reviendrais pas sur cette décision. Alors, de quoi as tu besoin pour ton rituel? Dois-je t'apporter quelque chose?

J'étais prête à l'aider, pour que les choses aillent plus vite. Ma bonne humeur que je croyais perdue était revenue et je me suis préparée pour le revoir, une dernière fois certes mais au moins je le reverrais, je pourrais m'excuser, lui dire tout ce que j'avais sur le cœur et il était normal que je lui donne ce qu'il voulait en échange. Après tout, avec le service qu'il me rendait je lui devait bien cela.
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MessageSujet: Re: Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis]   Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis] EmptyJeu 14 Juil 2011 - 13:07

La jeune femme semblait prête à tout et débordait de courage.

« Écoute moi bien, Baltor, j’apprécie toutes les recommandations que tu me fait mais sache que rien ne me fera changer d'avis, ma décision est prise depuis le moment ou tu m'as dit que tu pouvais le ramener. Je me doute que cet acte ne sera pas dénué de conséquence, et qu'il te faudra de l'énergie pour l'accomplir. Seulement car il y a un mais, que me cache tu? Ton sourire en dit long, même plus que ce que tu en penses. Je sais que tu ne me dit pas tout, je le sens, alors dit moi. »

L’homme le savait, la lycante se serait damnée pour parler une dernière fois à l’homme qu’elle avait aimé. Certains auraient été ému, mais pas lui. Ca ne lui faisait ni chaud ni froid. Pendant quelques secondes, il hésita à l’interrompre pour lui révéler son prix. Elle semblait résolue, malgré la méfiance qui se lisait dans son regard. Après tout c’était compréhensible, les nécromanciens n’avaient pas une bonne réputation. L’utilisation intensive de toute cette énergie nécrotique transformait le plus gentil des hommes en quelque chose de différent, presque sans compassion.

« Qu'importe ce que tu me demandes en échange, je te le donnerais, je n'ai qu'une parole et je ne reviendrais pas sur cette décision. Alors, de quoi as tu besoin pour ton rituel? Dois-je t'apporter quelque chose? »

En entendant cela, Baltor en aurait presque rit. En plus elle se proposait de l’aider, que c’était mignon. A ce moment là, le peu d’humanité qui habitait l’humain était écrasé par une force plus puissante : le pouvoir. S’il y avait bien une chose que ces étranges mages de la mort aimaient, c’était tout contrôler. Aussi bien la vie que la mort et là il avait une occasion assez unique.

« Bien je vais te dire mon prix, puisque tu sembles y tenir. Après l’accomplissement de ce rituel, je veux que tu m’obéisses corps et âme. Tu deviendras une alliée fidèle et une gardienne. Tu seras le bouclier qui se dressera face à mes ennemis jusqu’à mon dernier souffle. Voilà le prix, l’accepte tu jeune lycante ? »

Baltor prenait un risque en dévoilant ses projets à l’avance, mais il préférait jguer sa réaction et son degré d’implication. En plus, cette idée lui plaisait d’avoir une louve pour le protéger jour et nuit.

« Pour le rituel, j’aurais besoin en temps normal de la dépouille du défunt. J’imagine que tu ne sais pas où elle est, donc je pourrais réussir sans. Le seul problème, c’est que ça me demandera toute mon énergie pour maintenir la communication avec celui que tu désires. Il me faudra également plus de temps pour tracer un cercle bien plus puissant que d’habitude. Je n’aurais donc besoin de rien d’autre que le calme, ma concentration devra être absolue. Une dernière chose, après le rituel je serais probablement terriblement affaibli. Je risque même de m’évanouir. J’espères que tu tiendras ta parole lycante, il n’est pas bon de trahir un pacte avec un nécromancien »

Le jeune homme fit un sourire qui en disait long. C’était du pur bluff, si elle voulait le trahir il ne pourrait absolument rien faire. En voyant son regard, il savait qu’elle tiendrait parole. L’homme savait analyser rapidement à qui il avait à faire, il ne craignait rien. Guettant son approbation pour commencer les préparatifs, il espérait que le rituel ne le tuerait pas. Les esprits de lycans étaient bien plus puissants que la norme.
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MessageSujet: Re: Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis]   Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis] EmptyJeu 14 Juil 2011 - 20:51

J'ai sentis que le fait que je lui propose de l'aider amusait profondément l'homme. Autant qu'il soit de bonne humeur

-Bien je vais te dire mon prix, puisque tu sembles y tenir. Après l’accomplissement de ce rituel, je veux que tu m’obéisses corps et âme. Tu deviendras une alliée fidèle et une gardienne. Tu seras le bouclier qui se dressera face à mes ennemis jusqu’à mon dernier souffle. Voilà le prix, l’accepte tu jeune lycante ?

Quoi? Il me prenait pour un chien ou quoi? Mon indignation ne fut que passagère. Oui, s'il le fallait c'est ce que je deviendrais, après tout ma vie n'avait plus aucun sens, je n'avais plus aucun but. Baltor ne semblait pas très âgé, et avec son pouvoir de nécromancien, je doutais qu'il meurt de si tôt. Tans pis, je le servirais donc toute ma vie puisque c'était son souhait.

-Soit, puisque c'est ce que tu exiges, je deviendrais donc ta gardienne, tache juste de ne pas rendre à vie trop ennuyeuse, puisque je vivrait avec toi jusqu'à ce que la mort nous sépare, drôle de formule n'est ce pas?

J'ai dit cela avec un soupçon d'amertume dans la voix. Cette idée d'être asservie ne me plaisait que moyennement mais je voulais revoir mon amour une dernire fois et tout avait un prix je le savais bien. Ce prix là n'était pas si élevé finalement, si on tenait compte le fait qu'il ramenait d'entre les morts celui que j'aimais, cet acte n'avait pas de prix. Mon coeur appartenait à Cam', qu'importe ce qu'il arrivait à mon corps et mon âme lorsque je serais sur terre, cela m'importait peu. Je savais que je le retrouverais un jour et que cette fois ci nous ne serons plus jamais séparés.

-Pour le rituel, j’aurais besoin en temps normal de la dépouille du défunt. J’imagine que tu ne sais pas où elle est, donc je pourrais réussir sans. Le seul problème, c’est que ça me demandera toute mon énergie pour maintenir la communication avec celui que tu désires. Il me faudra également plus de temps pour tracer un cercle bien plus puissant que d’habitude. Je n’aurais donc besoin de rien d’autre que le calme, ma concentration devra être absolue. Une dernière chose, après le rituel je serais probablement terriblement affaibli. Je risque même de m’évanouir. J' espères que tu tiendras ta parole lycante, il n’est pas bon de trahir un pacte avec un nécromancien

- Je ne te trahirais pas, je n'ai qu'une parole je te l'ai déjà dit, je resterais à tes côtés, jusqu'à ce que tu ai retrouvé tes forces nécromancien. Je le jure sur mon honneur, je le jure sur ma vie. Ce que tu t'apprête à accomplir représente tellement pour moi, cela n'a aucun prix. Je te remercie déjà pour ce que tu vas faire pour ce que tu vas faire pour moi, merci infiniment.

Mon destin était scellé à présent. Après avoir eu ce que je voulais, quand j'aurais pu parler avec celui qui était, qui est et qui serait cher à mon cœur pour l'éternité je deviendrais ensuite l'esclave de cet homme, pour le meilleur ...et pour le pire. Ma vie prendrait un autre tournant, je deviendrais autre chose, un être dénué de raisonnement, obéissant à des ordres, le parfait petit soldat que tout homme rêvait de posséder, un soldat qui ne se retournerait pas contre son employeur, qui exécuterait les ordres sans rechigner, sans contredire ou discuter ce qu'il ordonnait, le rêve non?

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MessageSujet: Re: Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis]   Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis] EmptySam 16 Juil 2011 - 15:35

Baltor sentit une sorte de frustration chez la lycante quand il eu demandé son prix. Elle semblait indignée, mais quand elle s’aperçut qu’il attendait une réponse de son air calme, elle se resaisit.

« Soit, puisque c'est ce que tu exiges, je deviendrais donc ta gardienne, tache juste de ne pas rendre à vie trop ennuyeuse, puisque je vivrait avec toi jusqu'à ce que la mort nous sépare, drôle de formule n'est ce pas? »

Sa réponse avait un parfum d’amertume et c’était amplement compréhensible. Quand à la vie ennuyeuse, l’homme eu envit de se moquer. Si seulement elle était au courant de son quotidien, elle n’aurait jamais osé poser la question.

« Je ne te trahirais pas, je n'ai qu'une parole je te l'ai déjà dit, je resterais à tes côtés, jusqu'à ce que tu ai retrouvé tes forces nécromancien. Je le jure sur mon honneur, je le jure sur ma vie. Ce que tu t'apprête à accomplir représente tellement pour moi, cela n'a aucun prix. Je te remercie déjà pour ce que tu vas faire pour ce que tu vas faire pour moi, merci infiniment. »

Le jeune homme esquissa un hochement de tête en fermant rapidement les yeux comme pour acquiesser. Après tout, il aimait bien rendre service quand il y gagnait un prix aussi élevé. La lycante lui serait d’une aide précieuse dans le projet presque suicidaire qu’il comptait accomplir.

« C’est très bien alors, marché conclu. Maintenant je dois me préparer, prépare toi à voir celui que tu as aimé. Une fois qu’il sera là, sache qu’il ne pourra répondre qu’à moi sans me mentir. Je lui ordonnerais donc de répondre à toutes tes questions, ne t’en offusques pas, sauf si tu veux passer par mon intermédiaire bien sûr ? »

En disant cela, le nécromancien fit un petit sourire sournois. Il aurait déjà assez de mal comme ça à conserver l’esprit sous son contrôle, ça serait dur de lui poser des questions en plus. Son but était d’honorer sa part du marché et d’essayer de tenir une dizaine de minutes le temps qu’elle puisse poser toutes les questions voulues. Le jeune homme était honnête, il continuerait jusqu’à user ses dernières forces pour faire plaisir à la lycante et gagner sa fidélité.

L’homme entreprit de tracer des cercles complexes au sol. D’ordinaire il n’avait pas besoin de tout ça, mais là ce n’était pas un rituel normal. Tandis qu’il traçait d’étranges symboles à l’aide de sa dague, il chantait d’antiques paroles et murmurait des mots de pouvoirs oubliés des hommes. Après trois longues heures, il n’avait toujours pas fini. La fatigue le gagnait, mais il ne pouvait plus s’arrêter maintenant. Luttant pour ne pas fermer les yeux, il continua. Sa voix s’était faîte moins forte, plus endormie qu’autre chose. Finalement, après deux autres longues heures, il avait fini. Se tenant au milieu du cercle, il se mit à genoux dedans et sortit sa dague.

Jetant un regard à la lycante pour dire qu’il était près, il se trancha légèrement la paume de la main gauche. Il répéta l’opération avec la main droite avant de serrer la dague dans ses deux mains saignantes et blessées. D’habitude il n’avait pas besoin de tout ça, un peu de sang suffisait et sa dague n’était pas indispensable. Là il tentait quelque chose de très risqué et de potentiellement mortel. Plantant la dague avec force dans coin précis du cercle, il se mit à hurler.

« Viens esprit de l’outre monde. Obéis à mon pouvoir et suit la voie que je t’ouvre. Le monde des mortels veut des réponses. Viens donc nous éclairer, puis part en paix ! »

Baltor avait légèrement changé ses paroles habituelles. Celles là étaient plus humbles, moins arrogantes. Les esprits étaient sensibles et s’il se montrait trop arrogant, il avait plus de chance d’avoir du fil à retordre. Le silence se fit et les mintues s’écoulèrent. L’esprit prenait son temps pour l’épuiser, c’était mauvais signe. Puis contre toute attente, il apparut. Le jeune homme grimaça de douleur, cet esprit était trop puissant. Il avait été fou de le conjurer dans ce plan d’existence. Il n’avait qu’à peine le contrôle et son énergie se consummait à toute allure. Rituel exceptionnel, esprit puissant de l’homme et de la bête, c’était sans conteste la pire épreuve que l’humain avait jamais tenté et enduré.

« Réponds aux questions de cette jeune lycante comme si c’étaient les miennes, je te l’ordonnes ! »

En disant cela, il venait de fâcher l’esprit défunt, mais il n’avait pas d’autre solution. D’ailleurs il le paya, une sorte de décharge électrique froide lui parcouru le dos. L’esprit était en colère et avait décidé de ne pas se laisser faire. D’ailleurs l’humain n’arrivait pas à le contrôler comme à son habitude, juste à le maintenir dans ce plan d’existence. Il priait que la lycante soit rapide. Des gouttes commençaient à perler sur son front.
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MessageSujet: Re: Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis]   Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis] EmptyVen 22 Juil 2011 - 2:18

-C’est très bien alors, marché conclu. Maintenant je dois me préparer, prépare toi à voir celui que tu as aimé. Une fois qu’il sera là, sache qu’il ne pourra répondre qu’à moi sans me mentir. Je lui ordonnerais donc de répondre à toutes tes questions, ne t’en offusques pas, sauf si tu veux passer par mon intermédiaire bien sûr ?
-Non, ce rituel de demandera déjà beaucoup d'énergie, je ne veux pas que tu la disperse. Tu sais bien mieux que moi ce que tu peux et dois faire.

Ce qu'il allait accomplir, j'en avais rêver et je ne pensais pas que c'était possible. Il lui faudrait de longue heures pour se préparer alors je suis allée à un rivière non loin de là. Je voulais être présentable quand je le reverrais, il ne fallait pas qu'il me voit dans cet état. J'allais enfin le revoir, mais pourrais je le toucher? J'avais eu tellement d'espoir et de surprise en si peu de temps que pourvoir le toucher ne me surprendrait guère. J'ai retiré la cape de fortune que m'avait donné le mage et j'ai plongée dans l'eau froide, tout en continuant de réfléchir. Après ce soir ma vie prendrait un tournant décisif. Je m'étais engagée auprès de Baltor et je ne le trahirais jamais. Jusqu'à ce qu'il décide de me libérer si cela arrivait un jour.

Après être redevenue présentable, je suis retournée auprès du nécromancien qui était entrain de dessiner des formes complexes et étranges au sol. Je me suis assise en silence contre un arbre, profitant du calme pour l'observer en détail, ce que je n'avais pas pu faire encore. Il était d'une taille moyenne, on ne pouvait pas le qualifié de grand ni de géant non plus. Ses cheveux châtains étaient coupé court et il changeaient Sa peau, aussi pâle que la lune luire appelait celle d'un vampire. Oui c'était ce qu'il lui évoquait, aussi bien par son teint que par son odeur de mort et de charogne que je ne supportait pas au début. Finalement j'avais réussi à la mettre de côté, presque à l'oublier. Je suis restée là à l'observer pendant de longues heurs, ces incantations commençaient à faiblir et je vu qu'il commençait lui même à fatiguer, seulement il luttait contre le sommeil. Ce n'étais qu'un homme après tout. Je dois avouer que si je n'étais pas aussi excitée et que si l'enjeu n'étais pas aussi important je me serrais certainement laissée emportée par le sommeil.

L'homme eu terminé après d'autres heures d'attentes qui me semblaient interminables. Il me regarda avant de s'entailler les deux mains et l'odeur de son sang me frappa, il était puissant, différent de celui des hommes. Cependant il ne m'attirait pas car je n'avais pas de tendance vampirique mais cela me confirmait bien qu'il était exceptionnel, il planta soudainement sa dague dans le sol et scanda

-Viens esprit de l’outre monde. Obéis à mon pouvoir et suit la voie que je t’ouvre. Le monde des mortels veut des réponses. Viens donc nous éclairer, puis part en paix !


Je me suis relevée, j'ai tirée sur la cape que j'avais dépoussiérée correctement au préalable et je me suis approchée lentement, tout en restant en dehors des dessins tracées par Baltor. Elle attendit. Les secondes duraient des heures, longues, silencieuses, défilant au ralenties. Un hurlement de loup retenti, une chouette hulula mais toujours aucune réaction. J'ai fini par perdre espoir et confiance. Les minutes commençaient à défiler, le sang perlait sur les mains de Baltor. Chaque goutte qui perlait était une goutte qui relançait ma rage, qui réveillait le fauve qui était tapi en moi et qui s'était presque endormi. Chaque seconde qui passait lui brisait ses espoirs et lui donnait envie de se jeter sur le mage quand soudain il grimaça et Cam apparut. Baltor lui ordonna de faire tous ce que je lui demandais, comme il me l'avait promis

Sa vision me fit un choc. Ses traits étaient tordus par la rage et la haine. L'ordre que venais de lui donner le nécromancien semblait avoir décuplé sa colère.

-Cam? Cam? C'est bien toi?

L'inquiétude perçait dans ma voix,il semblait différent.

-Oui c'est moi ma belle! Qui veut tu que ce soit?

La colère était omniprésente dans ses paroles, je ne savais pas quoi faire, je ne voulais pas que ces derniers instants avec lui soit gâché ainsi. J'ai tenté le tout pour le tout et je me suis avancé, je suis allée à son contact. J'ai levé lentement la main jusqu'à atteindre son visage. Ce n'étais plus le lycan que j'avais connu, ma main passa à travers lui. Ses yeux qui lançaient des éclairs quelques instants auparavant étaient redevenus ceux que je connaissais. J'ai passé ma main au niveau de sa joue, comme quand nous étions ensemble.

-Cam', écoute moi sans m'interrompre. Je voulais te dire que j'étais sincèrement désolée. Je voulais te dire que je m'en voulais infiniment, que sans moi tu serais encore en vie. Je voulais te dire que c'est de ma faute s'il t'as tué, que je n'ai pas eu le courage de te venger. J'ai fui lâchement lorsqu'il est arrivé, lorsqu'il m'a ordonné de partir. Je suis sûre que tu m'en veux, que tu ne me pardonneras pas. Tu avais réussi à me faire changer, tu m'avais redonné espoir et j'étais devenue une personne bien plus respectable. Tu m'as appris le sens du mot honneur, du mot fierté, et du mot courage et quand tu es parti, tu as tout emmené avec toi ainsi que mon coeur. Si tu savais comme je me hais, comme je me déteste, si tu savais à quelle point j'en ai assez de ma faiblesse! Je ne suis qu'une...

Les larmes que j'avais difficilement retenues ont coulées sur les joues. Une sensation de froid se fit ressentir sur mon visage. Il avait posé ses mains sur mes joues et me regardait dans les yeux, de son regard que j'aimais tant.

-Tu n'es rien de tout cela Jess'. Tu es celle que j'ai aimé et que j'aime encore. Ne te fais pas de mal ainsi. Tu es mon rayon de soleil, ma fée, ma muse. Celle pour laquelle j'avais envie de changer. Si je l'avais pu j'aurais changé, je serais redevenu un homme, un simple homme. Je t'aurais défendue, je t'aurais aimé comme aucun homme ne t'a aimé. J'aurais voulu être pour toi cet appui dont tu avais besoin. Si je t'ai transformé c'est parce que tu le voulais et je n'ai pu t'aider dans ce changement.

Je ne voulais pas qu'il s'en veule, c'était de ma faute tous cela, ce n'étais pas lui, c'est moi qui ai voulu devenir ce que je suis à l'heure actuelle. J'étais restée maitre de mon destin en toute circonstance

-Je suis une lycan à présent et je ne veux plus changer. Je suis et je resterais celle que tu as connue. Celle qui t'a aimé comme une folle, celle qui ne pouvait ce passer de toi. Aujourd'hui je ne suis plus que l'ombre de moi même. Je ne suis plus qu'une loque, mais en aucun cas ce n'est de ta faute. Je voulais te demander pardon. J'espère que tu acceptes mes excuses mon amour

J'ai vu que le mage faiblissait, il ne me restait qu'une minute à tout casser avant qu'il ne tombe dans les pommes.

-Bien sûr que je les accepte mais promet moi juste de ne pas vivre dans le passé. Si tu trouve quelqu’un un autre fonce, on se retrouvera de l'autre côté quand tu aura franchit le pas, mais je ne veux pas de voir dans l'autre monde avant au moins un demi siècle. Je vais bientôt y aller. Sache que je t'aime mon ange. Ma Kateya, sache que tu sera toujours, ma Kateya à moi, celle qui à illuminé ma vie.Je te vois de la haut, je ne te quitterais pas. Mon âme continue de souhaiter ton bonheur quoiqu'il arrive. Je ne peux que te souhaiter d'être heureuse, une fille comme toi mérite le bonheur. Ne sois pas triste, sourit, soit heureuse comme lorsque nous étions ensemble, soit heureuse et rit, danse, comme avant, comme lorsque nous étions tous les deux

Il souria, un sourire plein d'amour, et de promesse. Ses yeux braillaient du même éclat que lors de son vivant. tandis que les larmes avaient cessée de couler le long de mes joues. Les premiers rayons du soleil commençaient à pointer leur nez. Un léger souffle de vent agita les feuilles des arbres dans un bruissement magnifique. Je l'ai regardé dans les yeux, prête à lui promettre tous ce qu'il voulait. Le temps m'étais compter aujourd’hui plus que jamais.

-J'accomplirais ton dernier souhait puisque c'est ce que tu désires mais je ne peux te promettre de le réaliser maintenant. Sache que je t'aime et que je ne te le répéterais jamais assez.

J'ai approché mon visage du sien avec douceur et j'ai déposé un baiser sur ses lèvres spectrales. J'ai senti son étreinte froide moi qui portant réchauffait mon pauvre cœur avant de le sentir s'éloigner de moi à nouveau et dans un dernier je t'aime, il disparut, il partit avec la nuit, avec la lune qui contrairement à elle ne reviendrait pas la nuit prochaine. J'ai entendu un bruit sourd. Baltor venait de tomber au sol. Le pacte prenait effet dès à présent. Je me suis avancé vers lui et j'ai pris son pouls, il était encore en vie. Je suis restée près de lui, jusqu'à ce qu'il se réveille. Repensant avec délice aux derniers instants que j'avais eu avec mon lycan, avec celui que j'aime et que j'aime encore.
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MessageSujet: Re: Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis]   Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis] EmptySam 23 Juil 2011 - 12:26

L’esprit du lycan était là, puissant et en colère. Alors qu’il était sur le point de lâcher prise, la lycante sembla l’apaiser. Le jeune homme devait garder toute sa concentration pour ne pas rompre le contact. S’il avait pu, il l’aurait bien remerciée. Les minutes défilèrent lentement et paraissaient des heures. Le corps de l’homme devenait froid et pris de légères convulsions. Paradoxalement, il était en sueur et la tête lui tournait. C’était le signe que sa limite était dépassée, mais il tenait à honorer sa part du marché. L’ayant déjà vécu, il savait qu’il ne mettrait que quelques secondes avant de s’évanouir. Le jeu en valait la chandelle, s’il se donnait à fond, il gagnerait la compagnie d’une jeune lycante. Elle serait une formidable alliée dans sa quête, ainsi qu’une fidèle amie avec de la chance. Le nécromancien était de nature solitaire par la force des choses. Son aura de mort faisait fuir la majorité des autres races. Au fond de son cœur néanmoins, il demeurait une part d’humanité qui souhaitait avoir des amitiés solides et vivre dans l’insouciance. Le jeune homme s’était résigné depuis longtemps sur ce sujet, mais là l’occasion était trop belle et trop tentante.

Arrivant à la fin de ses réserves, l’esprit s’envola enfin. La dernière chose que vit l’homme fut l’expression de joie de la lycante. Fier de lui et de ses prouesses, il avait tenu le pari. De peu, mais il l’avait fait. Là où un bon sommeil de 8 heures suffisait en général à le requinquer un peu, le jeune homme margea un peu. Ayant profondément dépassé ses limites, il dormit d’un sommeil profond qui dura environ 18 heures.

Se réveillant lentement, le jeune homme vit la lycante qui avait l’air très légèrement inquiète. Il n’aurait su dire si elle s’était inquiété pour son état ou bien pour ce que lui réservait l’humain. Après tout c’était compréhensible au vu de sa situation. Maintenant la jeune lycante était pieds et poings liés à un homme dont elle ne savait rien. Heureusement pour elle, le nécromancien ne comptait pas abuser d’elle, ce n’était pas son genre. La jeune femme avait réveillé une part enfoui de son humanité sans le savoir. Grâce à ce pacte, elle ne pourrait pas l’attaquer et cela l’aiderait à contrôler le lycan en elle. C’était sa façon à lui de la remercier pour l’accompagner un petit moment et l’aider dans un avenir proche. Tant qu’elle n’aurait pas confiance en l’homme, il ne se risquerait pas à entreprendre son projet secret et mortel.

Se relevant avec calme, il fixa la jeune femme. L’air était frais et elle avait toujours ce vieux vêtement poussiéreux. Il lui aurait bien offert d’autres vêtements, mais dans la forêt du crépuscule il n’y avait village proche.

« Comment veux-tu que je t’appele ? Je sais que les lycans possèdent généralement deux noms. L’un qui caractérise l’humain et l’autre qui caractérise la bête enfoui dans leur cœur. »

Le jeune homme par chance avait une grande culture et des connaissances immenses sur le monde. Hériter des souvenirs de toute une vie avait quelques avantages dans certaines situations. Le nécromancien cherchait à se montrer amical envers la lycante. Il se mettait un point d’honneur à ne pas lui donner d’ordre et à gagner sa confiance.

« Transforme toi en louve, tu vas attraper froid à force. »

L’homme avait raison, le vent commençait à se lever. Cette maudite forêt n’offrait aucun abris sûr. Il aurait pu tenter de faire du feu pour se réchauffer, mais il était encore faible et avec le vent c’était impossible. Se résignant, il commença à marcher vers son but. Ils s’enfonçaient au cœur de la forêt. Normalement d’après ses calculs, en 2 semaines il devrait atteindre son objectif s’il marchait un peu chaque jour à un rythme lent. Deux semaines ne seraient pas de trop pour gagner la confiance de la lycante. Grelottant légèrement dans le froid suivit d’une belle louve au pelage blanc, l’homme résista à la douce tentation de la caresser et de la serrer pour gagner quelques degrés de plus. Après tout c’était normal, secrètement il adorait les animaux. Malheureusement à case de son aura de mort, ceux-ci n’osaient pas l’approcher. La journée passa rapidement et le soir venu, le jeune homme fit une halte.

« Bon la nuit commence à tomber, nous allons nous arrêter. Si tu entends quelque chose de suspect n’hésite pas à me réveiller. »

Baltor s’adossa à un arbre et sortit d’une de ses poches les derniers morceaux de viande séchée qu’il avait. Il les partagea équitablement entre lui et la lycante. Il lui déposa les siens par terre, après tout ce n’était pas un chien mais un être pensant. Lentement le sommeil commença à le gagner, il n’avait pas encore bien récupéré de son exploit avec l’esprit. Et puis cette courte journée de marche dans le vent et le froid avait fini de l’achever. Fermant les yeux, pour la première fois de sa vie il se sentait en sécurité. Il savait que la lycante le protégerait contre d’éventuels dangers. Le vent commençait à faiblir, le lendemain matin s’annonçait plus agréable et plus chaud que cette horrible journée.
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MessageSujet: Re: Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis]   Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis] EmptyMar 26 Juil 2011 - 14:07

Je suis allée m'asseoir près du mage. Il s'était écroulé de fatigue, cet acte lui avait demandé trop d'énergie, bien trop et j'avais un semblant de pitié pour lui, bien que je lui en veuille. Car oui je lui en voulais de ne pas m'avoir dit que mon amour souffrirais en revenant parmi nous. Il ne me l'avait pas dit qu'il souffrait mais je l'avais vu. Son corps et son visage ne pouvaient mentir. Seulement comme à chaque fois il a voulu me protéger. Il a voulu m'épargner les regrets. D'un autre côté, une par de moi me dégoûtais, me dégoûtais de moi même car je l'avais fait souffrir en revenant parmi nous mais à aucun moment je ne m'en voulais. J'étais presque, non je n'étais pas presque, j'étais heureuse de l'avoir revu, de lui avoir parlé et d'avoir pu le « toucher » à nouveau.
Je commençait à avoir un peu froid à force de rester immobile mais rien d'insurmontable. Les heures défilaient et je m'inquiétait un peu de ne pas voir Baltor se réveiller. Cela faisait près d'une demi journée qu'il dormait et toujours aucune réaction, comme s'il était dans un sommeil profond, même trop profond. Je me suis concentrée sur les battements de son cœur. Ils étaient faible mais réguliers. Il était vivant mais faible. Son organisme devait probablement refaire ses ressources, reconstituer son stock d'énergie pour le remettre d'aplomb. Quand à moi ma tâche n'était autre que de veiller sur lui et je ne voulais pas bouger, bien que la faim me tenaillait. Je résistais et je l'ai mise de côté, je penserais à manger quand le nécromancien serait d'aplomb.
Le soleil recommençait à se coucher. J'avais les jambes lourdes et ankylosées, heureusement j'ai pu profiter du soleil sur ma peau pendant trois quatre heures mais à présent, le froid redevenait maître des lieux. Baltor avait commencé à bouger depuis une heure mais il ne s'était toujours pas réveillé, mais je sentais que ça n'allait plus tarder à présent. Ou alors je l'espérais, je ne sais plus. La journée est passée bien trop lentement, j'avais passé trop de temps à réfléchir, à penser à tout et à rien, à repenser à Nashoba, à ce qu'il était devenu, s'il pensait à moi là ou il était. S'il était toujours en vie, s'il était encore présent dans ce monde ou s'il était avec Cam', je n'avais pas pensé à lui demander mais au plus profond de moi je sentais qu'il était encore en vie, à moins que ça ne soit encore un vain espoir.
Soudain j'ai sentis un mouvement. Le jeune homme se réveillait, il était temps. A présent cela faisait près de vingt-quatre heures que je l'avais rencontré, le soleil était allé se coucher depuis bien longtemps et Dame Lune s'était levée depuis deux bonnes heures si ce n'est plus. Il se redressa lentement et me détailla comme si c'était la première fois qu'il me voyait.

-Comment veux-tu que je t’appele ? Je sais que les lycans possèdent généralement deux noms. L’un qui caractérise l’humain et l’autre qui caractérise la bête enfoui dans leur cœur


J'ai soupiré, avec Cam' on avait décidé d'avoir deux noms mais ce projet comme de nombreux autres n'aboutirais jamais, je me suis souvenue du nom par lequel il aimait m'appeler, celui par lequel il m'avait appelé par deux fois ce soir

Kateya. Appelle moi Kateya

C'est ainsi que je serais appelée à présent et pas par un autre nom sous forme humaine. Je fut surprise que Baltor connaisse cette coutume, car elle était vielle de plusieurs siècle et oublié de tous et de toute, même par les lycans de pure race comme aimait le dire mon feu lycan. Voyant que je commençait à avoir la chair de poule, il m'ordonna de me transformer en louve et je l'ai fait de suite. Le vent de la nuit ébouriffa ma fourrure qui me protégea du froid.L'homme s'enfonça dans la forêt et je l'ai suivit en silence, sans faire de bruit comme une fantôme blanc, comme le fantôme que j'étais devenue à présent. Il avait froid et grelottait. Il était encore faible, bien trop faible. Il s'arrêta peu après ce qui ne me surprit guère

-Bon la nuit commence à tomber, nous allons nous arrêter. Si tu entends quelque chose de suspect n’hésite pas à me réveiller.


La nuit commençait à tomber? Elle était tombée depuis belle lurette, mais sous forme animale je ne pouvais lui faire remarquer. Il s'adossa à un arbre et me donna à manger, de la viande séchée et il s'endormit peu de temps après. Profitant de ce répit je suis allée chasser, ce qu'il m'avait donné n'aurait même pas suffit à nourrir un louveteau. J'ai tué trois lapins , dont un que j'ai mangé sur le chemin du retour. Je comptais les manger seule, tous les trois mais vu l'état de grande faiblesse de Baltor j'ai décidé de lui apporter les deux autres, plus par pitié que par amitié. Et puis pour le moment j'étais plutôt calme, toujours sous l'effet de la rencontre avec Cam mais si cela continuait et que je restais longtemps en tant que Kateya, je ne réussirais plus à dominer mes instincts et alors, je deviendrais dangereuse, bien trop dangereuse et je doutais pouvoir me contrôler bien longtemps. Je suis revenue peu de temps avant qu'il ne se réveille et j'ai déposé devant lui les deux lapins que j'avais gardé, les deux plus gros bien évidemment. Je les aient avancés avec le museau pour qu'il puisse les voir car il ne les avaient pas encore aperçut. Je me suis ensuite allongée le temps de me reposer brièvement avant que nous ne nous mettions à nouveau en route pour je ne sais qu'elle destination
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MessageSujet: Re: Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis]   Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis] EmptyMer 27 Juil 2011 - 18:43

L’homme dormit toute la nuit et se réveilla le lendemain matin avec les premiers rayons de soleil. Le vent était enfin tombé, cette journée s’annonçait plus agréable que la veille. Le jeune homme ouvrit les yeux et vit deux gros lapins près de lui. Souriant à la louve, il ne peut résister à l’envie de lui caresser la tête une fois. Se relevant sans trop de mal, il était en pleine forme. Son ventre gargouilla et lui rappela qu’il avait faim. Avoir la louve à ses côtés lui garantirait de manger à sa faim chaque jour, c’était réconfortant. Par contre une chose néanmoins le titillait. Il savait que les lycans sous forme animal perdaient progressivement leurs capacités de réflexion et leur humanité. Tôt ou tard, s’il ne voulait pas se faire attaquer par une bête sauvage il devrait demander à la lycante de reprendre forme humaine. Malheureusement il n’avait aucun vêtement à lui offrir et elle risquait de mal le prendre s’il la regardait toute nue. Comme un imbécile il n’avait pas pensé à ramasser la vieille cape qu’il avait trouvé sur le cadavre. Haussant les épaules, il commença une longue marche dans la fraîcheur matinale. Pendant qu’il marchait, il sortit un os de sa poche et le transforma en poignard durant le trajet. Il ne lui fallut que quelques minutes pour en faire un poignard à peu près solide. Pour un simple lapin ça suffirait. L’homme fit halte quand le soleil était haut dans le ciel, c’était l’heure de manger pour reprendre quelques forces.

« Kateya tu peux redevenir humaine si tu veux, le vent est tombé. »

Le nécromancien tournait délibérément le dos à la jeune lycante. Il déposa à terre les deux lapins qu’il transportait depuis tout à l’heure. Il tendit l’un d’eux avec le poignard à la jeune femme qui se trouvait derrière lui.

« Commence à le dépecer s’il te plait, moi je vais chercher du bois pour le feu. Avec de la chance je trouverais même quelques fruits, qui sait. »

Le jeune homme la planta là, en espérant qu’elle ne le prenne pas trop mal. Il n’avait pas de temps à perdre pour atteindre son objectif. Il cherchait à optimiser chaque seconde qui passait, tiraillé entre deux choses contradictoires. D’un côté il n’avait que deux semaine pour se rendre à un point précis de la forêt du crépuscule et pour le moment il était juste dans les temps. De l’autre côté, il cherchait à gagner la sympathie et surtout la confiance de la lycante. Malgré le pacte qu’il avait passé avec elle, il ne pouvait pas se permettre le moindre doute à son sujet. Malheureusement pour gagner la confiance, il fallait de la patience, de l’amitié et surtout du temps. L’homme était très patient et n’était pas si mauvais que ça dans le fond, mais le temps il ne l’avait pas. Tout en réfléchissant, il ramassait du bois. Il mettait les brindilles dans ses innombrables poches et portait les plus gros morceaux. Il ramassa également deux pierres pour lui permettre d’allumer le feu. Revenant après une dizaine de minutes d’absence, il commença à empiler les quelques bûches qu’il avait trouvé. Sortant quelques brindilles sèches, il frotta les pierres l’une contre l’autre. L’homme voyageait énormément et vivait plus souvent dans la nature que dans les villes. La tâche ne lui pris pas très longtemps. En en une trentaine de secondes, le feu fut. Le jeune homme n’avait pas porté un seul regard à la lycante, il ne voulait pas profiter de la situation. Il sortit sa propre dague et commença à dépecer rapidement le second lapin. Farfouillant encore dans ses poches, il sortit deux bout d’os. Les tenant chacun dans une main, en quelques minutes deux sortent de broches étaient créées. Il embrocha son propre lapin et tendit l’autre à la lycante, toujours sans la regarder. Il planta l’objet avec l’animal très près du feu.

« Vas y pose le tient, je m’occupe de les tourner. »

L’homme ne mentait pas en disant ça. La logique aurait voulu qu’il construise des branches en hauteur pour poser les broches et pouvoir les tourner. Sans ça il risquait de se brûler, en plus de mal cuire l’animal. Heureusement pour lui, grâce à son dos de modelage des os, la broche tournait lentement sur elle-même. Dans quelques minutes ça serait prêt. En attendant, le nécromancien regarda le ciel et se reposa allongé par terre. Le temps s’écoula lentement, l’humain appréciait ces petits moments de solitude et de tranquilité. Se relevant, il sentit une bonne odeur. Les lapins étaient bien cuits, il était temps de manger. Jetant de la terre pour étouffer le feu, il attrapa une broche et la tendit à la lycante. L’objet n’était pas brûlant contrairement à ce qu’on aurait pu penser. La magie du nécromancien coulait dans l’os et le maintenait à une température agréable. Baltor attrapa l’autre broche et commença à manger d’un bon appétit. Au moins une bonne heure s’était écoulé, quand il eu finit. Il était temps de reprendre la route. Jetant les restes du lapin par terre pour nourrir un éventuel charognard, il regarda pour la première fois la lycante.

« Une longue marche nous attend, nous devons y aller Kateya. »

L’homme se releva et marcha d’un pas léger. La jeune lycante avait le choix de le suivre en forme de louve ou d’humaine.

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MessageSujet: Re: Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis]   Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis] EmptyJeu 4 Aoû 2011 - 19:39

    A son réveil, le mage vit les deux lapins que je lui avait ramené, il me lança un sourire avant de poser sa main sur ma tête et de me caresser. Sous le coup de la surprise j'ai failli le morde mais je me suis retenue, restant immobile. Je ne devais pas le mordre ni le blesser, c'était le pacte. J'ai même retenu le grognement qui montait en moi. Je faisais beaucoup d'effort pour rester ... docile et ce n'était pas facile du tout. Après une courte marche, le soleil était haut dans le ciel et Baltor décida de faire la première halte de la journée. Il me demanda de me rechanger en humaine, le temps étant devenu plus clément. J'ai eu un mouvement de recul et j'ai instictivement montré les crocs. Que voulait il? Il me tourna le dos et me tendit le couteau et un des deux lapins

    - Commence à le dépecer s’il te plait, moi je vais chercher du bois pour le feu. Avec de la chance je trouverais même quelques fruits, qui sait

    Je me suis changée en humaine et j'ai attrapé le lapin, j'ai pris cependant le poignard qui était caché dans ma fourure. Le poignard que j'aimais tant et dont je ne me séparais plus à présent, depuis que je l'avais obtenu par mon frère. Je me suis occupée du lapin le plus vite possible, sans pour autant bâcler le travail. Cependant je ne fus pas assez rapide et il revint avec du bois et sans me regarder, il commença à former un foyer et à allumer un feu. Il dépeça ensuite le second lapin qu'il embrocha sur une de ses créations en os. Il me tendit la deuxième pour que j'embroche le mien puis il me demanda de lui donner cette dernière,se chargeant de la cuisson.
    Après lui avoir donnee je suis ensuite restée immobile, observant avec une certaine surprise, les broches tourner toutes seules par je ne sais qu'elle magie. Baltor s'allongea, profitant du rayonnement du soleil. Le soleil sur ma peau nu me faisait du bien, j'avais l'impression de me retrouver dans ses bras et d'être bercée pat sa chaleur. Après quelques minutes passéesainsi, accompagnées par la douce mais pas moins appétissante odeur des lapins entrain de dorer sur le feu, Baltor se redressa et me tendit l'un des lapins. Toujours sans un mot je l'ai pris et je l'ai mangée, la viande était délicieuse et la broche d'une chaleur légère, comme l'air ambiant. C'est donc totalement repue que nous avons repris la route, moi sous forme de louve à nouveau car je n'appréciais pas trop d'être nue devant cet homme.
    Tout en progressant, je sentais des énergies négatives dans la forêt, des créatures anciennes et vielles qui se réveillait. Des créatures oubliées depuis longtemps par les hommes, mais aussi par les elfes nains et vampires. Des créatures que nul ne voudrait croiser, des êtres sortis droit des ténèbres. Un sentiment de malaise me nouait le ventre, nous n'étions pas seuls, et pire encore, nous nous dirigions vers le danger. Je ne savais pas ou nous allions mais le mal régnait autour de nous. Je me suis approchée de Baltor, plus pour pouvoir le protéger que pour trouver du réconfort. Tous mes sens étaient aux aguets. Des bruits dans les feuillages, comme des créatures qui se déplaçaient en grand nombre. Elles étaient loin, mais pourtant je les entendaient. Je me suis soudain rendue compte que je grognais, un grondement sourd, menaçant, qui inculquait aux bêtes des environs de ne pas s'approcher. J'ai soudain arrêter. Ma part humaine me disant de me calmer pour ne pas affoler l'humain. Après tout la menace était loin, du moins pour le moment.
    Le nuit approchait, le nécromancien voulait s'arrêter mais j'ai tiré sur sa robe avec insistance, plantant mes crocs avec acharnement, il ne fallait pas faire une halte ici, surtout pas. Il fallait continuer jusqu'à atteindre un endroit sûr. Cet endroit était parfait pour les embuscades et je ne voulais pas en être la victime. Après avoir marché pendant une bonne heure encore, j'ai trouvé un endroit convenable. J'ai sauté sur un rocher surélevé, ce promontoire était pile ce dont j'avais besoin. Je me suis assise sur le rocher et j'ai commencé ma surveillance. La lune était belle ce soir et elle me tint compagnie durant cette soirée. La forêt était calme, trop calme et pourtant je sentais le danger. Je n'ai pas senti la creature qui était là car elle se trouvait sous le vent, ses grands yeux lumineux nous observaient. Nous n'étions pas seuls.
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MessageSujet: Re: Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis]   Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis] EmptySam 6 Aoû 2011 - 17:38

Ca puait la mort dans tous les coins. Le jeune homme se dirigeait vers quelque chose d’unique, d’ancien et d’origine nécromantique qu’il avait vu en vision. Tous les cinquante ans, une sorte de brèche se créait entre le monde des vivants et celui des esprits. Cela se produisait en un lieu précis de la forêt du crépuscule. C’était une sorte de sanctuaire pour tout nécromancien qui se respectait, bien que pour s’y rendre il fallait braver les dangers de la forêt. Le mal attirait le mal, c’était bien connu. Le sanctuaire en question était encore assez loin, à deux semaines de marche environ. Le phénomène allait se produire également dans deux semaines, durant une nuit de lune noire. Pendant cette courte nuit, le nécromancien pourrait communiquer sans efforts avec les anciens esprits des nécromanciens et peut-être même avec le premier : le grand Damrashan. Cela l’excitait au plus haut point, il ne pouvait pas râter cette occasion unique qui lui était offerte.

La louve sentit le mal environnant et s’approcha de l’homme. Il n’aurait su dire si c’était guidé par la peur ou bien par l’envie de le protéger. Peut-être un peu des deux. Essayant de rassurer la lycante il la caressa tout en marchant.

« Ne t’inquiètes pas, je sais ce que je fais. »

Le nécromancien ne plaisantait pas. Après tout, il était lui-même considéré comme une créature des ténèbres et peut osaient s’approcher de lui. La louve se mit à grogner, mais il n’y prêta pas attention. Répondait-elle à ce qu’il venait de dire et doutait-elle de son assurance ? Il s’en fichais comme d’une guigne, tant qu’elle le suivait et qu’elle apprenait à lui faire confiance, c’est tout ce qui l’intéressait. Lui seul savait ce qui protégeait le sanctuaire et ils ne seraient pas trop de deux. Le jeune homme n’avati pas retiré sa main et continuait à caresser l’animal. Il se rattrapait de toutes ces années où il n’avait jamais pu approcher un animal. La louve sembla se resaisir et s’arrêta. Ca voulait donc dire que c’était pas sa faute si elle avait commencé à montrer les crocs, c’était déjà un signe encourageant. La nuit tomba d’un coup et Baltor voulut s’arrêter. La lycante ne semblait pas de cet avis et planta ses crocs dans la manche de l’homme. Croyant au début qu’elle devenait folle et qu’elle cherchait à l’attaquer, il chassa vite ces idées noires en regardant ses yeux. Elle ne semblait pas en colère ou énervé. On aurait plutôt dit de la peur. Décidant de faire confiance à l’instinct animal de Kateya, le jeune homme se résigna et la suivit durant une bonne heure. Il était épuisé à la fin de la marche, mais content. La louve l’avait mené juqsu’à une sorte de grotte un peu surélevé. Ca semblait un endroit sûr et surtout aisé pour voir venir d’éventuels ennemis. Kateya l’impressionnait, elle était bien maligne pour une simple lycante.

« C’est bien Kateya, ça valait le coup de marcher un peu pour arriver ici. »

Le jeune homme sourit et commença à se caler au fond de la petite grotte. Il était prêt à s’endormir, quand il sentit une présence étrange. Il se sentait observé et ne vit pas les petits yeux brillants qui l’observaient. Sans le savoir, ils étaient rentré dans le dernier territoire de paix qu’offrait la forêt du crépuscule, avant le sanctuaire maléfique des nécromanciens. La terre où ils se trouvaient appartenait au pacifique peuple des fées. C’était un petit clan de fées bienfaisantes, mais devant le mal omniprésent qui s’étendait, elles se montraient méfiantes voire agressives envers ceux qui profanaient leur terre. Bien que ce peuple soit d’habitude pacifique, il avait vu son habitat réduit à presque rien. Etant assez nombreuses, les fées avaient décidé de chasser le mal quand elles le voyaient avec leurs faibles moyens. Elles se munissaient de petits objets pointus pour certaines et harcelaient en groupe les créatures indésirables.

L’aura de mort du nécromancien était perceptible pour une foule de créatures magiques. Les deux petits yeux brillants que la louve ne vit pas appartenaient à une fée venue en éclaireur. L’humain non plus ne vit pas la fée, mais il sentait quelque chose. Décidant de ne pas y prêter attention, il s’endormit. La petite fée retourna auprès des siens pour confirmer leur crainte : un nécromancien était sur leur terre. Les fées étaient des créatures magiques aux pouvoirs étranges et très intelligentes par-dessus le marché. Elles savaient distringuer les vibrations magiques pour identifier avec une certaine précision à qui elles avaient à faire. De plus, jadis elles avaient déjà vu des nécromanciens quand ceux-ci existaient encore. Tous les 50 ans ils passaient non loin de leur repaire pour ce rendre dans le sanctuaire. Les fées n’aimaient pas ces étranges humains aux pouvoirs diaboliques, bien qu’ils ne leur avaient jamais fait directement de tord.

Environ 1 heure plus tard, la fée revint plusieurs de ses congénères. On aurait dit qu’ils étaient des centaines. Leurs ailes produisaient un bourdonnement assourdissant qui réveilla l’homme. La louve devait les avoir vu et entendu, c’était obligé. Une fée vint se poser près de Baltor à quelques mètres et s’exprima de sa petite voix sucrée.

« Tu dois partir humain. Tu es le mal, nous ne tolérons pas ta présence. La lycante peut rester, mais pas toi. Ainsi en a décidé le peuple des fées de la forêt du crépuscule. »

Le jeune homme était épuisé et ne savait pas quoi faire ou bien répondre. Il avait marché toute la journée et il faisait nuit. Secrètement, il espérait que Kateya saurait résoudre ce problème. Jetant un œil dehors, il ne pouvait se risquer à se battre. Certes, il pourrait en tuer quelques unes facilement, mais le nombre l’emporterait fatalement. Il était dans une impasse pour une fois.
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MessageSujet: Re: Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis]   Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis] EmptyDim 14 Aoû 2011 - 13:14


    Je continuais de guetter, écoutant plus mon instinct que mes sens. Je ne savais pas comment l’expliquer mais tout comme les animaux qui pressentent es catastrophes naturelles, je sentais que les ennuis allaient arriver avant la fin du voyage. Écoutant avec attention les bruits environnant. Un bourdonnement sourd, léger, comme une dizaine de petites créatures ailées, plus imposant que le bourdonnement d’insecte mai moins fort que celui d’un colibri. Je me suis redressée, droite comme un I les sens aux aguets. J’ai humé l’air, ne sentant rien de particulier. Du haut de mon promontoire et de mes yeux de louve, j’ai regardé les alentours, et pourtant il n’y avait rien. Mon sixième sens me soufflait cependant de me méfier, et je suis descendue du rocher. Je me suis dirigée vers Baltor, avant de comprendre que les bourdonnements provenaient de son abri. Plus elle se rapprochait et plus le bruit devenait important. Elle arriva jusqu’à l’homme, ce n’était pas une dizaine de créatures mais une centaine. Une centaine de fée étaient là, tel un nuage aux reflets argenté, leurs petites ailles qui vibraient, les maintenant en l’air. Elles portaient des petites armes de fortune, seules, ce n’aurait pas été effrayant mais justement leur puissance résidait dans leur nombre. L’une d’elle prit la parole et s’adressa au nécromancien

    « Tu dois partir humain. Tu es le mal, nous ne tolérons pas ta présence. La lycante peut rester, mais pas toi. Ainsi en a décidé le peuple des fées de la forêt du crépuscule. »

    A ces mots, je me suis avancée en grognant et en montrant es crocs. Je fus aussitôt entourée d’un nuage de fée menaçante, montrant leurs petites armes. J’ai tout de suite compris que ce n’était pas la bonne technique d’approche. Je me suis changée en humaine, les fées masquant mon corps dévêtu au regard du mage par chance. J’ai respiré un grand coup, tentant de calmer Kateya qui n’avait qu’une envie, sauter sur les fées et les réduire en miette, sentir leur sang coule le long de ma gorge, leurs os se broyer sous mes crocs ainsi que leur petit cri de douleur, juste avant qu’elles ne rendent leur dernier souffle. Voici ce que Kateya voulait leur infliger, qu’importent les conséquences, qu’importent les coups qu’elle pourrait se prendre. Seulement je ne voulais pas qu’elle se libère, je ne voulais pas qu’elle leur fasse de mal. Mon dilemme intérieur devait se voir à l’extérieur, par mes traits tiraillés, je me battais littéralement contre elle pour ne pas la laisser prendre le dessus.

    Bonsoir… mes dames et mesdemoiselles les fées. Je com… comprend votre inquiétude mais sachez que… je… nous ne vous voulons aucun mal. Nous ne sommes que de passage pour la nuit… »

    Cette conversation m’avait demandé beaucoup, beaucoup de maitrise de moi et de mon dédoublement maléfique. Les fées avaient bien compris mon hésitation et l’aura que dégageait Kateya était d’une noirceur sans égale, infinie, comme un trou noir engloutissant tout autour d’elle, une réel danger tandis que celle de la mienne était d’une blancheur sainte, l’opposé total de celle Kateya. L’aura totale devait être grise, ce qui avait fourvoyé les fée, mais avec ces disputes intérieures, elle comprirent bien vite mon problème. Celle qui semblait être la chef d’approcha de moi, le regard méfiant, et tourna autour de moi, le regard toujours aussi méfiant et suspicieux

    « Tu ne parais pas en paix avec toi-même, tu es un danger pour notre peuple également tant que tu n’auras pas appris à te contrôler. Comment une âme aussi pure que la tienne à pu se retrouver avec une telle âme emplie de noirceur ? Comme est ce possible ? »

    La petite créature soupira, et je lui ai lancé un regard suppliant

    « Je vous en prie, laissez-nous juste nous reposer ici pour la nuit, nous partirons dès l‘aube… Je vous en prie, ne nous chassez pas dès ce soir, vous avez ma parole que nous partirons, mais je ne peux quitter cet homme, car comme vous avez pu le constater, une âme d’une destruction et d’un chaos sans égal m’habite et je ne peux la contrôler sans son aide, sans lui je suis perdue… »

    La fée sembla réfléchir, avant de finalement faire un signe aux fées, Comme par enchantements, elles ont toutes disparues, mis à part la chef qui me regarda longuement. Je n’ai pas sourcillé devant son examen, sentant que c’était le moment décisif. Elle s’approcha de moi jusqu’à me murmurer, pour que Baltor n’entende pas

    « Cet homme est le mal, mais votre âme à en effet besoin de lui. Je doute cependant que vous puissiez effacer cette personnalité de votre personne. Mais un jour vous pourrez la contrôler et ce jour-là vous ferez la plus dangereuse des loups, prenez garde un grand pouvoir tel que le vôtre importe de grandes conséquences, prenez garde. Si un jour vous avez besoin de nous, nous serons là pour vous porter assistance, n’oubliez jamais cela, car vous reviendrez, Jessica Kateya Nokomis, n’oubliez jamais que Cam veille sur vous des cieux… »

    Avant même que je ne puisse lui demander comment elle savait tout ça, elle disparut un un battement d’aile. Je me suis changée en louve à nouveau, pour échapper au regard du nécromancien et je suis allée le voir, je me suis allongée à ses côtés, comme une promesse muette que je serais toujours là pour le protéger.
    Le soleil se leva quelques heures à peine après qu’il se soit endormi à nouveau et nous nous sommes remis en route. Les jours défilaient, plus ou moins calme, ma part sombre se faisait presque silencieuse, presque inexistante mais je savais qu’elle attendait que je relâche ma vigilance pour sortir et ne plus rester au fond, silencieuse et calme. Je le savais et je le sentais, je n’étais pas au bout de mes peines.
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MessageSujet: Re: Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis]   Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis] EmptyLun 15 Aoû 2011 - 18:38

La louve se transforma en humaine devant les yeux du mage, mais sa nudité fut cachée par l’essaim de fées. De toute façon, il avait d’autres choses plus urgentes en tête que d’admirer le corps de la jeune femme.

« Bonsoir… mes dames et mesdemoiselles les fées. Je com… comprend votre inquiétude mais sachez que… je… nous ne vous voulons aucun mal. Nous ne sommes que de passage pour la nuit… »

Baltor ne comprenait pas pourquoi elle bredouillait ainsi. Etait-ce de la peur ? Rien n’étais moins sûr. La lycante devait probablement lutter contre son instinct animal pour arriver à s’exprimer avec calme et intelligence.

« Tu ne parais pas en paix avec toi-même, tu es un danger pour notre peuple également tant que tu n’auras pas appris à te contrôler. Comment une âme aussi pure que la tienne à pu se retrouver avec une telle âme emplie de noirceur ? Comme est ce possible ? »

En entendant ça, le nécromancien eu envie de rigoler. C’était une jeune lycante, elle avait du mal à contrôler la bête assoifée de sang en elle. Pas étonnant que son âme soit noire.

« Je vous en prie, laissez-nous juste nous reposer ici pour la nuit, nous partirons dès l‘aube… Je vous en prie, ne nous chassez pas dès ce soir, vous avez ma parole que nous partirons, mais je ne peux quitter cet homme, car comme vous avez pu le constater, une âme d’une destruction et d’un chaos sans égal m’habite et je ne peux la contrôler sans son aide, sans lui je suis perdue… »

Là il était heureux d’être tombé sur elle. Elle venait de dire un mensonge assez rusé pour berner les fées. Bien qu’en y réfléchissant ce n’était pas vraiment un mensonge. Certes, il ne souhaitait pas comme but premier l’aider à se contrôler, mais avec ce pacte ça revenait au même. Soudain, toutes les fées disparurent sauf une. Le jeune homme détourna poliment le regard pour fixer la paroi de la grotte. La jeune lycante venait de réussir là où seul il aurait sûrement échoué. Il vit seulement la fée murmurer quelque chose à l’oreille de Kateya. Probablement essayait-elle de la mettre en garde contre lui. La fée s’enfuit, c’était un soulagement. La louve vint s’allonger à côté de l’homme, qui prit ça pour un geste amical. Il la caressa quelques brèves secondes à peine en signe de gratitude avant de sombrer dans un sommeil bien mérité.

Les jours se succédèrent et furent calmes. Baltor était satisfait, ils étaient dans les temps. Ils avaient encore 6 jours devant eux et n’étaient qu’à 4 jours de marche comme prévu. Le nécromancien voulait un jour d’avance pour avoir le temps de récupérer en vue de se créer des guerriers squelettes et un autre jour d’avance au cas où. Le soleil se leva et au lieu de continuer à progresser dans cette forêt angoissante, il décida de faire une petite halte pour la matinée. Il devait absolument évaluer comment se comportait la louve avec lui et quel niveau de confiance elle plaçait dans l’homme. C’était vital pour la réussite de son projet.

« Nous faisons une petite pause ce matin Kateya. On va prendre le temps de se reposer, on repartira que cet après midi. »

Il s’avança près de la louve et lui gratouilla le cou, comme on l’aurait fait à un chien. Chaque jour depuis la rencontre avec les fées, il s’était montré gentil, patient et il essayait de lui faire accepter le fait qu’il la touche. Si elle était blessée, il pourrait la soigner en lui transmettant son énergie salvatrice. Malheureusement, si elle n’appréciait pas son contact, ça risquait de compromettre le fragile équilibre de leur groupe.

« Va donc te détendre un peu, nous en avons tous les deux besoin. »

Une petite matinée de repos, voilà qui leur donnerait des forces à tous les deux. Il espérait que la lycante apprécierait ce geste et commençerait à avoir confiance en lui. Le nécromancien se leva et partit dans les environs vérifier s’il pourrait trouver quelques fruits sauvages. A force il commençait à en avoir marre de manger du lapin. L’homme cherchait déjà depuis une vingtaine de minute quand un hurlement déchirant se fit entendre à quelques centaines de mètres de lui. Il ne l’avait pas souvent entendu, mais d’instinct il s’inquiéta et sut que c’était Kateya. Le jeune homme courut aussi vite que lui permettait sa robe. Avant qu’il arrive sur le lieu de l’accident, il l’entendit pleurer sous sa forme humaine pour la deuxième fois. La première ça avait été après sa petite chanson, quand elle avait eu les larmes aux yeux. Quand il arriva enfin, une vision de cauchemard s’offrait à lui. Un lapin était attaché à un fil presque invisible et semblait appeuré. Un homme avec un sourire diabolique se tenait non loin de Kateya avec une armure de cuir et des épées en argent qui pendaient à sa ceinture. Il affichait un sourire cruel.

« Toi tu vas me rapporter un bon petit… »

L’homme qui semblait avoir la quarantaine et être une sorte de chasseur de lycans venait d’aperçevoir le nécromancien. Il prit un air menaçant et lâcha le lourd baton en argent qu’il tenait à la main. Les yeux de Baltor se baissèrent sur la lycante. Elle avait une patte prisonnière d’un piège à loup, là encore en argent. C’était sûr, l’homme chassait les lycans. Il était équipé pour les vaincre sans difficulté. La louve avait des traces de coups sur les flancs et le visage. Elle semblait mal en point avec ce foutu métal qui l’empoisonnait lentement.

« Dégage si tu veux pas passer un mauvais quart d’heure. Je l’ai vu le… »

Le chasseur ne finit jamais sa phrase. Le nécromancien était devenu fou de rage et ses yeux avaient pris leur teinte glaciale comme la mort. Il avait tiré un trait d’énergie moyen avant la forme d’une lance en plein dans la gorge de l’homme. Ca l’avati expulsé à 1 mètre de là en plus de lui briser la pomme d’adam. Il était mort, la gorge en miette et saignait. Baltor s’avança près de la louve et entreprit de désarmorcer calmement le piège. La louve respirait faiblement et semblait à moitié évanouie le regardant à peine. Pourtant quand il la saisit pour la porter jusqu’à leur campement provisoire, elle le regarda plein de gratitude. Il marcha quelques minutes et la déposa calmement au sol. Posant ses mains sur elle, il soigna le mal par le mal. Lentement, son énergie nécrotique se déversa en elle pour brûler le mal et réparer les plaies. De la fumée noire sortait de son corps de louve. L’opération pirt une bonne minute, le mal était grand.

L’homme était épuisé, ayant peu de réserves d’énergie, mais il était satisfait. Il espérait qu’elle serait reconnaissante de ce geste et qu’elle l’aiderait de son mieux. Se levant il partit récupérer le lapin et trouva même quelques fruits sur le chemin. Le temps qu’elle réagisse, il fit du feu et entreprit de cuire le lapin. Il ne toucha pas aux quelques mûres et framboises sauvages qu’il avait trouvé. Elles étaient pour la lycante qui avait besoin de se rétablir. Le lapin fut enfin cuit et il le retira du feu qu’il entreprit d’éteindre. Grignotant une patte du gibier, il laissa tout le reste à la lycante avant de s’adosser à un arbre pour la veiller. Il était à côté d’elle et ne cessait de la caresser, comme pour lui indiquer qu’elle allait s’en sortir.
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MessageSujet: Re: Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis]   Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis] EmptyLun 15 Aoû 2011 - 20:38

    Nous progressions à un rythme calme mais pas du moins efficace, je sentais que Baltor était content de notre avancée, aussi, je ne fus pas surprise quand il nous proposa de faire une halte en plein milieu de matinée.

    « Nous faisons une petite pause ce matin Kateya. On va prendre le temps de se reposer, on repartira que cet après midi. »

    Il s’approcha ensuite de moi et se mit à me gratouiller doucement le cou. Je n’ai pu retenir un petit grognement de satisfaction, je commençais à apprécier ces caresses, bien que je sentais Kateya s’insurger contre ces marques d’affections, les loups n’étaient pas des animaux domestiques et elle pconsidérait cela comme une pratique avilissante. Pour moi, ce n’était rien d’autre qu’une marque d’amitié et de confiance que l’homme tentait de mettre en place entre nous, rien de plus ni de moins.

    « Va donc te détendre un peu, nous en avons tous les deux besoin. »

    J’ai poussé un petit jappement d’acquiescement et je suis partie m’enfoncer dans les bois. Je voulais chasser, j’aimais chasser sous forme animale, c’était le seul moment où je pouvais la laisser prendre le dessus, la laisser libre sans avoir peur de ne plus pouvoir la contrôler, sans avoir peur de ses actes. Son esprit prit le dessus sur le mien et je devins la bête à l’état pure. Celle qui ne vit que pour chasser, blesser, faire souffrir et tuer. Elle a reniflé l’air, cherchant sa future proie, celle qu’elle allait tuer avec un malin plaisir en prenant tout son temps. Celle qui allait lui servir pour libérer toute sa haine et sa colère, toute sa frustration.
    Un battement d’aile retentit et un couple d’oiseau s’envola loin d’elle, ils avaient raison de fuir ainsi. Elle entendit un bruit sur sa droite et bondit dans cette direction. La rapidité de ses mouvements, son odeur et sa vitesse lui indiquèrent que ce n’était autre qu’un lapin. Elle le poursuivit poursuivi sur une dizaine de mètre. Arrivée à un arbre, il le contourna par la droite et elle passa par la gauche, encore un bond et elle le tiendrait entre ses pattes. Elle s’est regroupée sur elle-même avant de faire un magnifique bond en direction du lapin quand ce dernier s’envola dans les airs. Elle tomba au sol trop surprise pour retomber sur ses pattes. Elle se releva et avança vers l’animal quand un claquement sec de métal retentit ainsi qu’un craquement d’os. Elle poussa un hurlement de douleur, les oiseaux dans les arbres des environs s’envolèrent eux aussi. Sa patte arrière droite était prisonnière, l’os avait été brisé. Elle s’est ensuite changée en humaine pleurant de rage, tentant de se dégager de ce piège à loup. Les mâchoires d’argent opposaient une fervente résistance, elle ne pouvait rien faire. Elle hurlait et pleurait de rage. Elle se changea à nouveau en louve, tentant de sortir des mâchoires d’argent mais rien à y faire.
    Elle fut soudain frappée violemment par un grand coup de bâton dans les côtes, qui l’envoya valser au loin, avant de retomber brusquement au sol retenue par sa patte cassée, retenue par la chaine liée à la mâchoire figée dans sa chaire. Elle poussa un gémissement de douleur, se relevant à l’aide de ses trois pattes valides et regardant son agresseur. Il me regardait avec un sourire mauvais aux lèvres. Il portait une armure et des armes en argent, c’était un chasseur de lycan, un des horribles personnages que fréquentait mon beau père. J’ai cru même le reconnaitre, c’était l’un de ses amis et je ne sais par quel hasard il m’avait retrouvé. Kateya était fulminante de rage et vit rouge. Elle montra les crocs en grognant et saute sur l’homme, la chaine était assez longue pour lui permettre de briser le cou de l’homme. Elle fut accueillie au vol par un autre coup de bâton sur sa gueule qui la fit retomber au sol, à moitié inconsciente.

    « Tsss tss tss, soit gentille ma douce Jessica, ton beau-père nous avait prévenu que si nous te trouvions ne devions te vendre ou dans le pire des cas te tuer. »

    La louve se releva et se changea en humaine avant de cracher au visage de l’homme

    « Espèce de connard » siffla t’elle avant de se prendre une droite qui la remise au sol, se changeant à nouveau en louve

    . Elle s’affaiblissait à vue d’œil, elle mourrait sous peu si l’homme continuait de la frapper ainsi et si elle était toujours prisonnière de ce piège en argent. Kateya s’effaça, me laissant reprendre le contrôle de mon corps ou plutôt de notre corps meurtri. Je gémissais doucement, souffrant à cause de mes côtes brisées, de ma tête ou je sentais le sang tacher mon pelage blanc couleur neige et ma patte devenue rouge à cause du sang qui suintait de mes blessures
    C’est à ce moment que Baltor est arrivé, alors que je pensais mon destin terminé, alors que j’attendais la mort avec presque une sorte de soulagement. Je n’ai pas bien compris ce qui se passait, je voyais tout avec une sorte de voile, les bruit me parvenait de loin, presque inaudible, je commençais lentement à sombrer dans le brouillard, un brouillard doux, sans souffrance… Le sorcier était à mes côtés, il s’affairait autour de ma patte brisée. Je voulais lui dire de ne rien faire, de me laisser mais j’étais trop faible pour tenter une énième transformation. Soudain la pressions autour de ma patte disparue et je me sentis quitter le sol. Baltor venait de me prendre dans ses bras, je ne savais pas s’il pourrait me sauver, j’ai tourné ma tête vers la sienne, le regardant avec compassion et reconnaissance avant de lui lécher doucement la main et de replonger dans mon état semi comateux. Tous ce que je sentis, c’est le moment où j’ai touché le sol et le contact des mains de Baltor sur ma fourrure, et ensuite plus rien.
    Je ne me suis réveillée que quelques heures plus tard, poussant un petit gémissement. J’ai bougée doucement ma patte brisée peu de temps auparavant avant de comprendre qu’elle était complètement soignée grâce au sorcier qui caressait avec douceur mon pelage. J’ai frotté doucement ma tête contre l’homme avant de passer un coup de langue sur sa main, tel un remerciement silencieux. Il me présenta ensuite le lapin que j’ai engloutis avec une vitesse fulgurante, j’étais morte de faim, et je ne comprenais pas pourquoi.
    Je me suis changée en humaine, ramenant mes jambes contre ma poitrine afin de cacher en grande partie mon corps

    « Merci, merci infiniment Baltor »

    C’était la première fois depuis longtemps que je lui adressais la parole, je lui ai même adressé un sourire timide. J’ai commencée à manger les baies qu’il avait ramassé tout en lui en proposant, je ne mangerais jamais tout, et je ne voulais pas qu’il se prive, sous prétexte que j’avais été affaiblie.

    « Cet homme, je le connaissais…. C’était un ami de mon beau père, il voulait ma mort car mon beau-père et moi ne sommes pas en très bon terme, nous sommes même en très mauvais terme et c’est grâce à Cam si j’ai réussi à lui tenir tête et à vivre aux côté d’une pourriture comme lui »

    Aux souvenir de ce qu’il lui m’avais fait lors de mon adolescence, de ce qu’il m’avait fait subir et enduré, Kateya fit une courte apparition, elle écrasa une baie dans sa mains dans un geste de colère et de haine pure, avant de repartir et de me laisser reprendre mon calme soudainement et de regarder Baltor. Parler de cet homme réveillait inconsciemment sa colère et je ne pouvais rien faire pour lutter contre ça. J’ai baissé la tête et rouvris ma main, laissant le fruit tomber au sol. J’ai soupirée et regardée l‘homme. Nous allions devoir reprendre la route car cet endroit était tout sauf sûr et s’arrêter trop longtemps à un endroit augmentait nos chances de faire de mauvaises rencontres.

    Je pense que nous devrions remettre tout cela à plus tard et poursuivre cette conversation après …

    J’ai tourné rapidement la tête et en un éclair me changea en louve. J’ai humée l’air, les créatures que j’avais senti le soir de notre rencontre avec les fées, celles qui progressaient à plus d’un kilomètres de nous nous avaient trouvées. J’ai testé une dernière fois ma patte, m’assurant de sa stabilité avant de montrer silencieusement les crocs. Je me tenais prête à combattre et à défendre le nécromancien, je lui devais la vie à présent et ferait tout pour honorer ma dette, même si cela me coutait la vie car à présent je commençais à apprécier réellement cet homme. Je ‘ai regardé avant de tourner la tête et de m’avancer vers nos assaillants d’un pas menaçant.

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MessageSujet: Re: Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis]   Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis] EmptyJeu 18 Aoû 2011 - 13:24

La louve se réveilla lentement et remua sa patte, pour vérifier son état de douleur. Quand elle comprit qu’elle était guérie, elle lécha la main de l’homme pour le remercier et frotta sa tête contre sa main. Malgré les heures qui avaient filées doucement, le jeune était toujours épuisé. L’argent était vraiment difficile à soigner sur un lycan et la blessure profonde n’avait rien arrangée. La lycante engloutit tout le lapin ou presque, ça faisait plaisir de la voir manger.

« Merci, merci infiniment Baltor »

Elle venait de se changer en humaine soudainement, avant de cacher en partie sa nudité du mieux qu’elle le pouvait. Elle lui tendit quelques baies, comprenant qu’il se privait. Le mage les accepta poliment et les mangea, lui aussi était affamé.

« Cet homme, je le connaissais…. C’était un ami de mon beau père, il voulait ma mort car mon beau-père et moi ne sommes pas en très bon terme, nous sommes même en très mauvais terme et c’est grâce à Cam si j’ai réussi à lui tenir tête et à vivre aux côté d’une pourriture comme lui »

Le nécromancien commençait lentement à comprendre. Cam c’était l’esprit du lycan, son ancien amour et son beau père lui envoyait des mercenaires aux trousses pour la punir. La jeune lycante écrasa une baie de colère avant de relâcher le fruit en mauvais état. La lycante fixa l’homme, en reprenant lentement son calme.

« Je pense que nous devrions remettre tout cela à plus tard et poursuivre cette conversation après… »

Kateya se retransforma en louve. Cette petite mésaventure et son comportement laissait présager qu’elle commençait enfin à apprécier l’humain. Celui-ci était satisfait, il en aurait bien besoin pour l’avenir. Presque immédiatement après être devenue une louve, elle se mit à grogner en voyant approcher des formes sombres. Ils étaient trois hommes avec d’étranges peintures rituelles sur le visage et des habits colorés représentant des animaux. Celui qui semble être le chef s’avance, l’air grave.

« Nous savons qui tu es dompteur d’esprits. Nous avons également connaissance de ta destination : le sanctuaire sacré des mages de la mort. Ecoute notre avertissement et fait demi-tour. Bien que nous n’avons pas le droit de pénétrer le sanctuaire de magie noire, sâche que nous en protégerons les abords. Ca sera notre seul et unique avertissement. »

Les 3 humains se transformèrent en loups, c’était des lycans. Il s’enfuirent, alors que l’après midi commençait à peine. Le jeune homme parut perplexe. Dans les visions qu’il avait eu, il se souvenait d’avoir vu des créatures peu enviables sur le chemin, mais jamais de chamans. Ceux-ci avaient dû se donner pour mission de protéger le sanctuaire en apprenant la chute des nécromanciens. Baltor sourit, leur faiblesse l’amusait. Il devrait donc compter les chamans dans sa liste d’ennemis potentiels qu’il croiserait sur le trajet. Il espérait seulement que rien de plus dangereux que les chamans serait sur sa route. Depuis la chute de l’ordre de Damrashan, tout avait pu changer.

« Ce n’est pas trois chamans qui vont arrêter un grand maître nécromancien. Continuons, ils sont faibles et ignorants. »

La journée passa rapidement. La nuit commençait à peine que le nécromancien les sentit arriver. C’était comme une armée de squelettes avec peu d’énergie nécrotique, mais ça les entourait rapidement. Ils piaillaient et faisaient des cliquetis infernaux. L’homme se mit debout et prévint la lycante du danger, bien qu’elle l’avait sûrement déjà senti.

« La nuit va être mouvementée, reste sur tes gardes. Nous avons à faire à des gobelins squelettes il me semble. Ils sont attiré par le sanctuaire et la puissante magie nécrotique qu’il dégage. »

Ceux là aussi n’existaient pas dans le temps. Sachant qu’un nécromancien pouvait en pulvériser un par simple contact, ils n’avaient jamais osé s’approcher avec une armée de nécromanciens dans les parages. Malheureusement comme pour les chamans, depuis la chutte de l’orde ils s’étaient senti en confiance et avaient pris possession des lieux. Les créatures étaient bien une petite dizaine. Ce qui inquiétait le jeune homme c’était d’en savoir autant à seulement 3 jours et demi de marche du lieu sacré. Combien de ses abominations il y aurait quand le sanctuaire serait en vue ? Décidemment, il était doublement heureux d’avoir la louve à ses côtés. Les gobelins étaient des créatures lâches en général. L’homme se leva et se concentra pour perçevoir leur énergie nécrotique. Tendant la main il décocha un trait magique mineur qui explosa la tête d’un des gobelins. Les autres filèrent sans demander leur reste. Cela amusa Baltor, heureusement les squelettes étaient faibles et leur nature de gobelins les poussait à fuir.

« Reposons-nous, ils nous ficheront la paix pour cette nuit. »

Il s’adossa à un arbre et entreprit de s’endormir. Il n’aurait pas le temps d’invoquer des guerriers squelettes, les chamans pourraient en profiter pour l’attaquer, de même que les gobelins. Il devrait compter sur lui-même et la lycante.
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MessageSujet: Re: Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis]   Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis] EmptySam 27 Aoû 2011 - 19:52

    Je me suis avancée en grognant vers les trois personnes. Cette odeur me semblait familière et pourtant elle m'était inconnue. Je pensais la connaitre mais je n'arrivais pas à l'identifier. Ils avançaient vers nous, des peintures tribales sur le visages, comme une marque d'appartenance à un clan

    "Nous savons qui tu es dompteur d’esprits. Nous avons également connaissance de ta destination : le sanctuaire sacré des mages de la mort. Écoute notre avertissement et fait demi-tour. Bien que nous n’avons pas le droit de pénétrer le sanctuaire de magie noire, sache que nous en protégerons les abords. Ça sera notre seul et unique avertissement. "

    Des menaces? Ils osaient nous menacer? Je me suis avancée vers eux en montrant les crocs. Les trois hommes se sont changés en loup. Ainsi donc cette odeur qui me paraissait familière et pourtant inconnue était celle des lycans? J'ai gardée cette information en mémoire. Nous avons continué notre progression, je restais aux aguets, prête à bondir en cas de menaces. Mes muscles étaient tendus, mes sens en alerte, plus nous avancions et plus la sensation de malaise de je ressentais augmentait. Je ne cessais de me retourner pour regarder Baltor qui ne cessait de parler à voix haute, pour se rassurer ou pour briser le silence peut être

    "Ce n’est pas trois chamans qui vont arrêter un grand maître nécromancien. Continuons, ils sont faibles et ignorants."

    J'ai poussé un jappement d'acquiescement. Alors que la nuit tombait, des cliquetis et des bruit étranges retentissaient tout autour de nous, des créatures nous entouraient restant cependant en dehors de notre champs de vision, camouflées pas les arbres et feuillages de la forêt, seuls le bruit infernal qu'elles faisaient nous empêchaient de les oublier

    « La nuit va être mouvementée, reste sur tes gardes. Nous avons à faire à des gobelins squelettes il me semble. Ils sont attiré par le sanctuaire et la puissante magie nécrotique qu’il dégage. »

    La nuit serait mouvementée? Ce n'était qu'un bel euphémisme, je restais sur mes gardes, grognant et montrant les crocs pour leurs faire comprendre que nous ne nous laisserions pas faire en cas d'attaque. Je sentais que Baltor n'était pas sur de lui, qu'il était inquiet et rassuré par ma présence, c'est incroyable la manière dont je parvenais à sentir les émotions des gens sous ma forme animale, à quel point je les comprenait et ressentais. Je n'avais plus besoin de parler, je ressentais tout avec une force décuplée, je devenais une louve à part entière. Baltor avança et je l'ai regardé, il lança un jet d’énergie sur l'un des gobelins, faisant voler sa tête en éclat. Tous les autres partirent sans demander leur reste.

    « Reposons-nous, ils nous ficheront la paix pour cette nuit. »

    Je l’ai regard un peu hésitante. Pouvais-je me permettre de dormir alors que je devais le protéger ? Baltor s’est adossé à un arbre et a fermé les yeux. Je me suis approchée de lui, me roulant en boule contre le lui, d’une part pour le réchauffer et lui assurer sa présence et d’autre part pour pouvoir rester le plus près de lui possible, surveillant les environs et s’autorisant à dormir par tranche de dizaine de minutes. Je n’avais pas besoin de beaucoup plus, je ne pourrais certes pas tenir longtemps ainsi mais en tout cas jusqu’à la fin de notre périple sans problème. La nuit se termina ainsi, et fut de même toute la journée du lendemain.
    J’étais sur les nerfs, ces gobelins m’énervaient au plus haut point et Kateya encore plus. Je passais mon temps à pousser des grognements sourds, bondissant vers les gobelins lorsqu’ils s’approchaient trop. J’avais l’impression qu’ils étaient de plus en plus nombreux, de plus en plus agressif et de moins en moins effrayées par mes grognements et cela ne me plaisait pas du tout, au contraire de la bête sauvage en moi qui ne désirait qu’une chose, leurs arracher la tête, les démembrer lentement et sentir leurs membres se déchirer sous ses crocs, sentir leurs douleurs avant de délivrer le coup de grâce. Elle me terrifiait et je restais auprès de Baltor le plus possible, redoutant le moment ou elle prendrait le dessus . J’étais presque heureuse de l’avoir trouvé finalement, sa présence parvenait presque à m’apaiser, à me calmer. Je l’ai regardé avec un air de remerciement car sans lui je n’aurais pas fait les progrès que j’avais accomplis. Je me suis soudain figée, je venais de sentir à nouveau l’odeur des chamans, ils n’étaient pas loin. Je me suis remise en marche mine de rien, ne voulant pas inquiéter le nécromacien, ils étaient encore tous les trois et se rapprochaient de nous. Soudain, sans vraiment savoir pourquoi je me suis arrêtée et j’ai poussé un hurlement. Un hurlement de loup qui leur ordonnait de faire demi-tour et de nous laisser en paix, cela ne servirait sûrement à rien mais en tout cas ils seraient prévenu.

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MessageSujet: Re: Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis]   Quand la louve rencontre l'os [pv Jessica K. Nokomis] EmptyMer 31 Aoû 2011 - 21:46

Les attaques avaient cessé et la lycante vint se coucher contre le jeune homme. Il ne dit rien, faisant semblant de dormir. En réalité il appréciait réellement ce contact, ça avait un petit côté rassurant. Même si rien ne lui faisait vraiment peur, ce n’était qu’un humain après tout, la présence d’autres individus lui donnait l’illusion de la sécurité. Il avait entièrement confiance en ses capacités et donc, c’est paisible qu’il s’endormit pour l’une des rare fois de sa vie. De plus, ça signifiait que la lycante lui faisait confiance et commençait à l’apprécier. A seulement quelques jours de son objectif, c’était presque crucial au vu des imprévus qui se dressaient sans cesse sur son chemin.

Le lendemain fut une jourée pénible. Les gobelins squelettes étaient de plus en plus nombreux et donc de plus en plus entreprenants. Ils se méfiaient du nécromancien et la louve faisait de son mieux pour les disperser. Cela amusa d’ailleurs l’homme de la voir les chasser ainsi comme de vulgaires nuisibles qu’ils étaient. Néanmoins, elle ne s’éloignait jamais vraiment du mage. Peur de se faire attaquer ou bien envie de le protéger sincèrement ? Il y avait fort à parier que c’était la deuxième option avec un soupçon de la première. Lui-même malgré ses pouvoris et ses facilités avec les morts-vivants, il ne se serait éloigné de la lycante pour rien au monde. A deux ils pouvaient tenir tête aux créatures se complétant. Mais pris à part, ils étaient faibles.

Kateya regardait le jeune homme comme pour le remercier. Il devina que c’était parce que grâce à lui elle avait un peu réussie à se contrôler son côté lycan. Ce n’était pas franchement difficile à savoir quand on avait les connaissances de tout un ordre de nécromanciens qui avaient passé leur vie à lire des livres et à observer les diverses populations. De plus, il était assez intelligeant pour comprendre ça tout seul d’après les faits qui s’étaient produit. Soudain, la lycante hurla. Inutile de l’enguirlander pour lui dire que ça allait les faire repérer. C’était déjà fait depuis un sacré moment. Il s’arrêta le temps qu’elle hurle pour une raison qui lui échapait totalement. Il lui jeta un regard perplexe, ne sachant ce qu’elle avait.

La nuit arriva enfin, sombre et froide. Le vent soufflait dispersant les odeurs. Le mage avait froid une fois de plus. Il décida de s’arrêter, épuisé de sa journée de marche et d’observation à regarder les gobelins squelettes qui avaient au moins fait une tentative d’attaque toutes les 20 minutes. Ces sales bêtes durent le sentir, ils déboulèrent de partout en nombre impressionnant, sans crier gare. Ils étaient facilement une quarantaine, si ce n’était plus.

« Kateya j’espère que t’es motivée, on va avoir de la compagnie. »

Son ton était calme malgré la situation. Il estimait qu’ils avaient une chance s’ils arrivaient à leur causer de suite de grandes pertes. Ces créatures couardes seraient vite découragées devant la difficulté. Il fallait frapper vite et fort. Ils s’élancèrent tous en même temps, arrivant de tous les côtés et pour la plupart non armés. Le mage visa ceux qui étaient équipés de petites dagues ou d’autres objets dangereux. Il avait de grande facilité à faire des tirs de précision du fait qu’il ressentait avec une extraordinaire fluidité leur énergie nécrotique. Jamais il n’aurait pu un tel exploit si ça n’avait pas été des morts-vivants. Avant que les premiers gobelins arrivent, il en tua facilement cinq. Kateya était entourré de 6 créatures au regard malveillant et désarmées. Toutes les autres se jettèrent sur le nécromancien.

8 d’entre elles lui sautèrent dessus en même temps. Le déséquilibre le fit se renverser par terre. Heureusement il avait encore ses mains et d’un simple toucher, comme pour ses squelettes invoqués, les vermines d’os devenaient poussière n’ayant même pas le temps de comprendre tout en lui rendant de l’énergie. C’était une pierre deux coups. Il en aligna 4 d’un coup avec ce système et les autres reculèrent hésitantes avant de se diriger vers Kateya, la seule qui ne pouvait pas s’en débarasser aussi facilement. Baltor essaya de la rejoindre, mais un problème de taille survint. Un gobelin armé de deux haches courtes dans chaque main se dressa devant lui. Il ressemblait à une sorte de roi de ces abominables vermines. Son énergie nécrotique était légèremetn plus élevé, mais très peu. Un simple toucher d’une seconde l’anéantirait sans peine. Alors que le jeune homme était fasciné par l’apparence de la créature, il ne sentit pas arriver le coup. Un couteau se ficha dans son épaule lui arrachant un cri et le faisant se retourner. Le chef gobelin en profita pour lui sauter dessus et le fit tomber en taillant une jambe. Heureusement il était pas assez costaud pour la couper en un coup, mais ça faisait mal. Pris de panique, le nécromancien s’exprima, croyant qu’il allait mourir.

« Kateya ! Tue le chef ! »

Kateya l’avait sûrement entendu, mais à l’instant où il dit ça, un mur de gobelins se dressa entre le chef et la louve. Impossible pour elle de passer, si elle n’était déjà morte. Le gros gobelin continuait de tailler dans la chari bêtement comme une machine. Baltor hurlait et était envahi par la douleur. Il n’arrivait plus à se concentrer, il allait mourir. Il tendit la main avec une immense difficulté et utilisa toute son énergie dessus. Malheureusement pour lui, il ne réussit pas à se concentrer assez pour canaliser le tir et une sorte de déflagration retentissante survint. L’humain fut éjecté à 5mètres de sa position et sombra dans l’inconscience. Avait-il réussi à toucher et à détruire le chef gobelin ? C’était probable mais pas sûr. Kateya vivait-elle encore ? L’armée de squelettes avait-elle été effrayée par ce bruit et les effets qu’il avait causé ? En tout cas avant de faire ça et pris par la panique il l’avait fortement espéré.
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